Gustave Flaubert et notre eschatologie française – Nicolas Bonnal

Lire la correspondance de Flaubert, c’est comme visiter ce beau pays qu’on ne connaissait que par les films ou les cartes postales. C’est le découvrir lui par-delà des personnages et des histoires. Même le style est mieux, qui échappe aux aigres remarques de notre Roland Barthes. Un mot revient : assommant, un autre : ennui. Tout est vain, tout est mort, tout a été, comme dira Nietzsche.

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Entre désespoir et décadence : Pierre Drieu La Rochelle et la démission française – Nicolas Bonnal

J’avais raison de dire il y a quelques années que les Français étaient devenus un peuple triste, qui n’aimait
plus la vie. Ils aiment la pêche à la ligne, l’auto en famille, la cuisine, Ce n’est pas la vie. Ils ne sont pas
lâches, mais pires; ils sont ternes, mornes, indifférents. Ils souhaitent obscurément d’en finir, mais ne
feront rien pour que ça aille plus vite.

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James Fenimore Cooper et le rejet de l’Amérique moderne et démocrate – Nicolas Bonnal

Grand nostalgique, l’écrivain James Fenimore Cooper encense les indiens et rejette le monde moderne.
Nous avons déjà relié son œuvre à celle de Tolkien, les indiens en voie de disparition y tenant les rôles
des elfes, êtres supérieurs en voie d’exil et d’extinction.

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Young Leaders et politiciens-robots : quand Boris Vian expliquait le futur – Nicolas Bonnal

Vian traducteur de Marlowe écrit après la guerre quatre parodies de romans noir : le plus connu est
le plus mauvais, j’irai cracher sur vos tombes. Le meilleur est Et on tuera tous les affreux, ouvrage
méconnu qui pastiche plusieurs genres : le film d’aventures dans les îles ; le porno (eh oui) ; le roman
noir et la SF.

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