James Fenimore Cooper et le rejet de l’Amérique moderne et démocrate – Nicolas Bonnal

Grand nostalgique, l’écrivain James Fenimore Cooper encense les indiens et rejette le monde moderne.
Nous avons déjà relié son œuvre à celle de Tolkien, les indiens en voie de disparition y tenant les rôles
des elfes, êtres supérieurs en voie d’exil et d’extinction.

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Gustave de Beaumont et la critique radicale de la démocratie américaine – Nicolas Bonnal

Beaumont comprend comme Baudelaire et aussi Edgar Poe qu’avec l’Amérique on entre dans un
nouvel âge du monde : l’âge de l’intérêt  matériel, du conformisme moral (la tyrannie de la majorité)
et de la standardisation industrielle. Et comme Chateaubriand et avant Nietzsche il pense que :
« Tout d’ailleurs s’était rapetissé dans le monde, les choses comme les hommes. On voyait des
instruments de pouvoir, faits pour des géants, et maniés par des pygmées, des traditions de force
exploitées par des infirmes, et des essais de gloire tentés par des médiocrités. »
Beaumont a raison : le monde moderne c’est Lilliput.

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L’extrême droite identitaire : stade suprême de la modernité ?

Les faux dieux que les individus adulent les empêchent de se tourner vers le Dieu qui les attend en silence au fond d’eux-mêmes et qui ne se peut découvrir que par la prière, le travail de la pensée, le combat contre l’égo. Seule de cette plongée intérieure peut naître une pensée et une pratique politiques durablement bonnes. Une telle combinaison est certes exceptionnelle mais elle surgit dans l’Histoire de façon intermittente au travers de grandes figures et de grands élans collectifs pour la vérité et la justice. Ceux-ci constituent le seul véritable antidote au nihilisme. Il est temps de rejeter Machiavel et Hobbes pour embrasser Platon et Weil.  

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