Subvertir la modernité

Nul ne sait ce que sera le monde dans cinq cents ans. Nous sommes dans une phase intermédiaire, de transition. Toujours est-il que l’on ne doit pas attendre un temps qui ne sera plus le nôtre, quand on sera mort. Les mystiques insistent souvent sur le caractère urgent de se sauver hic et nunc, ici et maintenant.

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En matière de post-vérité, les choses ne sont pas si simples – Alexandre Douguine

Il n’y aura pas de retour à l’« ancienne vérité », c’est-à-dire à la conception matérialiste et rationaliste de la réalité et aux critères de vérité fondés sur la correspondance positiviste entre le sens et le signifiant, comme nous le croyions dans la modernité. Il n’y aura pas et il ne peut y avoir de retour. Nous l’avons dépassée et, bien que nous soyons encore immergés dans la Modernité, nous n’y sommes pas arrivés de notre plein gré, mais nous avons été entraînés par l’Occident, qui nous a proposé de le suivre, mais nous ne pouvons pas le rattraper.

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James Fenimore Cooper et le rejet de l’Amérique moderne et démocrate – Nicolas Bonnal

Grand nostalgique, l’écrivain James Fenimore Cooper encense les indiens et rejette le monde moderne.
Nous avons déjà relié son œuvre à celle de Tolkien, les indiens en voie de disparition y tenant les rôles
des elfes, êtres supérieurs en voie d’exil et d’extinction.

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Gustave de Beaumont et la critique radicale de la démocratie américaine – Nicolas Bonnal

Beaumont comprend comme Baudelaire et aussi Edgar Poe qu’avec l’Amérique on entre dans un
nouvel âge du monde : l’âge de l’intérêt  matériel, du conformisme moral (la tyrannie de la majorité)
et de la standardisation industrielle. Et comme Chateaubriand et avant Nietzsche il pense que :
« Tout d’ailleurs s’était rapetissé dans le monde, les choses comme les hommes. On voyait des
instruments de pouvoir, faits pour des géants, et maniés par des pygmées, des traditions de force
exploitées par des infirmes, et des essais de gloire tentés par des médiocrités. »
Beaumont a raison : le monde moderne c’est Lilliput.

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L’extrême droite identitaire : stade suprême de la modernité ?

Les faux dieux que les individus adulent les empêchent de se tourner vers le Dieu qui les attend en silence au fond d’eux-mêmes et qui ne se peut découvrir que par la prière, le travail de la pensée, le combat contre l’égo. Seule de cette plongée intérieure peut naître une pensée et une pratique politiques durablement bonnes. Une telle combinaison est certes exceptionnelle mais elle surgit dans l’Histoire de façon intermittente au travers de grandes figures et de grands élans collectifs pour la vérité et la justice. Ceux-ci constituent le seul véritable antidote au nihilisme. Il est temps de rejeter Machiavel et Hobbes pour embrasser Platon et Weil.  

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