SOROS, BERGSON ET LES BLASPHÈMES DE LA SOCIÉTÉ OUVERTE – Nicolas Bonnal

e sujet effrayant mériterait un livre détaillé. La société ouverte de Soros veut
imposer le chaos partout : comme le chaos n’est pas naturel (relisez Gilles Chatelet) il
faut l’imposer par la force, un peu comme le néolibéralisme s’impose par les thérapies
de choc. Mais d’où vient cette société ouverte qui veut nous clouer le bec ?

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Engels en tant que théoricien militaire

Un aspect intéressant d’Engels réside dans ses écrits sur la théorie militaire, un aspect qui a été transmis dans de nombreuses parties de la tradition politique qu’il a contribué à façonner. Engels a acquis une expérience dans ce domaine lors d’une rébellion ratée en 1849, au cours de laquelle il s’est forgé une réputation de chef militaire courageux et compétent.

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Le Logos divin, la révolte contre la dictature libérale, le mauvais sort du posthumanisme – Alexandre Douguine

Nous n’avons pas simplement affaire à une conspiration de mauvaises personnes contre de bonnes personnes, mais à la logique du choix de principe que la société occidentale a fait à l’aube même des temps modernes. Le choix en faveur de la technologie pure, qui signifie aliénation, oubli. Cette décision philosophique fondamentale a été prise il y a environ 500 ans en Europe occidentale, puis s’est rapidement répandue dans le monde entier, pour finalement aboutir là où nous sommes aujourd’hui.

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Bertrand de Jouvenel et le droit bestial aux siècles de la démocratie totalitaire – Nicolas Bonnal

J’ai déjà cité Jouvenel et traité sa notion de la démocratie totalitaire. Mais en relisant son livre
inépuisable Du Pouvoir j’y trouve, vers la page 510, cette notion étonnante de droit bestial. On a vu
que le droit permet tout et justifie tout en démocratie totalitaire, comme les élections. Vous aurez la
guerre et la tyrannie, avec la bénédiction du clergé et du prolétariat électoral. Le virus puis le vaccin
puis la guerre – tout sera bon en démocratie pour justifier n’importe quelle horreur.

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Décadence morale et dépérissement démographique des peuples : retour sur les analyses d’Ibn Khaldun – Nicolas Bonnal

Un certain nombre de peuples occidentaux ou occidentalisés et pas forcément chrétiens sont en train de disparaître : effondrement moral, démographique, culturel, etc. ; la civilisation occidentale extermine. Voyons à nouveau Ibn Khaldun alors :

« Un peuple vaincu et soumis dépérit rapidement.

Lorsqu’un peuple s’est laissé dépouiller de son indépendance, il passe dans un état d’abattement qui le rend le serviteur du vainqueur, l’instrument de ses volontés, l’esclave qu’il doit nourrir. Alors il perd graduellement l’espoir d’une meilleure fortune. Or la propagation de l’espèce et l’accroissement de la population dépendent de la force et de l’activité que l’espérance communique à toutes les facultés (p.308) du corps. Quand les âmes s’engourdissent dans l’asservissement, et perdent l’espérance et jusqu’aux motifs d’espérer, l’esprit national s’éteint sous la domination de l’étranger, la civilisation recule, l’activité qui porte aux travaux lucratifs cesse tout à fait, le peuple, brisé par l’oppression, n’a plus la force de se défendre et devient l’esclave de chaque conquérant, la proie de chaque ambitieux. Voilà le sort qu’il doit subir, soit qu’il ait fondé un empire et atteint ainsi au terme de son progrès, soit qu’il n’ait rien accompli encore. L’état de servitude amène, si je ne me trompe, un autre résultat : l’homme est maître de sa personne, grâce au pouvoir que Dieu lui a délégué ; s’il se laisse enlever son autorité et détourner du but élevé qui lui est posé, il s’abandonne tellement à l’insouciance et à la paresse, qu’il ne recherche pas même les moyens de satisfaire aux exigences de la faim et de la soif. C’est là un fait dont les exemples ne manquent dans aucune classe de l’espèce humaine. Un changement semblable a lieu, dit-on, chez les animaux 1 carnassiers : ils ne s’accouplent point dans la captivité. Le peuple asservi continue ainsi à perdre son énergie et à dépérir jusqu’à ce qu’il disparaisse du monde. Au reste l’existence éternelle n’appartient qu’à Dieu seul. »

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Tradition apophatique: le théologien Dionysius l’Aréopagite – Daria Douguina

L’œuvre de ce célèbre théologien et mystique chrétien, dont les écrits sont entrés dans la tradition chrétienne sous le nom de Denys l’Aréopagite, constitue un phénomène unique dans l’histoire de la pensée philosophique et religieuse. Il a exercé une influence considérable sur l’ensemble de la philosophie chrétienne, en Orient et en Occident, et par conséquent, d’une manière ou d’une autre, sur la pensée philosophique moderne depuis le Moyen Âge, dans laquelle les Aréopagites ont joué un rôle très important.

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Entretien avec Alexandre Douguine, le philosophe « le plus dangereux d’Occident »

La tradition est un retour aux racines. Ce n’est pas un retour au passé mais une redécouverte de l’éternité. La modernité a commencé avec la négation de l’éternité. L’éternité n’existe pas pour elle-même. Il est essentiel de redécouvrir la dimension éternelle de l’être. L’éternité n’est pas non plus une durée indéfinie, c’est une autre dimension de l’être, perpendiculaire à la ligne du temps, à la fois verticale et transversale. Elle n’appartient pas seulement au passé mais aussi au présent et au futur. Il faut redécouvrir la dimension tri-dimensionnelle de l’être avec l’aide des poètes, des mystiques, des philosophes et des théologiens. Les comptables et les managers ne peuvent nous aider dans cette tâche. Faute de quoi, nous céderons aux injonctions mortifères de la civilisation moderne telle que la propose l’Occident.

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Anti-humanisme et dépopulation population : le mouvement « écologique » qui espère l’extinction de l’humanité

Des salles de réunion de la Silicon Valley aux communes rurales en passant par les départements de philosophie des universités, une idée apparemment inconcevable fait l’objet de discussions sérieuses : la fin du règne de l’humanité sur la Terre est imminente, et nous devrions nous en réjouir. Cette révolte contre l’humanité est encore assez récente pour paraître farfelue, mais elle s’est déjà répandue au-delà des franges du monde intellectuel et, dans les années et décennies à venir, elle a le potentiel de transformer la politique et la société en profondeur.

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