La marche vers la mer de Sherman et l’American Way of War

La tristement célèbre marche vers la mer (March to the Sea) du général William T. Sherman qui se déroule à la fin de l’année 1864 (15 novembre- 21 décembre) entre Atlanta et Savannah, si elle est immortalisée par le cinéma dans « Autant en emporte le vent », elle constitue un « crime de guerre » à grande échelle exécuté par l’armée américaine avec l’assentiment du président Lincoln. 

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La guerre américano-espagnole de 1898 ou l’avènement de l’empire des États-Unis

Peu connue, la guerre américano-espagnole de 1898 marque pourtant le début d’un empire américain sur deux océans qui permet à la jeune république de s’insérer dans le jeu géopolitique du XIXe siècle puis de s’imposer comme puissance hégémonique à la fin du siècle suivant.

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17 décembre 1862 : le général Grant expulse les trafiquants juifs de coton du Tennessee, du Mississippi et du Kentucky

Le 17 décembre 1862, par son ordonnance générale N°11, le général Ulysses S. Grant prenait des dispositions pour expulser des Juifs des zones sous son contrôle dans le Tennessee, le Mississippi et le Kentucky pour mettre un terme au développement du commerce illicite du coton et à la corruption de ses officiers.

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Notre-Dame de Paris : quelques rappels de chimie, physique et géométrie – Avril 2019

il est totalement déraisonnable de penser que de grosses poutres en chêne puissent s’enflammer accidentellement à cause d’un mégot ou d’une étincelle électrique, et se consumer à grande vitesse. Autrement dit, l’incendie de Notre-Dame ne peut pas avoir été accidentel, malgré les premières affirmations des autorités, qui sont au choix totalement incompétentes ou… pire. D’ailleurs, avec une forme de prudence qui s’apparente à de la politesse, l’ancien architecte en chef des monuments historiques Benjamin Mouton, en charge de la cathédrale jusqu’en 2013, s’est dit “stupéfait” de cet incendie, en ajoutant qu’ “il faut une vraie charge calorifique au départ pour lancer un tel sinistre. Le chêne est un bois particulièrement résistant.“

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Assemblées politiques avant 1789 :comment le peuple français était associé aux décisions gouvernementales

On croit assez généralement que, du 5 mai 1789, jour de la réunion des États-Généraux à Versailles et qui déboucha sur la suppression des trois ordres ainsi que l’avènement d’une Assemblée constituante, date la participation du peuple français à son gouvernement. Or, tandis que dès les temps les plus reculés, la Gaule se dotait d’assemblées délibérant sur les intérêts généraux des diverses cités, la France mérovingienne, puis celle de Charlemagne et de Saint-Louis, associa le peuple dans les décisions gouvernementales, avant la constitution effective des États-Généraux dès 1302.

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Pie IX et la théorie chrétienne de la conspiration – Nicolas Bonnal

« … la licence effrénée et l’audace des passions perverses, élevaient de jour en jour une tête plus menaçante ; les ennemis de Dieu et des hommes enflammés du désir insatiable de tout dominer, de tout dévaster, de tout détruire, n’avaient plus d’autre pensée que de fouler aux pieds les lois divines et humaines pour satisfaire leurs passions. De là ces machinations ourdies d’abord dans l’ombre, puis bientôt éclatant en public, ensanglantant les rues, multipliant des sacrilèges à jamais déplorables, et se portant contre Nous, dans le palais du Quirinal, à une violence jusqu’alors inconnue. »

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Entre désespoir et décadence : Pierre Drieu La Rochelle et la démission française – Nicolas Bonnal

J’avais raison de dire il y a quelques années que les Français étaient devenus un peuple triste, qui n’aimait
plus la vie. Ils aiment la pêche à la ligne, l’auto en famille, la cuisine, Ce n’est pas la vie. Ils ne sont pas
lâches, mais pires; ils sont ternes, mornes, indifférents. Ils souhaitent obscurément d’en finir, mais ne
feront rien pour que ça aille plus vite.

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Roosevelt et de Gaulle: la diplomatie américaine de 1940 à nos jours -Diplomatie et cour de récréation

Relisant l’excellente biographie que Jean Lacouture a consacré au général de Gaulle 1, nous
sommes frappés par les similitudes de la politique du gouvernement américain envers la France
libre avec le comportement de la « diplomatie » U.S. contemporaine.

Lacouture considère que l’attitude américaine envers de Gaulle et le Comité National Français 2
puis le Comité Français de Libération Nationale 3 est en grande partie le fait de la psychologie
propre à Franklin Delanoe Roosevelt, assez enclin aux jugements à l’emporte-pièce, fondés sur
des à-priori, alimentés par des informations de seconde main et dédaigneux des éléments qui
pourraient perturber ses convictions quand les faits contredisent sa vision théorique.
Pour nous, qui avons devant nos yeux l’erratique politique internationale américaine, au moins
depuis le 11 septembre, l’étude de l’attitude de Roosevelt envers de Gaulle apporte un
enseignement plus… général.

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