Quand les mondialistes franchissent le Rubicon : L’assassinat de Shinzo Abe

Le sommet de l’OTAN a été un moment où les acteurs cachés dans les coulisses ont établi la loi du nouvel ordre mondial. L’OTAN est en passe de dépasser le stade d’une alliance pour défendre l’Europe et de devenir une puissance militaire qui n’a pas de comptes à rendre, travaillant avec le Forum économique mondial, les milliardaires et les banquiers du monde entier, comme une « armée mondiale », fonctionnant un peu comme la Compagnie britannique des Indes orientales à une autre époque. Les demandes faites au Japon étaient de nature suicidaire. Le Japon devait augmenter les sanctions économiques contre la Russie, se préparer à une éventuelle guerre avec la Russie, et se préparer à une guerre avec la Chine. Les fonctions militaires, de renseignement et diplomatiques du Japon devaient être transférées à la masse émergente de contractants privés qui se rassemblent pour le festin autour de l’OTAN. Nous ne savons pas ce qu’Abe a fait la semaine précédant sa mort. Il s’est très probablement lancé dans un jeu politique sophistiqué, utilisant tous ses atouts à Washington D.C., Pékin et Moscou, ainsi qu’à Jérusalem, Berlin et Londres, pour élaborer une réponse à plusieurs niveaux qui donnerait au monde l’impression que le Japon soutenait Biden jusqu’au bout, tout en cherchant à obtenir une détente avec la Chine et la Russie par des moyens détournés. Le problème avec cette stratégie est que, cela laissait le Japon comme seul état à la diplomatie semi-indépendante au sein du bloc occidental.

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Shinzo Abe et Olof Palme, des tragédies parallèles

L’assassinat de Shinzo Abe m’a rappelé celui de l’ancien Premier ministre suédois Olof Palme (1927-1986). Tout comme Abe l’a fait en critiquant Zelensky et en prônant un plus grand dialogue avec la Chine, même s’il avait un bilan plutôt belliqueux à l’encontre de Pékin, Palme a également déplu aux intérêts des détenteurs de la puissance occidentale.

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