Saint-Exupéry contre la vie ordinaire
Écrivain rarement relu car incompris et saccagé à l’école, Antoine de Saint-Exupéry nous donnait pourtant une bonne vision du monde moderne dans Terre des Hommes.
Lire la suiteÉcrivain rarement relu car incompris et saccagé à l’école, Antoine de Saint-Exupéry nous donnait pourtant une bonne vision du monde moderne dans Terre des Hommes.
Lire la suiteC’est le fardeau de la personnalité qui va apparaître, dont parlera plus tard Pearson, et dont se
moquera Nietzsche dans son Zarathoustra. Debord évoquera ce conglomérat de solitudes sans
illusions que nous sommes devenus. Tout cela se termine par une destruction – destruction ou
anéantissement ? – de la démographie européenne qui aujourd’hui s’exporte au reste du monde
Certaines et certains croient que la Russie est impopulaire du fait de l’acharnement américain. Rien
n’est plus faux : l’Europe a toujours voulu plus ou moins la guerre (France, Allemagne, Autriche,
Angleterre), ou victime à l’Est de l’Empire russe ou du communisme, et cela ne s’efface pas comme
ça.
Un qui avait tout compris est Dostoïevski.
Ce texte est extrait d’un chapitre de notre deuxième livre sur Tolkien (Ed. Avatar). Le premier édité
aux Belles Lettres fut traduit et publié en Russie en 2002.
But it is the aeroplane of war that is the real villain. (Mais c'est l'avion de guerre qui est ici le vrai
méchant.) – Tolkien
Nous sommes la civilisation de la destruction du monde. – Philippe Grasset
Comme Bernanos combat les robots. Le mot « robot » revient trente-sept fois dans
Bagatelles pour un massacre, ce qui est énorme. Car comme je l’ai montré ce que combat Céline… Les robots ne se révoltent pas. Asimov avait raison : donc on a transformé les gens en robots, ce qui
était facile, reconnaissons-le.
dans les Pamphlets c’est le monde moderne
Les clergés païens de jadis savaient mieux que Bergoglio comment l’encadrer, nos écrivains
aussi puisque le plus grand d’entre eux, Chrétien de Troyes consacra son meilleur roman à cette
canicule, et au chevalier au lion (ou au chien) qui l’accompagne.
De Gaulle était, dans ses goûts artistiques, un « ancien » ; il
écrivait comme Chateaubriand, goûtait la prose classique d’un
Mauriac bien davantage que celle torrentielle de son ministre de la
Culture ; il préférait Poussin à Picasso, Bach à Stockhausen. La
France était pour lui l’héritière de l’Italie de la Renaissance, et de la
conception grecque de la beauté. Malraux, lui, était un « moderne »
; hormis quelques génies exceptionnels (Vermeer, Goya,
Rembrandt), il rejetait en vrac l’héritage classique de la
Renaissance, et lui préférait ce qu’il appelait « le grand style de
l’humanité », qu’il retrouvait en Afrique, en Asie, au Japon, en
Amérique précolombienne. Il jetait pardessus bord la conception
gréco-latine de la beauté et de la représentation
Après avoir tué l’été dernier la journaliste Daria Douguina(2), fille d’Alexandre Douguine, puis le blogueur Maxime Fomine (dit Vladen Tatarsky) le mois dernier, c’est cette fois-ci une figure encore plus iconique que les terroristes de l’Internationale bandériste ont cherché à éliminer en s’en prenant à l’écrivain-combattant Zakhar Prilepine.
Lire la suitele membre de cette famille d’écrivains qui s’est révélé être le plus définitivement convaincu de l’importance principielle et eschatologique de la Chine, au point d’en maîtriser singulièrement la langue et les signes, c’est bien Ezra Pound.
Lire la suiteLe nationalisme moderne a puisé ses sources les plus magiques dans le romantisme et ses matins de magicien. Ces révolutions nationales se heurtèrent toutes à la loi d’airain du capitalisme ou des bureaucraties impériales, mais elles inspireront de loin l’histoire du XXème siècle et son socialisme magique. L’appel à l’irrationnel est une donnée essentielle de ce mouvement.
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