Le 16 janvier, se disant « interpellé » par le faible taux de fécondité de 1,8 enfant par femme cependant que « le taux de désir d’enfant s’établit à 2,3 », Emmanuel Macron avait déjà évoqué sa volonté de « générer une natalité dynamique » et d’ainsi renverser la tendance puisque, en 2022, l’INSEE n’avait enregistré que 490 973 naissances enfants présentés comme « nés de parents français » contre 626 821 en 2000. Le 8 mai dans le magazine Elle, le même président qui rêve d’envoyer de jeunes Français (et futurs pères) se faire tuer en Ukraine est revenu sur cette situation catastrophique, qu’il impute en priorité au fait que nous aurions « structurellement un problème d’offre médicale » car, a-t-il déclaré, « il ne faut pas culpabiliser celles qui ne veulent pas avoir d’enfants, mais il ne faut pas que la mauvaise organisation de notre société empêche des femmes, des familles d’en avoir si elles le souhaitent ».
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