PRESENTATION DE LA « MULTIPOLARITE AU XXIème SIECLE » ET DE « L’EUROPE, LA MULTIPOLARITE ET LE SYSTEME INTERNATIONAL – Irnerio Seminatore

Ce qui se prépare aujourd’hui et qui est conforme à la théorie des grands cycles et à la situation du monde actuel, demeure le duel du siècle entre les Etats-Unis et la Chine. Mais « quid » alors de la Russie et avec autant d’inquiétude de l’Europe ? Les interrogations proposent à l’action les grandes options de demain, mais ne donnent que l’image approximative du possible et jamais la solution accomplie. Celle-ci appartient à l’imprévu, qui est l’enfant naturel du risque et l’appétit le plus cruel de l’aventure humaine.

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Avons-nous déjà oublié le viol de la Russie par la CIA dans les années 1990 ?

Lorsque le coup d’État, qui a porté Eltsine au pouvoir avec l’aide de la CIA, a été réalisé, Boris Eltsine disposait d’énormes actifs sous la forme de matières premières de chrome, de nickel, de pétrole, de gaz, de fer et de cuivre. Il s’agissait de milliards immenses dont un président russe alcoolique entouré de voleurs complices et calculateurs pouvait désormais disposer. Sous la houlette de Jeffrey Sachs, professeur à Harvard, que Bill Clinton avait chargé d’appliquer une thérapie de choc pour remettre de l’ordre dans les finances de la Russie, le démembrement des biens russes a commencé. Clinton, comme vous le savez, est entré à la Maison Blanche en 1993. On appelait cela une thérapie de choc et, bien sûr, les citoyens russes ont été extrêmement choqués lorsqu’ils ont réalisé ce qui se passait. En fait, il s’agissait de lancer un massacre de l’économie et de la société russes, un assaut colossal contre une nation indépendante. La Russie était aux prises avec une crise économique profonde, en grande partie causée par les États-Unis et leurs alliés qui avaient forcé le pays à entrer dans cette crise économique.

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Comment les USA et les Britanniques ont détruit Dresde et Hiroshima afin d’intimider l’URSS

le bombardement de Dresde et d’autres villes allemandes, qui étaient censées entrer dans la zone d’occupation soviétique après la guerre, n’a pas été effectué à des fins militaires (destruction des installations militaires, dommages à l’armée ennemie), mais plutôt «pour montrer à l’Union soviétique ce qui arriverait à l’Armée rouge si un conflit éclatait entre les pays occidentaux et l’URSS. « 

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Les origines secrètes de la Première Guerre mondiale

Il existe de multiples thèses sur les causes de la Première Guerre mondiale. Pour certains, c’est l’Allemagne qui est coupable. Pour d’autres, c’est la Russie et le clan belliciste français qui ont poussé à l’affrontement. Pour d’autre, c’est le jeu mécanique de l’enchaînement des alliances qui a rendu la guerre totale inévitable. Sans oublier, bien entendu, la thèse marxiste qui considère que la Première Guerre mondiale était provoquée par le capitalisme.
La thèse qui est présentée ici met en cause les puissances anglo-saxonnes. C’est une thèse qui vaut d’être présentée et débattue car on ne peut connaitre la vérité historique que par la confrontation des points de vue.

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Retour sur le pacte germano-soviétique: entre instrumentalisation occidentale et histoire – Edouard Husson

Célébrations, défilés, hommages et constructions de monuments se succèdent. En Lettonie et en Estonie, ils sont voués aux anciens SS ; en Ukraine, aux vétérans de la division (Waffen SS) Galichina (Galizien) et de l’Armée des insurgés (OUN-UPA), pourtant accusée, entre autres crimes, du génocide des Polonais de Volhynie. En Roumanie, c’est la mémoire du dictateur fasciste Ion Antonescu qu’on « restaure » ; en Pologne, les anciens des Brigades internationales en Espagne se voient traités de « criminels ». Ce « révisionnisme » s’imposerait aisément s’il n’y avait eu le génocide des Juifs. Or les nazis et leurs alliés combattaient le « judéobolchevisme » : l’antibolchevisme a bonne presse, mais pas le judéocide.

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Observations sur Chevtchenko et le patriotisme ukrainien – Nicolas Bonnal

les ukrainiens n’avaient aucune raison de se satisfaire des conquêtes russes (sans oublier le génocide sous Staline qui est froidement nié par certains aujourd’hui), qui ont toutes les raisons de se venger des traitements dont ils furent victimes dans le passé. Le même discours prévaudrait en Bretagne, en Corse ou en Catalogne, sauf qu’ici il y a aujourd’hui des morts. Il y en a parce que le ressentiment patriotique est très fort, parce que les anglo-saxons sont intervenus par habitude russophobe

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Éric Branca : « Face à l’unilatéralisme américain, les leçons toujours actuelles de la politique étrangère de De Gaulle »

De Gaulle lui-même faisait une distinction fondamentale entre le peuple américain, qui l’a toujours accueilli avec ferveur et dont 200 000 soldats sont morts pour chasser les Allemands du territoire national, et la politique des États-Unis, invariablement hostile à toute velléité d’indépendance de la part de ses alliés. Et ce, quelle que soit la couleur de l’administration au pouvoir. Le plus stupéfiant, le plus contraire, surtout, à légende dorée de l’Amérique libératrice, c’est la compromission jamais démentie de Roosevelt avec le régime de Vichy et ses hommes, et ce jusqu’en 1944, pour tenter d’empêcher la France de recouvrer l’entièreté de sa souveraineté nationale.

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Poutine et le césarisme politique – Irnerio Seminatore

Poutine veut-il devenir le César Russe ? En exportant ses armes, la France va-t-elle aggraver la guerre ? Cette guerre va-t-elle devenir la « Syrie » du continent européen ? Irnerio Seminatore, Président-Fondateur de l’Institut Européen des Relations Internationales de Bruxelles, nous éclaire…

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Alexandre Ier de Russie (1777-1825)

Lui qui n’avait jusqu’alors manifesté que peu d’intérêt pour la religion semble alors touché par une crise morale et spirituelle d’une grande intensité. Traumatisé déjà par ce qu’il considère tout à la fois comme un parricide et un régicide en 1801, il a été profondément bouleversé par l’épreuve de la guerre contre Napoléon, l’abandon de Moscou aux flammes et aux envahisseurs. Autant d’épreuves qui l’ont poussé à visiter les hauts-lieux du piétisme allemand ou encore à rencontrer des Quakers lors d’un séjour londonien. Soucieux d’ériger la fraternité chrétienne en principe de gouvernement, il est l’âme de la Sainte-Alliance conclue avec la Prusse protestante et l’Autriche catholique. Selon Marie-Pierre Rey, il rêvait même de mettre un terme au schisme qui divisait la Chrétienté depuis le XIe siècle.

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