9 décembre 1945 : le curieux accident mortel du général Patton

Patton confiait à son entourage de l’état-major en Allemagne son intention de démissionner. Il ne voulait pas demander à partir à la retraite – ce qui lui aurait permis de toucher sa pension – il voulait démissionner en sorte de n’être pas tenu par le devoir de réserve. Patton avait sa propre fortune qui lui permettait de se passer d’une retraite. En démissionnant, il restait libre de donner sa version de la guerre et de dire la vérité telle qu’il la voyait. Patton était au courant de certains secrets et aurait pu faire des révélations sensationnelles qui n’auraient pas manqué de faire les gros titres. Sa version des faits aurait fait l’effet d’une bombe. [25] Mais Patton ne rentrera jamais aux États-Unis, empêché par un grave accident de la route survenu le 9 décembre 1945 vers 11h45…

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« Ce n’est pas la paix, c’est un armistice pour vingt ans » : pourquoi le maréchal Foch n’était pas satisfait des conditions de Versailles

Comme il s’est avéré plus tard, Foch et George avaient tous deux raison, bien qu’ils aient adopté des positions directement opposées. Le traité de Versailles avait été si mal conçu qu’une nouvelle guerre n’était qu’une question de temps, et la fascisation de l’Europe n’a fait qu’accélérer le processus, rendant la guerre presque inévitable.

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« Quand les alliés rétablissaient la mafia sicilienne que le fascisme avait éradiqué »

« Le fascisme, qui a libéré l’Italie de tant de fléaux, va cautériser, au besoin par le fer ou par le feu, la plaie de la délinquance sicilienne… Cinq millions de patriotes siciliens laborieux n’ont aucune raison de supporter d’être humiliés, exploités et déshonorés par quelques centaines de voyous ». Benito Mussolini.

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Kissinger et la frivolité stratégique – Nicolas Bonnal

La frivolité stratégique, notion dessinée par Kissinger dans ses œuvres, est devenue une donnée permanente en occident, à l’heure où nous risquons de sombrer dans un énième et espérons-le définitif holocauste militaire-humanitaire. Mais laissons de côté les risques actuels et rappelons ce que nous disait ce maître sous-estimé et grand amateur (comme votre serviteur modeste) du grand dix-neuvième siècle alors :

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Le comte Folke Bernadotte qui sauva 15 000 prisonniers des camps de concentration sera assassiné par un juif sioniste

Source : lemediaen442.fr – 23 septembre 2024 https://lemediaen442.fr/le-comte-folke-bernadotte-qui-sauva-15-000-prisonniers-des-camps-de-concentration-sera-assassine-par-un-juif-sioniste/ Abonnez-vous au canal Telegram Strategika pour ne rien rater de notre actualité Pour nous

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Ainsi va la Chine en 2024

Ainsi va la Chine, à mille lieux de ce qu’on imagine en Occident. Poursuivant leur odyssée, les Chinois ne vont pas remplacer leur système par le système occidental. Il est admis depuis 1949 que le parti communiste est l’organe dirigeant de la société et qu’il en fixe les orientations politiques. Ce parti accepte le débat interne mais il ne veut pas de concurrent externe. On peut le déplorer, mais c’est aux Chinois d’en décider. Cette direction unifiée donne sa cohésion à l’ensemble du système. Elle est jugée sur ses résultats, conformément à une éthique d’inspiration confucéenne où les dirigeants sont tenus de servir et non de se servir.

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Les Américains, en 1944, ne sont pas venus pour libérer les Français

« Si nous voyons que l’Allemagne est en train de gagner, nous devons aider la Russie. Si nous voyons la Russie en train de gagner, nous devons aider l’Allemagne. Dans les deux cas, nous devons les laisser se tuer le plus possible. »
Déclaration de Harry Truman, vice-président de Roosevelt, au New York Times, en 1941, après le déclenchement de l’Opération Barbarossa en Russie par l’Allemagne

Les États-Unis ont fait la guerre à l’Allemagne pour se débarrasser de deux rivaux menaçants (l’Allemagne et l’URSS) et non pas pour défendre la liberté des Européens

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Europa, storia di un’ideologia

Se metà degli aventi diritto non ha votato, mentre le manovre di palazzo per riportare Ursula von der Leyen suscitano poco interesse nei cittadini del vecchio continente, il motivo non è troppo complicato: la mancanza di spirito nazionale che superi i confini storici fra gli Stati. Lo sosteneva anche Lucien Febvre: l’Europa è un ideale privo di fede, incapace di suscitare un vero e proprio interesse collettivo.

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La nostalgie américaine face au déclin américain

c’est grâce à l’indomptable volonté faustienne du mouvement trumpiste qu’une voie vers le renouveau est visible, promettant de redresser la nation. Avec une détermination farouche à s’attaquer à ces questions multiformes, ce mouvement envisage une Amérique qui constitue un pôle majeur dans le concert multipolaire du monde, bien qu’elle soit plus isolationniste. Le chemin vers la résurgence est semé d’embûches, mais la vision d’une Amérique renouvelée, ferme et robuste, la pousse à aller de l’avant.

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La sociologie de Madison Grant. Examen de son héritage et de ses idées

Madison Grant était un avocat américain, un racialiste scientifique, un anthropologue et un zoologiste. Il était également un défenseur de la conservation ethnique et un eugéniste. Son ouvrage de 1916, The Passing of the Great Race, a jeté les bases de la science eugénique et a été largement lu par les présidents américains, les scientifiques et la population américaine en général, devenant un best-seller à l’époque. Le livre a contribué à la création de la loi sur l’immigration de 1924 (signée par le président Calvin Coolidge), qui limitait l’immigration américaine à ceux qui étaient à l’origine de sa création : les nations du nord-ouest de l’Europe – une politique annulée par le président Lyndon Baines Johnson en 1964.

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