A chaque crise, l’argent public est massivement transféré au secteur privé

Pour sauver nos démocraties, la démarche essentielle reste celle de faire ce pas de côté, même en pleine crise, et de réfléchir à ce qui se déroule sous nos yeux: un transfert inouï de richesses prélevées sur les populations pour «régler la note» de situations, que le contribuable n’a jamais lui-même provoquées, mais dont il est le bailleur forcé. Où s’arrêtera ce processus de prédation qui affaiblit les démocraties? Quelle sera la prochaine crise obligeant les contribuables à donner ce qu’ils ont et ce qu’ils n’ont pas? Combien va-t-on prélever la prochaine fois? Dans les poches de quel secteur ces «milliards sans retour» finiront-ils cette fois?

L’Occident décline face au reste du monde. Sa chute se produit au gré de ces crises et de ces ponctions systématiques, qui exacerbent toujours plus les tensions sociales et la perte de confiance dans les institutions.

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Le paradoxe boursier- réflexion matinale

Il est à peu près indéniable que la France réelle connaît un effondrement dans tous les domaines. Et pourtant, par delà ce naufrage avéré, global, la bourse pulvérise tous les records. A la vue de ce paradoxe, il pourrait sembler que la finance prospère sur le malheur collectif et la désintégration de la nation et de la démocratie.

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Romain Rolland : Un écrivain dont la pertinence est plus grande que jamais

Romain Rolland en 1933 :

« De même que dans les guerres de l’avenir, tous écoperont, et les civils, et les femmes, et les vieillards, les impotents et les enfants – de même dans la prison modèle du capitalisme international, chacun aura son numéro, on ne tolérera plus un seul indépendant… Oh ! sans violence ! Le mécanisme sera si parfait qu’il n’y aura de choix que de s’y soumettre ou de mourir de faim. Libertés de presse et d’opinion seront des chimères de l’ancien temps. Et plus un pays où échapper à l’oppression des autres. Les mailles du filet se resserrent peu à peu autour de la terre.i »

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L’antidote au chaos existe : le voici

La vie est une guerre. Parfois nous gagnons nos batailles, parfois non. Nous nous battons contre le monde pour garder la foi, pour maintenir les familles unies, pour payer les factures et pour faire fonctionner les véhicules. Il semble souvent que la guerre de la vie d’un homme soit simplement un combat sans fin contre l’entropie, le chaos et la décadence.

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Contribution à la “semaine libertarienne”: économie de marché, capitalisme…quelques définitions – Edouard Husson

vec Palma, nous avons montré combien l’abolition forcée du bimétallisme par l’Angleterre, en 1820, au profit du seul étalon-or, a été néfaste pour l’économie. En effet, l’argent-métal servait aux échanges de proximité, à ce que Braudel appelle l’économie de marché, stricto sensu; tandis que l’or servait aux échanges économiques de grande distance et à une épargne de longue durée. Le vote du Parlement britannique a littéralement asséché l’économie de proximité et l’a mise à la merci du grand capitalisme. Marx remarque la première crise économique moderne, celle de 1825. Mais le barbu se trompe en la désignant comme une crise se “surproduction”; c’est en fait une crise de rareté monétaire!  Le drame du XIXè siècle, c’est l’abandon généralisé de l’étalon-argent sous pression britannique. Cela va des crises cycliques que connaît le capitalisme naissant aux bouleversements dramatiques en Asie où, pour compenser le drainage de leur or par les Anglais, les Indiens vident la Chine de son argent, ne lui laissant que sa monnaie de nickel et la pauvreté. Contrairement à ce que raconte Lénine, l’impérialisme n’est pas le produit du “capitalisme” mais de la distorsion, forcée par la puissance britannique, du système plurimétallique naturel.

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Allianz l’assureur malveillant ? Claude Janvier

Vous noterez que toutes les manifestations pointées par Allianz ne sont pas l’œuvre du hasard, mais bien de l’incurie de certains gouvernements qui au lieu, de résoudre les situations ne cessent de l’envenimer. Bienvenue dans le monde fantastique des marchands de chaos. Une société dystopique nous attend. En gros, on ne peut rien solutionner, il faut s’attendre au pire et donc assurez-vous chez nous de préférence, nous vous ferons des contrats aux petits oignons. Quel altruisme !

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GPA (Gestation pour autrui) et trafic humain en Ukraine. Le scandale Biotexcom

Alors que l’Ukraine est sous les bombes, une agence de GPA (Gestation pour autrui) ose profiter des circonstances pour diffuser une vidéo « publicitaire » : elle consiste à vanter son efficacité à déplacer des dizaines de nouveaux-nés et, littéralement, à les stocker dans un sous-sol.

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Karl Polanyi et la destruction du monde par le marché – Nicolas Bonnal

La destruction créatrice du monde moderne (lisez les descriptions épouvantées de Tocqueville à Manchester : il parle de labyrinthe infect, d’asile de la misère, de Styx de ce nouvel enfer) est une blague ; le monde moderne est une destruction destructrice (« lumpenprolétariat de tous les pays, unissez-vous par le MC Do et Walt Disney ! »). Voyez ce qui arrive dans ce monde où tout le monde devient obèse, abruti, technophile, sauf une minorité de classe moyenne encore ouverte et cultivée, en voie de paupérisation et de remplacement sur ordre. Le capital mondialisé se sert de cette planète comme un champ utilitaire, il élimine les peuples et détruit leurs cultures partout, et puis rien d’autre.

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De Pétain à Macron : Bernanos contre leur France robotisée – Nicolas Bonnal

« Des millions et des millions d’hommes ne croyaient plus à la liberté, c’est-à-dire qu’ils ne l’aimaient
plus, ils ne la sentaient plus nécessaire, ils y avaient seulement leurs habitudes, et il leur suffisait d’en
parler le langage. Depuis longtemps, l’État se fortifiait de tout ce qu’ils abandonnaient de plein gré.
Ils n’avaient que le mot de révolution à la bouche, mais ce mot de révolution, par une comique
chinoiserie du vocabulaire, signifiait la Révolution Socialiste, c’est-à-dire le triomphal et définitif
avènement de l’État, la Raison d’État couronnant aussi l’édifice économique… »

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