Comment l’occident zombie survit à sa mort – Nicolas Bonnal (2017)

Qu’est-ce qui n’est pas mort en Occident ?  Qu’est-ce qui ne relève pas encore du phénomène zombi ? Les économies hallucinées (James Kunstler), les cent mille milliards  de dettes qui ne terrorisent que les naïfs (on ira tous à un million de milliards de $, imprimez !), les nations abolies, fusionnées, les peuples remplacés ou stérilisés, les religions profanées, tout en fait, y compris la terre et son atmosphère (voyez comment vivent la Chine ou l’Inde de notre René Guénon pour rire un peu), relève de la parodie, de la mort défigurée et du mort-vivant.

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Elections et centrisme exterminateur – Nicolas Bonnal

Il faut gouverner au centre et il faut diaboliser le reste, le rejeter dans les limbes. On en revient comme toujours aux années Giscard, ce vrai inspirateur de Macron, bien plus que l’autre initié Mitterrand. Ce qui est gentil, ce qui est bon, ce qui est catho-crétin-démocrate et petit vieux, libéral-social-mondial à la sauce Draghi, et UDF au bon vieux sens du terme, c’est Macron, Sunak, Biden, Leyen et tout le reste. Scholz sera remplacé par la catho CDU qui sera encore plus centriste que lui.

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Marx et le devenir mongol de la globalisation – Nicolas Bonnal

Les Mongols rêvaient eux de créer un désert chinois (lire et relire l’éternel René Grousset, bible de Borges) et parlaient des populations à exterminer comme d’insectes. Et les nobles écossais ou spéculateurs londoniens chassèrent des dizaines de milliers de Gaëls de leurs Highlands pour créer ces réserves de chasse qui font rêver les plus riches et les ex-touristes trop romantiques. De même la Patagonie et les grands territoires britanniques de la couronne toujours maîtresse du monde (Canada, Australie, Nouvelle-Zélande) vont d’ici peu être encore plus vides qu’à l’accoutumée. C’est Hitler qui parle du devoir de dépeupler dans un livre célèbre et ce ne sont pas nos champions allemands, suisses (Ursula, Klaus, leur montagne magique) ou américains (Hitler donne dans « Mein Kampf » en exemple l’eugénisme US pratiqué par la dynastie Gates) qui iront le contredire.

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Blocs continentaux versus hégémonisme océanique – La dialectique géopolitique

Pour s’affirmer comme la puissance régionale, Rome est contrainte de sortir de la péninsule italienne et d’affronter Carthage, tout comme la Russie est sortie de ses frontières pour affronter l’OTAN en Ukraine. Dans les deux cas, la guerre était inéluctable. Car, de deux choses l’une, soit la puissance terrestre demeure dans ses frontières et laisse venir la puissance maritime l’attaquer sur son territoire, au risque d’être acculée voire de disparaître, soit elle se projette militairement pour sanctuariser une zone d’influence plus large qui constituera une protection durable.

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La Russie poursuit avec sérénité ses activités

Alors que les classes politiques françaises et allemandes entrent dans une période de turbulences économiques et politiques et que la contestation des exécutifs en place semble bien prendre de l’ampleur si l’on en croit les résultats des élections européennes, la Russie poursuit avec sérénité ses activités économiques, diplomatiques et socio-culturelles.

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Thierry Meyssan et le super-Etat européen – Nicolas Bonnal

 L’Histoire de l’UE est déjà écrite. Ce qui est merveilleux avec ce projet, c’est qu’au fur et à mesure qu’il s’accomplit, on découvre pourquoi Bruxelles a imposé des règles et des faits qui n’avaient aucun sens lorsqu’ils ont été arrêtés, mais en prennent un désormais.

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L’UE veut sa guerre pour verrouiller sa dictature – Nicolas Bonnal

Le virage totalitaire de l’UE est ancien, il colle même à son ADN, et De Gaulle l’avait pressenti au moment de la commission Hallstein. Jusque-là elle a été lente cette Europe pantagruélique et elle découvre comme Tocqueville que le meilleur moyen d’établir sa dictature est la guerre 

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