Comment l’Allemagne diffuse dans l’Union Européenne l’idéologie du « national-globalisme »

Je tiens Pierre-Emmanuel Thomann pour l’un des excellents connaisseurs français de l’Allemagne et, incontestablement, notre meilleur analyste universitaire des questions géopolitiques. C’est pourquoi je suis heureux de publier, avec son autorisation, ce texte. Quand j’ai testé auprès de lui le concept de “national-globalisme” ; Pierre-Emmanuel m’a envoyé l’article que vous allez lire ci-dessous. Il y explique l’origine de cette étrange combinaison, “une hydre à deux têtes, l’une globaliste, l’autre revanchiste”. comme il la définit parfaitement.

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Révélations sur les dessous de la puissance du groupe Bouygues. Zones grises entre économie légale et influence abusive.

Par Jean-Maxime CORNEILLE Juriste, lobbyiste et analyste français, politique et enjeux stratégiques. Juriste de formation (Droit public économique et Droit

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Votation au Congrès des maires 2025

Mercredi 19 novembre 2025, se tenait la deuxième journée du congrès des maires, organisé au parc des expositions de Paris, porte de Versailles.

À cette occasion, le Mouvement Constituant Populaire a organisé une votation afin que le public s’exprime sur la question suivante :

« Êtes-vous pour la mise en place

d’un référendum d’initiative citoyenne à l’echelle municipale ?

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Tout est révolution de couleur: l’érosion de l’analytique géopolitique

l est donc important de raffiner nos instruments conceptuels pour pouvoir les appliquer avec précision et responsabilité. Sinon, nous risquons de sur-utiliser des concepts importants jusqu’à les rendre insignifiants et indignes de confiance.

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Maurice Barrès, d’occultiste cosmopolite à nationaliste ultra-belliciste

Source : news.oddr.bi – 23 décembre 2024 – François-Xavier Rochette https://news.oddr.biz/maurice-barres-doccultiste-cosmopolite-a-nationaliste-ultra-belliciste-par-francois-xavier-rochette/8602.html Abonnez-vous au canal Telegram Strategika pour ne rien rater de notre

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Pourquoi les libéraux se détestent-ils eux-mêmes?

Dans la psychologie et les sciences politiques, il existe désormais un terme intéressant qui devient de plus en plus usité: l’oikophobie. Ce terme désigne une haine profonde et irrationnelle de tout ce à quoi on appartient — le foyer, la culture, la famille, le peuple, l’État, et finalement, on débouche sur la haine de soi.

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Les frères Cioran et le passé gardiste

Quand il voulait susciter le scepticisme des Parisiens, Emil Cioran se plaisait à dire que l’une des plus belles villes du monde était Sibiu/Hermannstadt. Et il pensait que Paris était devenue un « garage apocalyptique ». De Sibiu, il disait à ses interlocuteurs étonnés: « C’est une ville vraiment extraordinaire ». Il aimait évoquer le temps où il habitait cette cité transylvanienne, proche de la frontière qui séparait l’empire des Habsbourg du Royaume balkanique de Roumanie: « Il y avait là-bas trois nationalités (l’allemande, la hongroise et la roumaine) qui vivaient en parfaite convivialité. Cet fait m’a marqué pour toute ma vie, car, depuis, je ne parviens pas à vivre dans une ville où l’on ne parle qu’une seule langue, car je m’y ennuie tout de suite ».

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Scandale d’espionnage et lutte contre la dissidence: la Hongrie, nouvel ennemi intérieur de l’UE

Bien que ces accusations aient été présentées comme une grave violation de la sécurité, un
examen plus approfondi révèle qu’elles s’inscrivent dans un vaste plan de diffamation
orchestré par l’UE dans le but d’exercer une pression politique sur la Hongrie en raison de ses
positions indépendantes sur les questions de migration, d’aide à l’Ukraine et d’État de droit.

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Gouverner par la vertu : le despotisme doux des démocraties libérales contemporaines

Cet article analyse un mode de gouvernance caractéristique des démocraties libérales européennes : l’adoption de normes intrusives dans la vie quotidienne, toujours justifiées au nom de la vertu (santé, sécurité, protection des enfants, environnement, solidarité humanitaire). S’inspirant de Tocqueville et de Foucault, nous montrons que cette dynamique correspond à un « despotisme doux » ou à une biopolitique paternaliste. Loin d’être accidentelle, elle s’explique par la perte progressive des compétences souveraines des États au profit d’instances supranationales. Moins les États disposent de leviers régaliens, plus ils compensent par un surcroît de réglementation domestique, conduisant à une forme de dérive totalitaire douce, un « soft totalitarisme ».
Polémia

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