Tellurisme, grande santé et re-production de la vie – Nicolas Bonnal

On va reparler de Spengler mais je voudrais faire quelques rappels pour expliquer pourquoi les Européens agonisent depuis longtemps. Nietzsche en a parlé, et Yockey et Drieu… les grands penseurs enracinés américains (Madison Grant notamment) ont aussi vu ce risque : la liquidation du paysan-soldat républicain heureux dans le monde de la ville, de la consommation et de l’industrie.

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Le dernier safari et les fourmis blanches – Nicolas Bonnal

« Les « Hommes-Fourmis », c’étaient tous ceux qui achètent et vendent jusqu’au jour de leur mort où on les met au cimetière, en rangées, parmi les autres « Hommes-Fourmis » morts avant eux. Les seuls indigènes qu’ils connaissent, les « Hommes-Fourmis », ce sont leurs cuisiniers, bien que peu d’entre eux soient même capables de leur parler seulement. »

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Entretien avec Pierre le Vigan

Mon intérêt pour l’urbanisme vient de ce qu’il est au carrefour de la matérialité des choses (quoi de plus matériel qu’un bâtiment ?), de la sociologie (la vie d’un quartier), de l’économie (rien ne se construit sans argent), du politique (l’urbanisme a une fonction politique et symbolique) et de l’art. L’urbanisme n’est pas une science, c’est une pratique, mais c’est une pratique au carrefour de différents savoirs humains (notion préférable à celle de sciences humaines).

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Le voyage en mode Trump-l’humour de JMLP en Amérique – Nicolas Bonnal

L’important ici est de rappeler que le FN de la grande époque, jusqu’au suicide du « détail » puis de la guerre en Irak (le FN se retrouva aux côtés des écolos et des communistes…) avait une dimension typiquement américaine : bouffe, populiste, anarchisante, bon enfant, anti-bureaucrate, anti-migratoire, antimondialiste. Bref le FN faisait du Trump avant Trump.

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Comment la presse moderne inventa notre réalité – Nicolas Bonnal

La presse invente une réalité dans laquelle baigne l’humanité. On voit en Amérique, partie la plus avancée sur le plan technologique, qu’une bonne partie de la population arrive à s’extraire du simulacre de réalité (mais la réalité peut-elle être autre chose, Ô Maya ?) et commence à comprendre. Mais elle même s’adresse au réseau, à la matrice. Les vieux médias vont sans doute crever en Amérique (en France ils sont fonctionnarisés-donc-increvables) mais ils sont remplacés par sans doute pire qu’eux, ce que la vieille garde démocrate, par la voix des frères Coen, avait nommé l’Idiocratie. Le pullulement d’analphabètes néo-cons dans l’administration Trump rassérénera les amateurs qui adulent tel messie pacifico-politico-médiatique.

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Révolte contre le monde postmoderne (2009) – Nicolas Bonnal

Si j’en reste à ma notion personnelle, que je n’impose à personne, de révolte évolienne contre ce monde du néant absolu et relatif, je vois les contenus suivants : continuer d’écrire ; continuer de lire, d’écouter (ou d’en jouer) de la musique ; danser, faire du sport, continuer de fréquenter les têtes conscientes, même si l’on se fait un peu de mal à force – et qu’elles se raréfient dangereusement) ; aller vers ce qui reste de nature ; pratiquer la révolution froide de Houellebecq en refusant par exemple de consommer; fuir, là-bas fuir, autant que je le peux. Et mépriser, aussi mépriser mais jusqu’à l’ignorance de l’infra-humanité coprophage qui m’entoure. Car je n’ai plus de temps à perdre. Jamais le mens sana in corpore sano ne m’aura semblé si vrai, à une époque de vide intellectuel et d’obésité corporelle. A une époque où l’on n’a plus d’hommes au milieu des ruines, mais des touristes au milieu des ruines. Nous n’avons d’autre choix alors : les temps sont mous, devenons durs.

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Sur Nietzsche et sa russophilie paradoxale – Nicolas Bonnal

Tout l’Occident n’a plus ces instincts d’où naissent les institutions, d’où naît l’avenir : rien n’est peut-être en opposition plus absolue à son « esprit moderne ». On vit pour aujourd’hui, on vit très vite, — on vit sans aucune responsabilité : c’est précisément ce que l’on appelle « liberté ».

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