La doctrine de la dette odieuse

Si un gouvernement démocratique s’endette contre l’intérêt de la population, cette dette peut être qualifiée d’odieuse, et être annulée ou répudiée, si elle remplit également la deuxième condition. Par conséquent, contrairement à une version erronée de cette doctrine, la dette odieuse ne concerne pas seulement les régimes dictatoriaux ou irréguliers.

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La fondation OSF, dirigée par le fils de George Soros, retire ses activités de l’Europe et annonce le licenciement de 40% de ses employés

L’organisation caritative Open Society Foundations (OSF), fondée par le milliardaire George Soros, retire la majeure partie de ses activités d’Europe. Dirigée depuis le mois de juin dernier par son fils Alexander, OSF a annoncé une « nouvelle orientation stratégique » pour « se concentrer sur d’autres parties du monde ». La décision sera accompagnée par le licenciement de 40% du personnel mondial de cette fondation. Si cela suscite la préoccupation de nombreuses Organisation non gouvernementales (ONG) des droits humains, certains ne manquent pas de s’en réjouir. 

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La super-crise mondiale arrivera comme prévu

La mise en œuvre de mesures antisociales en dehors du cœur du système capitaliste a longtemps permis aux dirigeants capitalistes d’atténuer les conflits sociaux dans le cœur même du système et de ralentir et modifier la lutte des classes. Comme l’a dit Cecil Rhodes à la fin du 19ème siècle, « soit vous devenez impérialistes, soit vous avez la guerre civile ». Et en effet, la phase impérialiste du capitalisme était une tentative d’éviter la guerre civile dans sa propre société en recourant à l’expansion extérieure. Mais le fait est que l’impérialisme était d’emblée limité par la taille de la planète

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Alain de Benoist : la France au milieu des émeutes

manifestent bien sûr un échec du multiculturalisme, mais s’en tenir là serait réducteur. Les violentes émeutes urbaines auxquelles nous assistons en ce moment témoignent aussi d’un pays divisé et fragmenté, non à cause des immigrés, mais en raison d’une idéologie dominante qui a substitué, dans la population générale, la loi du profit aux règles morales. Dans une société dominée par les valeurs marchandes, qui créent structurellement les conditions de la fragmentation et de la déliaison sociale, il ne faut pas s’étonner que personne ne se soucie du bien commun.

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L’art de l’auto-vassalisation : L’UE, ou comment à partir de grands pays réussir, ensemble, à en faire un petit

Il apparaît que les Américains nous piétinent, cela nous le savions, mais qu’en plus ils nous méprisent de nous laisser piétiner.

Un sursaut est nécessaire.

Il ne peut se faire dans la configuration politique actuelle car, la politique étrangère étant confisquée par le président et le président étant le président des bourgeois compradores, le peuple est par construction baisé, sodomisé.

Seul le peuple est porteur de la dignité, dépositaire de la fierté, les autres ne pensent qu’à une chose faire du Pognon.

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Comment la Commission trilatérale a façonné l’Occident contemporain

Lorsqu’ils ont créé la Commission trilatérale en 1973, les fondateurs David Rockefeller, Zbigniew Brzezisnki et George Franklin aspiraient à créer un organisme transnational pour consolider l’ordre international dirigé par les États-Unis et atténuer les tensions naissantes entre les membres de la « triade capitaliste » – formée par les États-Unis, l’Europe occidentale et le Japon – en raison de la croissance économique européenne et japonaise et de l’intensification de la concurrence intercapitaliste à la suite de la crise pétrolière.

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La guerre contre le monde multipolaire

On le voit, les arguments en faveur d’un ordre mondial multipolaire sont évidents. Ils auraient pu être développés sans peine dans les ministères des affaires étrangères de l’Allemagne, de la France ou de l’Italie. La raison pour laquelle cela ne s’est pas produit, pourquoi l’Europe n’a pas suivi une voie indépendante et s’est ralliée à une « grande stratégie » américaine qui aurait pu faire de l’Europe, une fois de plus, le champ de bataille d’une grande guerre, est déconcertante

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La guerre perpétuelle des États-Unis d’Amérique : Six questions importantes

L’ancien président américain Jimmy Carter a déclaré en 2018 qu’en Amérique [États-Unis], il y a eu 226 ans de guerres depuis son indépendance qui a eu lieu il y a 242 ans ne laissant ainsi que 16 ans de paix.

Depuis la Seconde Guerre mondiale, il y a eu 32 conflits militaires américains impliquant des dizaines de pays. Certains de ces conflits militaires durent depuis plus de vingt ans et d’autres se poursuivent encore.

En d’autres termes, les États-Unis sont un pays de guerre perpétuelle. La guerre est une activité humaine terriblement destructrice. Des millions d’êtres humains ont été sacrifiés. Des dizaines de billions de dollars de logements, d’écoles, d’usines, d’hôpitaux et d’autres infrastructures ont été détruits dans les pays qui ont été la cible d’attaques militaires américaines.

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Ni gauche, ni droite ? L’exemple d’un front transversal anti-ploutocratique

Bien que Rudi Dutschke soit toujours vénéré en tant que personne par ses héritiers rouges et verts, son profil politique s’est estompé. Il y a de bonnes raisons à cela : tout ce que le rebelle représentait est en contradiction avec l’idéologie de la gauche actuelle – et favoriserait la stratégie d’un éventuel front transversal.
Que peuvent bien dire les antifascistes d’aujourd’hui de l’offre de Dutschke à un « néonazi méprisant » – tout en méprisant les « institutions démocratiques librement élues » ? (…) Ils hurleraient sans doute et s’apprêteraient à leur tour à attaquer violemment Dutschke »

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