Le Colonel et sénateur américain Richard Black : « En Syrie nous avons toujours travaillé avec les terroristes. »

le président Poutine a fait un effort désespéré pour arrêter la marche vers la guerre en décembre 2021. Il est allé jusqu’à mettre des propositions écrites spécifiques sur la table avec l’OTAN, des propositions de paix pour désamorcer ce qui se passait. Parce qu’à ce stade, l’Ukraine massait des troupes pour attaquer le Donbass. Et donc, il essayait d’éviter cela. Il ne voulait pas la guerre. Et l’OTAN a simplement rejeté ces propositions ; ne les ont jamais prises au sérieux, n’ont jamais entamé de négociations sérieuses.À ce moment-là, Poutine voyant que des Ukrainiens armés, avec des armes pour tuer les troupes russes étaient littéralement à leurs frontières, a décidé qu’il devait frapper en premier.

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Relations internationales : le réalisme politique de Marine Le Pen

« Je considère qu’à chaque fois que l’on rompt les relations diplomatiques avec un pays, on devient aveugle. (…) J’avais d’ailleurs regretté – j’assume tout à fait cette position – la rupture des relations diplomatiques avec la Syrie, qui nous a aveuglée, notamment dans le domaine de la lutte contre le « terrorisme islamiste ». Concernant la Russie, la candidate du RN a déclaré qu’une fois la guerre en Ukraine terminée, elle souhaitait « un rapprochement stratégique entre l’OTAN et la Russie ». Elle a également indiqué au passage sa crainte de voir une alliance émerger entre Poutine et la Chine.

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Ukraine, Russie, Syrie… Appréhender l’échiquier mondial – Claude Janvier

La Syrie posséderait les plus grandes réserves de pétrole off-shore en Méditerranée, avec 2,5 milliards de barils, soit les plus importantes de tous les voisins à exception de l’Irak. Les Occidentaux de ce fait, et derrière eux l’oligarchie financière mondiale « libérale », tentent par tous les moyens, depuis 2011, de faire tomber le régime syrien en multipliant les provocations, la guerre civile, les menaces, les mesures de rétorsion et les attaques sous faux drapeau. Voilà donc à quoi sert l’Ukraine : A tenter d’inféoder la Russie à l’oligarchie financière « libérale » et à la faire plier sur le dossier syrien. Voilà ce qui se négocie en sous main. Si c’est bien le cas, on le saura vite, soit par l’ouverture d’un nouveau conflit en Syrie, soit par par une impossibilité de solutionner le conflit Ukrainien.

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Assad à Poutine : la Russie ne se défend pas seulement, mais défend le monde aussi

Le président al-Assad a souligné que « la Syrie se tient aux côtés de la Fédération de Russie, parce que la Russie a le droit de faire face à l’élargissement de l’OTAN qui est devenu une menace pour le monde entier et un outil pour réaliser les politiques irresponsables des pays occidentaux qui portent atteinte à la stabilité dans le monde ».

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Erdogan face à son destin

Depuis le début de la guerre contre la Syrie en 2011, Recep Tayyip Erdogan, en tant que Premier ministre (2003-2014) et Président de la République de Turquie (depuis 2014) a engagé son pays, aux côtés, entre autres, des États-Unis, de l’Arabie saoudite et d’Israël, dans une guerre, par l’intermédiaire de groupes terroristes qu’il soutient, abrite et arme. En tant que membre de l’OTAN, la Turquie a offert son plein soutien à la coalition occidentale, sous l’autorité des États-Unis, dans la tentative de démembrement du Levant, conformément à l’application du plan israélien Oded Yinon[i]. La déstabilisation de la Syrie est, du point de vue de l’expansionniste Erdogan, une opportunité de se tailler une part du territoire du pays du Cham.

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