Maurice Bardèche et la terre promise – Nicolas Bonnal

« Car telle est, en vérité, la condition de l’homme après la déposition des patries. On soutient par pression les régimes qui ouvrent largement la cité à l’étranger. On exige que ces étrangers reçoivent les mêmes droits que les habitants du pays et on condamne solennellement toute tentative de discrimination. Puis on ne reconnaît pour régulière qu’une manière d’opiner purement numérique. Avec ce système, quelle cité ne sera pas, en un temps donné, soumise par une conquête pacifique, submergée par une occupation sans uniforme et offerte finalement au règne de l’étranger ? Le point final est atteint ici. Les différences nationales seront peu à peu laminées. La loi internationale s’installera d’autant mieux que la loi indigène n’aura plus de défenseurs. »

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Carl Schmitt et la résistance tellurique au système – Nicolas Bonnal

En ce qui concerne le catholicisme, qui grâce à Dieu n’est pas le marxisme, on voit bien que le but de réification et de destruction du monde par l’économie devenue folle n’a pas atteint son but. Et qu’il en faut encore pour en venir à bout de la vieille foi, dont on découvre que par sa démographie, son courage et son énergie spirituelle et tellurique, elle n’a pas fini de surprendre l’adversaire.

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Sur Michel Audiard et son antigaullisme – Nicolas Bonnal

Le 18 juin c’est le début d’un culte et d’une escroquerie à laquelle tous nos politiciens se sont ralliés, surtout les euro-mondialistes. On aura aussi diabolisé toute une partie (l’essentiel en fait) des Français promus collabos depuis le départ du Général.

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Marshall McLuhan et le nationalisme typographique – Nicolas Bonnal

McLuhan a été mal lu et oublié, mais on devrait au moins retenir cela de lui, qui n’est pas si éloigné du guénonisme et des penseurs traditionnels : l’imprimerie et le progrès technique en général ont profondément altéré depuis la Renaissance notre rapport à la réalité, à nous occidentaux. McLuhan voit dans la typographie la cause du développement de notre schizophrénie, puis du nationalisme (notamment littéraire et linguistique) et du progrès comme somme d’organisation, contrôles et d’aliénation moderne, celle qu’a recensé Foucault dans Surveiller et punir par exemple (ô cette description des collèges jésuitiques…).
Il est dommage qu’il ait omis de s’en prendre au protestantisme comme fruit de cette même imprimerie (le mythe de Faust y est lié, rappelle Guénon) et cause du grand chambardement moderne – et de guerres de religion qui ont liquidé les deux tiers de la population de l’Allemagne tout de même. Pensons-y à l’heure où l’informatique achève de nous rendre soumis, hébétés ou fous de contrôle et belliqueux, et de configurer le modèle du totalitarisme futuriste des écrivains de SF

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Cousteau et Rebatet, prophètes en prison- Nicolas Bonnal

Nous sommes en 1950. Pierre-Antoine Cousteau, frère du commandant, et Lucien Rebatet discutent en prison. On ne les a pas fusillés. La prison purifie et ouvre l’esprit des deux extrémistes, et ils comprennent d’un coup, comme un Tocqueville ou un Guénon, notre (fin du) monde à venir. En vérité c’est une apocalypse qui n’aura pas de fin. Trop de connerie et de ressources sont disponibles en dépit des guerres et du reset. Enfin, on verra. L’effondrement démographique et le grand remplacement feront le reste, en France surtout, qui reste avec l’Angleterre et loin devant l’Amérique le plus grand fouteur de merde sur cette planète.

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Tyler Durden et le triomphe de la Bête mondialiste – Nicolas Bonnal

« J’affirme qu’il n’y a pas de pays en Europe où l’administration publique ne soit devenue non seulement plus centralisée, mais plus inquisitive et plus détaillée ; partout elle pénètre plus avant que jadis dans les affaires privées ; elle règle à sa manière plus d’actions, et des actions plus petites, et elle s’établit davantage tous les jours à côté, autour et au-dessus de chaque individu, pour l’assister, le conseiller et le contraindre. »

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Julius Evola et la désintégration psychologique occidentale – Nicolas Bonnal

« Le résultat, c’est un nombre toujours croissant d’individus instables et informes, c’est l’invasion de ce qu’on peut appeler la race de l’homme fuyant. C’est une race qui mériterait d’être définie plus précisément que nous ne saurions le faire ici, et sans hésiter à recourir à des méthodes scientifiques, expérimentales. » « Le type d’homme dont nous parlons n’est pas seulement rétif à toute discipline intérieure, n’a pas seulement horreur de se mettre en face de lui-même, il est également incapable de tout engagement sérieux, incapable de suivre une orientation précise, de faire preuve de caractère. »

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Orson Welles et la nostalgie des origines – Nicolas Bonnal

La nostalgie de Welles s’est étendue à sa vie. Il est venu vivre en Espagne, dans l’Espagne franquiste qui enchante alors Hollywood et où même on laissa réaliser le très marxiste Spartacus (voir mon livre sur Kubrick où je décortique cette acrobatie). Après Franco il dira tel quel que la démocratie a détruit l’Espagne.

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L’Europe humiliée et déshonorée face à Trump et Poutine – Nicolas Bonnal

la gauche social-démocrate et le centrisme catho-bourgeois-cabri s’allient pour créer une nomenklatura génocidaire européenne et un troupeau de moutons qui a progressivement tout accepté : vivre sans eau, sans énergie, sans bagnole mais surtout pas sans vaccin et sans propagande. Comme dans les années quarante finalement. Le culte de la personnalité imposé par des médias fonctionnarisés fait le reste. En Amérique, on a une tradition d’information libertaire, survivaliste, antiétatique, antisocialiste, en Europe non. Donc on suit le train fou jusqu’à la mort.

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