Le jour où Erdoğan a déclaré la guerre à Netanyahou à cause de la Palestine

L’insulte est presque passée totalement inaperçue en France, et pour cause, puisque toutes les télés françaises sont plus ou moins contrôlées par une rédaction en chef « pro-sioniste » qui, comme vous l’avez constaté, invite toujours les mêmes [1] pour défendre le génocide en cours en Palestine et au Liban, et sans jamais inviter un Palestinien ou bien un opposant bien français à la politique génocidaire d’Israël.

Lire la suite

Les États-Unis courtisent la Turquie, un allié de l’OTAN en rupture de ban

Washington a dépoussiéré sa vieille boîte à outils pour réengager son allié de la guerre froide, la Turquie, et ressusciter leur alliance moribonde afin de servir les intérêts géostratégiques des États-Unis dans un environnement régional en mutation rapide. Cette démarche découle de la prise de conscience qu’en dépit de la diabolisation du président Recep Erdogan pour son inconstance, le potentiel de la Turquie en tant qu’«État pivot» reste une réalité géopolitique.

Il est permis de penser que cette prise de conscience fait suite à la reconnaissance, à contrecœur, par Washington que le vieux dogme du «vous êtes avec nous ou contre nous» ne peut et ne doit pas s’appliquer à des pays émergents comme la Turquie – ou l’Inde, l’Indonésie, le Brésil, etc. d’ailleurs – à une époque où l’influence des États-Unis dans les affaires mondiales diminue.

Lire la suite

Two factions within the AKP

The results of the March 31 local elections have shaken things up within the Justice and Development Party (AKP). President Erdoğan’s criticism of the party’s senior levels during the Central Executive Board meeting, and the subsequent leaks to the press, are almost unprecedented. Here, Erdoğan is clearly addressing the grassroots of the Party.

Following the defeat in the election, some within the AKP, who had been quietly expanding their personal wealth, suddenly turned into critics and started speaking out. So did those who sided with the Democracy and Progress Party (DEM) affiliated with the PKK terrorist organization during and after the elections in city of Van…

Lire la suite

Interview de Dominique Delawarde par Xavier Moreau sur la Mer Noire – 26 juillet 2023

Malgré la perte spectaculaire et très médiatisée en occident de son navire amiral de la flotte de la
Mer Noire, en 2022, et quelques attaques de drones sur les installation militaires de Sébastopol, de
Berdiansk et sur le pont de Crimée, le rapport de force entre la Russie et l’Ukraine en mer Noire reste
écrasant en faveur de la Russie.

Lire la suite

Ni à l’est ni à l’ouest : Les difficultés de la Turquie en tant qu’État pivot

Au milieu d’un jeu de pouvoir mondial, la Turquie se trouve au cœur d’un exercice d’équilibre aux enjeux considérables, alors qu’elle s’efforce de jongler avec les attentes et les pressions d’acteurs influents tels que les États-Unis et la Russie, avec des implications cruciales pour sa politique étrangère et son économie. La conversation de Lavrov avec Fidan s’est déroulée de manière formelle et professionnelle, tandis que celle avec Amir-Abdollahian, le plus haut diplomate iranien, s’est déroulée dans un climat de détente et de liberté, «basé sur la confiance» et signalant «l’intérêt mutuel à coordonner étroitement les approches» de la politique mondiale. L’alchimie des relations russo-turques a nettement changé, tandis que le partenariat stratégique avec l’Iran s’est consolidé et qu’un haut niveau de maturité et de prévisibilité est visible.

Lire la suite

Erdogan face à l’épreuve ultime – Alexandre Douguine

En Turquie, la date des élections présidentielles a été annoncée. Il s’agira probablement de l’épreuve la plus difficile pour Erdogan jusqu’à présent et sur le plan intérieur -avec le renforcement de l’opposition néolibérale pro-occidentale (en particulier le Parti républicain du peuple), une scission au sein du Parti de la justice et du développement (AKP) lui-même, un grave ralentissement économique, l’inflation, les conséquences d’un monstrueux tremblement de terre. Sur le front extérieur, avec l’intensification du conflit avec les États-Unis et l’Union européenne et le rejet de plus en plus marqué des politiques d’Erdogan par les dirigeants mondialistes de la Maison Blanche.

Lire la suite

LE TREMBLEMENT DE TERRE EN TURQUIE DANS SON CONTEXTE GÉOPOLITIQUE – Leonid Savin

Toute catastrophe, qu’elle soit d’origine naturelle ou humaine, constitue toujours un défi pour les autorités au pouvoir – les victimes et le grand public attendent de leur gouvernement une action immédiate et, surtout, correcte, en surveillant de près tant les déclarations que les actions des autorités. Une situation similaire existe aujourd’hui en Turquie. L’énorme tragédie qui a fait des centaines de milliers de victimes (quelque 40.000 morts) a non seulement mis à l’épreuve l’ensemble du peuple turc, mais est également devenue un catalyseur de batailles politiques.

Lire la suite

Vers la victoire des loyalistes syriens et la résolution du conflit

La guerre en Syrie est en train de s’achever. Bachar Al-Assad apparaît comme le principal vainqueur de la guerre civile syrienne qui dure depuis 2011 malgré les précédents appels à le destituer. Les puissances du Moyen-Orient normalisent leur relation avec le pouvoir syrien, les Émirats Arabes Unis, Oman, l’Égypte ou encore la Jordanie. Le temps est en faveur de la Syrie qui pourrait faire son retour dans la Ligue Arabe et redevenir à nouveau « fréquentable » pour la communauté internationale.

Lire la suite

Libye : le temps de Khalifa Haftar est terminé

La Libye possède les plus grandes réserves de pétrole d’Afrique : 29,5 milliards de barils (5,1 milliards de tonnes). La Libye occupe ainsi la première place en Afrique et la cinquième parmi les membres de l’OPEP. La Libye produit le gaz naturel qui approvisionne l’Italie.
La démission d’Haftar désamorcera considérablement les tensions et donnera un élan à l’unification de la Libye.

Lire la suite

MOSCOU – CANOSSA le 5 mars 2020

Poutine a reçu Erdogan à Moscou le 5 mars dernier pour lui faire signer un accord qui est un pas décisif vers le dénouement de la crise syrienne. Il ne l’a pas fait attendre trois jours tête nue et pieds nus dans la cour du Kremlin comme le pape Grégoire VII l’a fait en janvier 1077 dans la cour de son château de Canossa pour l’empereur d’Allemagne Henri IV. Mais il a montré au Grand Turc, et par la même occasion au reste du monde, qui était le plus fort et le plus habile.

Lire la suite