Grand succès pour le premier séminaire international de géopolitique « Geosophia »
Grand succès pour le premier séminaire international de géopolitique « Geosophia », qui s’est déroulé en Espagne du 17 au 19 mai 2025.
Durant trois jours, les formateurs ont dispensé les bases théoriques de la discipline géopolitique et leurs applications pratiques.
Dans une approche systémique et transdisciplinaire, ils ont relié l’étude de la géopolitique à la cybernétique, à la biopolitique, à l’économie, à la physique classique et quantique ainsi qu’à la métapolitique. Donnant ainsi aux participants aux cours, une vision intégrative et globale des enjeux contemporains.

À partir de ces fondamentaux, les formations et interventions ont éclairé les thèmes forts de l’actualité géopolitique tels que : les mutations contemporaines du choc trans-historique Thalassocratie vs Tellurocratie ; le retour du Césarisme politique en Occident ; le repli stratégique du globalisme politique sur l’Union européenne ; l’intégration géo-économique de l’Eurasie et les guerres le long du Rimland eurasiatique, les nouvelles guerres de religions, etc.

Au-delà de ces fondamentaux théoriques et pratiques, les formateurs ont exposé la manière dont les choix et orientations géopolitiques déterminent et impactent directement la vie des personnes et des sociétés dans des secteurs clefs comme la santé, la natalité ou la sécurité alimentaire et sanitaire.
Une large part des échanges avec le public a été consacrée aux stratégies de survie personnelle et collective envisageables dans une société européenne marquée par deux tendances majeures qui se renforcent l’une et l’autre de manière réflexive : l’effondrement des sociétés complexes et la montée du totalitarisme globaliste. Le globalisme politique cancérise les sociétés et les institutions européennes et prend appui sur la maladie qu’il génère lui-même pour renforcer son emprise sur les Européens. Il est indispensable pour les Européens de développer des stratégies de survie interne, mais aussi des scénarios de réseau et d’extraction hors de l’euro-zone qui va devenir toujours plus totalitaire et insécuritaire.

Enfin, un domaine essentiel du bilan géopolitique, trop souvent écarté par les analyses géopolitiques strictement matérialistes, a été largement et régulièrement traité au cours de cette série de formations : le rôle des visions du monde, des philosophies politiques, de la théopolitique et des représentations spirituelles dans le choc contemporain des puissances.
Une cartographie psychopolitique vient ici se superposer à celle plus classique de la lutte entre les puissances sur la scène du monde. Si la géopolitique appréhende les États et les civilisations comme des organismes humains collectifs, ces organismes sociaux ont logiquement un état d’esprit collectif spécifique. Cette analyse psychique des civilisations est essentielle pour appréhender les frontières spirituelles mouvantes, mais trans-générationnelles, qui parcourent la noosphère humaine.

Ainsi, au terme de ces trois jours de formations, les participants au séminaire Geosophia ont pu acquérir des connaissances essentielles dans un enseignement marqué par une approche post-matérialiste et spiritualiste, mais humaniste des questions géopolitiques. Comme en physique, une géopolitique quantique vient appuyer la géopolitique classique dans l’étude et l’analyse du réel dans toutes ses dimensions : du matériel au spirituel.
Le séminaire sera prochainement accessible dans notre offre de cours en ligne.
Pierre-Antoine Plaquevent, Philippe Bobola, Juan Antonio de Castro.