LES MÉDIOCRES ONT PRIS LE POUVOIR et conduisent le monde à sa perte – Alain Deneault
Source : youtube.com – avril 2025 – Alain Deneault
https://www.youtube.com/watch?v=JJTHCGad25M&ab_channel=%C3%89LUCID
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Alain DENEAULT est professeur de philosophie à l’Université de Moncton au Canada et directeur de programme au Collège international de philosophie à Paris. Il est l’auteur de « La médiocratie » et tout récemment « Faire Que ! L’engagement politique à l’ère de l’inouï » (Lux), mais également de plusieurs essais sur les multinationales et les souverainetés de complaisance. Dans cette interview par Olivier Berruyer, pour Élucid, Alain Deneault montre à quel point notre monde a basculé dans la médiocratie, un régime où les dérives politiques sont conduites par un extrême centre de plus en plus autoritaire. Cette philosophie mortifère a tout corrompu : le savoir, le langage, les liens collectifs, la créativité, et bientôt notre planète. Nous devons faire face à ce système, faire un pas de côté, et résister.
Présentateur : Olivier Berruyer Production : Carla Costantini Monteur : Xavier de Capèle
La meilleure allégorie de la médiocratie (ou tyrannie de l’égalité) et de ses contraires; l’exemple, l’héroïsme, le service et le sacrifice, c’est l’histoire de Procuste dans la mythologie antique. Procuste était un bandit qui habitait au bord d’une route et qui invitait les passants à se reposer sur son lit, où il raccourcissait ceux qui étaient trop grands et allongeait ceux qui étaient trop petits, en les faisant mourir après ces tortures. C’est Thésée qui le tua avec son épée. L’humanité attend le nouvel héros, le nouveau Thésée qui la délivrera de la médiocratie et de la tyrannie de l’égalité. Les Dieux, si les hommes le leur demandent, avec foi et espoir, ne manqueront pas de le susciter.
La médiocratie, au plan politique, est un mélange de démocratie et de tyrannie perverties. Le moraliste colombien Nicolás Gómez Dávila (1913-1994) a répondu à cela: « La société libre n’est pas celle qui a le droit d’élire ceux qui la gouvernent, mais celle qui élit ceux qui ont le droit de la gouverner. »
Il y a bien pire que le médiocre. Il y a le déséquilibré, voire le psychopathe.
Et il semble depuis peu, que l’on ait atteint, chez nos gouvernants, le stade de la psychopathie.
Malheureusement, le Peuple est « plasticité », « Réservoir » d’où tout peut être tiré, le meilleur comme le pire, suivant la nature des influences qui s’exerceront sur lui. Miroir en quelque sorte reflétant le modèle qui lui est proposé, son visage renvoie les traits de ceux qui le gouvernent, médiocrité pour médiocrité, noblesse pour noblesse.