Douguine reconnaît donc une altérité chez les Ukrainiens mais, bien évidemment, en tant que Russe, il n’admet pas que l’on refuse l’auto-détermination, voire le droit à la sécession, des zones russophones. L’imbroglio ukrainien est une réalité complexe qu’il est difficile de mettre en cartes chez nous en Occident, où, depuis sept ou huit décennies, un flot de variétés distrayantes, de fausses nouvelles, de potins inintéressants ont littéralement oblitéré notre capacité à comprendre les faits historiques et géopolitiques, y compris parmi les intellectuels.
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