Sur Nietzsche et sa russophilie paradoxale – Nicolas Bonnal

Tout l’Occident n’a plus ces instincts d’où naissent les institutions, d’où naît l’avenir : rien n’est peut-être en opposition plus absolue à son « esprit moderne ». On vit pour aujourd’hui, on vit très vite, — on vit sans aucune responsabilité : c’est précisément ce que l’on appelle « liberté ».

Lire la suite

« Si peu de destinée dans le regard » : De Gaulle et la fin des Français – Nicolas Bonnal

Freud qui annonçait même, à cause du développement de la culture, la disparition démographique des races les plus évoluées… Plus personne n’a rien à foutre de rien, à commencer par ce pape et son troupeau de fidèles bidules et tièdes. Les communistes, les socialistes, les nationalistes ? Laisse tomber ! Il ne reste que le fric, mais il permet de se payer de moins en moins de choses. (…) les joyeux débuts du bobo planétaire et jouisseur (…)

Lire la suite

Le dernier homme et la critique nietzschéenne de l’Etat moderne – Nicolas Bonnal

Nietzsche prévoit non pas le grand remplacement mais le grand rétrécissement mental, spirituel et cérébral : « La terre sera alors devenue plus petite, et sur elle sautillera le dernier homme, qui rapetisse tout. Sa race est indestructible comme celle du puceron ; le dernier homme vit le plus longtemps. « Nous avons inventé le bonheur, » – disent les derniers hommes, et ils clignent de l’œil. Ils ont abandonné les contrées où il était dur de vivre : car on a besoin de chaleur. On aime encore son voisin et l’on se frotte à lui : car on a besoin de chaleur. »

Lire la suite

La présidence Macron et la dé-civilisation française – Nicolas Bonnal

L’Etat romain dégénéré a créé le citoyen idiot (tonto) dont a parlé Ortega Y Gasset dans sa rébellion des masses. Ces masses sont d’ailleurs des créations de l’Etat moderne : c’est le dernier homme de Nietzsche et le citoyen transformée en turc dont parle Tocqueville, qui ajoute qu’on lui ôtera au citoyen moderne le trouble de penser et la peine de vivre, l’euthanasie mentale précédant l’autre. Et ce peuple nouveau pour parler comme l’autre semble content de son sort puisqu’on le voit revoter Macron (je sais, il y a des abstentions…) aux législatives sans oublier Mélenchon. Ces deux individus sont des émanations du PS, le parti fourre-tout et catho de gauche qui a aujourd’hui gangréné tous les partis : le PS c’était le parti fonctionnaire, le parti totalitaire à la française qui aura tout créé même ses milliardaires : c’est le parti de la gauche caviar et de la bourgeoisie sauvage.

Lire la suite