Surpopulation et dépopulation. Mythes et réalités.

Les angoissés de la surpopulation avaient-ils tout faux ? Ces Huxley, Ehrlich et autres Malthus qui voyaient dans l’hyper-natalité l’ange fatal de l’apocalypse ? Pierre-Antoine Plaquevent en est convaincu : «la théorie de la surpopulation est une pure escroquerie, une arnaque au service des hyper-riches. Rien ne permet de faire croire à une explosion démographique». Accompagné du statisticien Pierre Chaillot, l’auteur de «Covid 19, ce que révèlent les chiffres officiels», cet analyste politique français, co-fondateur du think tank www.strategika.fr, était l’invité des Rencontres de Cara, le 21 juillet dernier à Genève.

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La probabilité de crises : sur quelques facteurs de vulnérabilité majeure à court ou long terme…

Pays par pays, on tend plutôt à conclure que les États-Unis partent dans des conditions plutôt robustes (mais cela peut être tempéré par leurs profondes divisions internes) ; que l’Europe, en outre hétérogène, est beaucoup plus exposée ; la Chine éventuellement aussi, mais pour d’autres raisons ; et l’Afrique là encore mal partie. Le cas de l’Inde (et des autres pays) paraît moins évident, avec des forces et des faiblesses.

Cela conduirait en conséquence à rendre plausible ou du moins pas si absurde un néo-isolationnisme américain, face aux éventuels désastres extérieurs ; la tentation d’un nouvel interventionnisme pouvant néanmoins subsister.

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La croissance démographique de la France se poursuivra « essentiellement via l’immigration », qui représente désormais 10% de la population

L’immigration constituera dans les prochaines années « l’essentiel de la croissance de la population française », selon une note de l’Institut Montaigne publiée lundi 28 août 2023. 10% des habitants du pays sont désormais issus de l’immigration, soit près de 7 millions de personnes. Une « proportion inédite » et la croissance de la population se « poursuivra essentiellement via l’immigration ».

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Démondialisation et récession : Quand la Chine ralentit, ce qui devient inéluctable, les économies américaines et européennes souffrent d’autant plus

La démondialisation est en marche – politiquement parlant – depuis début 2017 et les premières déclarations hostiles envers la Chine de Donald Trump, avec la promesse de rééquilibrer le commerce entre les deux pays, de rapatrier la production aux Etats-Unis et d’offrir de bons emplois aux citoyens américains de la classe moyenne.

Six ans plus tard, la Chine a vu son poids passer de 12,5% à 19% dans le PIB mondial (notamment grâce à une spectaculaire accélération de 3% en 2021), les États-Unis ont rétrogradé de 17 à 16,5% et la zone euro de 13 à 12% (après une chute de la production industrielle en deux temps, 2020 et 2022).

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Le « succès éclatant » de la révolution verte est encore un autre mythe progressiste

En somme, comme on doit s’y attendre lorsqu’on a affaire à des technocrates poussés par l’orgueil progressiste à intervenir dans le développement naturel de l’économie, la révolution verte n’a pas été une bénédiction, la victoire de sages scientifiques sur la propension de paysans stupides à se reproduire de manière incontrôlée. Au contraire, elle a été un désastre écologique, nutritionnel et social.

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