Jean-Luc Godard et le crépuscule des dieux – Nicolas Bonnal

Godard pour moi n’a existé que dans les années soixante, au temps de la splendeur de Bardot, de Belmondo, de Marina Vlady. On vit à l’heure de la Conquête du cool décrit par Frank, et Godard incarne à la fois une révolte formelle – qui a totalement disparu depuis du cinéma – et politique, une révolte proche dans l’esprit de celle des situationnistes. En quelques films il remet en cause la réalité de la France bourgeoise, consumériste et gaulliste – et ne propose rien. Quand il va proposer quelque chose (la Chine maoïste, les BBlack panthers, etc.), il va sombrer.

Lire la suite

De Macron à Mitterrand : remarques sur la dictature pérenne du parti socialiste en France – Nicolas Bonnal

Quelques analystes de papier-mâché vantaient la disparition du parti socialiste en France. En réalité il est puissant comme jamais, en France, en Allemagne ou en Amérique. Car le parti socialiste ou la social-démocratie est le parti de la Fin des Temps, le parti de l’Etat omniprésent et forcené, et de la guerre éternelle. Le PS en France comme le SPD en Allemagne ou le parti démocrate en Amérique constituent aussi l’armature de l’État profond de ces malheureux pays et il semble qu’ils agissent comme une tunique de Nessus dont on ne puisse jamais se débarrasser. C’est que la masse des cancres vote pour eux et que la droite crève.

Lire la suite

Tocqueville et Thucydide face au bellicisme démocratique/occidental/thalassocratique – Nicolas Bonnal

Dans sa guerre du Péloponnèse, Thucydide raconte la Guerre de Trente ans menée par les Athéniens contre le reste de la Grèce et, s’ils l’avaient pu, contre le reste du monde. Thucydide cite au livre II (chapitres XXXV-XL) les grandes lignes du discours du stratège Périclès, qui convainc son peuple de démarrer la guerre. J’en cite les principaux points, où Périclès ne cesse de marteler son message : la supériorité ontologique de la démocratie qui lui fait un devoir d’éliminer tout adversaire.

Lire la suite

L’effondrement de l’Union soviétique a produit une confusion géopolitique monumentale – Nicolas Bonnal

C’est ce que Brzezinski appelle la tête de pont démocratique. L’Union européenne qui est ouvertement la marionnette des Bilderbergs et de l’OTAN a besoin d’une “Europe ouverte” comme Soros a pathétiquement besoin d’une société ouverte. Simple pièce – ou pion – de l’ordre mondial, une Europe vieillissante sera démographiquement submergée par l’Asie et l’Afrique. Mais cela n’a pas d’importance, puisque nos populations avancent les yeux grands fermés…

Lire la suite

Guy Debord et le « despotisme peu éclairé » de notre apocalypse démocratique – Nicolas Bonnal

« L’imbécillité croit que tout est clair, quand la télévision a montré une belle image, et l’a commentée d’un hardi mensonge. La demi-élite se contente de savoir que presque tout est commenté d’un hardi mensonge. La demi-élite se contente de savoir que presque tout est obscur, ambivalent, « monté » en fonction de codes inconnus. Une élite plus fermée voudrait savoir le vrai, très malaisé à distinguer clairement dans chaque cas singulier, malgré toutes les données réservées et les confidences dont elle peut disposer. C’est pourquoi elle aimerait connaître la méthode de la vérité, quoique chez elle cet amour reste généralement malheureux. »

Lire la suite

Ecolo-nazisme et mise en place du plan Morgenthau en Allemagne – Nicolas Bonnal

Les gouvernements européens sont de bons élèves : voir Madrid sans air conditionné et sans lumière (par 34° nocturnes) en ce moment. Ils ont été sélectionnés et l’extrême-droite comme l’extrême-gauche fournissent des oppositions contrôlées particulièrement risibles, notamment en France. On peut voter centre-droit ou centre-gauche on aura les mêmes effets : le contrôle total et totalitaire de l’élite américaine et anglo-saxonne sur une Europe en perdition. On fait confiance à la presse et à la télé pour maintenir une population infantile, vieillie, avilie et abrutie sous l’éteignoir.

Lire la suite

Couple franco-allemand : quand Himmler écrit à de Gaulle – par Nicolas Bonnal

Le couple franco-allemand est brinquebalant mais terriblement totalitaire et belliqueux. Rien ne l’arrêtera dans sa volonté de faire souffrir ses propres populations (les « peuples » ayant disparu) ou de guerroyer pour l’occident, notion nazie utilisée par Rebatet dans ses Décombres.

Voyons alors d’où peut lui venir une telle volonté de nuire et de détruire à ce couple maudit.

Lire la suite

De la pleurnicherie humanitaire à la mission génocidaire occidentale – Nicolas Bonnal

La pleurnicherie humanitaire c’est aussi l’arme pour repeupler l’Europe ou ce qu’il en reste (ce n’est pas que les vieux machins imbibés de télé que nous sommes devenus m’inspirent de la pitié, mais…). Merkel a commencé par pleurnicher avant de faire rentrer deux millions de migrants dont 12% ont obtenu un travail. On ne parlera pas du reste. Il faut trouver un bon sujet de pleuraison, si j’ose dire, mot qui remplace la raison : tout sera bon pour incriminer le petit homme blanc (le juif du vingt-et-unième siècle, dit justement Jonah Goldberg dans son étude magistrale sur le fascisme libéral) qui est de trop sur cette terre et lui reprocher sa simple existence. Les gouvernements européens, tous de centre-gauche au service des oligarques américains, se doivent donc de réduire leur stock de populations à seule fin (faim) de satisfaire les agents malthusiens de nos élites enturbannées.

Lire la suite