Cousteau et Rebatet, prophètes en prison- Nicolas Bonnal

Nous sommes en 1950. Pierre-Antoine Cousteau, frère du commandant, et Lucien Rebatet discutent en prison. On ne les a pas fusillés. La prison purifie et ouvre l’esprit des deux extrémistes, et ils comprennent d’un coup, comme un Tocqueville ou un Guénon, notre (fin du) monde à venir. En vérité c’est une apocalypse qui n’aura pas de fin. Trop de connerie et de ressources sont disponibles en dépit des guerres et du reset. Enfin, on verra. L’effondrement démographique et le grand remplacement feront le reste, en France surtout, qui reste avec l’Angleterre et loin devant l’Amérique le plus grand fouteur de merde sur cette planète.

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Julius Evola et la désintégration psychologique occidentale – Nicolas Bonnal

« Le résultat, c’est un nombre toujours croissant d’individus instables et informes, c’est l’invasion de ce qu’on peut appeler la race de l’homme fuyant. C’est une race qui mériterait d’être définie plus précisément que nous ne saurions le faire ici, et sans hésiter à recourir à des méthodes scientifiques, expérimentales. » « Le type d’homme dont nous parlons n’est pas seulement rétif à toute discipline intérieure, n’a pas seulement horreur de se mettre en face de lui-même, il est également incapable de tout engagement sérieux, incapable de suivre une orientation précise, de faire preuve de caractère. »

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Tellurisme, grande santé et re-production de la vie – Nicolas Bonnal

On va reparler de Spengler mais je voudrais faire quelques rappels pour expliquer pourquoi les Européens agonisent depuis longtemps. Nietzsche en a parlé, et Yockey et Drieu… les grands penseurs enracinés américains (Madison Grant notamment) ont aussi vu ce risque : la liquidation du paysan-soldat républicain heureux dans le monde de la ville, de la consommation et de l’industrie.

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Le dernier safari et les fourmis blanches – Nicolas Bonnal

« Les « Hommes-Fourmis », c’étaient tous ceux qui achètent et vendent jusqu’au jour de leur mort où on les met au cimetière, en rangées, parmi les autres « Hommes-Fourmis » morts avant eux. Les seuls indigènes qu’ils connaissent, les « Hommes-Fourmis », ce sont leurs cuisiniers, bien que peu d’entre eux soient même capables de leur parler seulement. »

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Révolte contre le monde postmoderne (2009) – Nicolas Bonnal

Si j’en reste à ma notion personnelle, que je n’impose à personne, de révolte évolienne contre ce monde du néant absolu et relatif, je vois les contenus suivants : continuer d’écrire ; continuer de lire, d’écouter (ou d’en jouer) de la musique ; danser, faire du sport, continuer de fréquenter les têtes conscientes, même si l’on se fait un peu de mal à force – et qu’elles se raréfient dangereusement) ; aller vers ce qui reste de nature ; pratiquer la révolution froide de Houellebecq en refusant par exemple de consommer; fuir, là-bas fuir, autant que je le peux. Et mépriser, aussi mépriser mais jusqu’à l’ignorance de l’infra-humanité coprophage qui m’entoure. Car je n’ai plus de temps à perdre. Jamais le mens sana in corpore sano ne m’aura semblé si vrai, à une époque de vide intellectuel et d’obésité corporelle. A une époque où l’on n’a plus d’hommes au milieu des ruines, mais des touristes au milieu des ruines. Nous n’avons d’autre choix alors : les temps sont mous, devenons durs.

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L’inutilité de la démocratie en Occident ou de la divine surprise

Peut-on espérer des réformes civilisationnelles de premier ordre dans des domaines tels que ceux de l’immigration, de l’éducation sexuelle et du dressage mental de nos enfants, de la distribution des richesses ou de l’éloignement des idéologies mortifères – comme l’écologisme ou le féminisme – par la voie électorale ? Ma vision de l’avenir démocratique des peuples occidentaux, blancs à l’origine, est absolument pessimiste. Quand je mets en regard l’accès aux mandats politiques de quelques personnalités avec leurs capacités réelles à faire rebrousser aux peuples européens le chemin qui les mène à leur suicide, je pense sincèrement que ces derniers n’ont aucun espoir de survivre

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Maurice Bardèche et la race à prix unique – Nicolas Bonnal

« La Personne Humaine est, en outre, habituellement munie d’un passeport international, d’une autorisation d’exportation, d’une dispense d’impôt et du droit de réquisitionner les appartements. Ajoutons que la Personne Humaine ainsi définie est tout spécialement dépositaire de la conscience universelle : elle en est, pour ainsi dire, le vase d’élection. Elle possède pour cela des organes d’une sensibilité exquise qui manquent aux autres hommes : ainsi dans le pays où elle vient d’arriver, elle désigne avec sûreté les véritables patriotes et détecte à une grande distance les organismes réfractaires aux vibrations de la conscience universelle. »

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