Ukraine : vers quelle «fin de conflit» nous dirigeons-nous ?

comment va se finit ce conflit ? Car la stratégique dite de la défense active tenue par la Russie atteint elle aussi ses limites et Jean-François Geneste se demande si elle ne devient pas in fine contre-productive. Il se propose d’analyser cette question d’un point de vue technique

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Engels en tant que théoricien militaire

Un aspect intéressant d’Engels réside dans ses écrits sur la théorie militaire, un aspect qui a été transmis dans de nombreuses parties de la tradition politique qu’il a contribué à façonner. Engels a acquis une expérience dans ce domaine lors d’une rébellion ratée en 1849, au cours de laquelle il s’est forgé une réputation de chef militaire courageux et compétent.

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La doctrine de la concurrence stratégique

« Plus les Etats-Unis seront compétitifs en termes d’accès, de bases et de vols, de développement d’une base industrielle de défense, de renforcement des alliances et des partenariats, et de promotion du développement technologique, mieux ils seront positionnés pour combattre et gagner un conflit armé ».

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Ni gauche, ni droite ? L’exemple d’un front transversal anti-ploutocratique

Bien que Rudi Dutschke soit toujours vénéré en tant que personne par ses héritiers rouges et verts, son profil politique s’est estompé. Il y a de bonnes raisons à cela : tout ce que le rebelle représentait est en contradiction avec l’idéologie de la gauche actuelle – et favoriserait la stratégie d’un éventuel front transversal.
Que peuvent bien dire les antifascistes d’aujourd’hui de l’offre de Dutschke à un « néonazi méprisant » – tout en méprisant les « institutions démocratiques librement élues » ? (…) Ils hurleraient sans doute et s’apprêteraient à leur tour à attaquer violemment Dutschke »

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L’intérêt militaire de détruire les infrastructures énergétiques

Nos sociétés sont extrêmement dépendantes de l’énergie et la technologie accroît toujours plus cette dépendance. En s’attaquant aux infrastructures énergétiques du pays, la Russie s’assure de perturber en profondeur l’outil militaire ukrainien. Si on ne peut exclure une volonté de « punir » et de faire pression sur la population ukrainienne par ce biais, il est peu probable que ce soit la raison principale de cette campagne de frappes. La seule vraie question est : pourquoi maintenant ? Lors de l’attaque de l’OTAN sur le Kosovo en 1999 et de l’invasion de l’Irak en 2003, les infrastructures énergétiques ont été détruites à respectivement 70 % et 80 % dans les premières 24 heures du conflit afin de désorganiser autant que possible les forces adverses. Cela rejoint l’idée que l’opération militaire lancée le 24 février dernier devait, dans la tête des responsables russes, être très courte et impacter le moins possible une population civile accueillant favorablement les troupes russes…

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Guerre sans contact, manipulation du potentiel contestataire, les leçons du Kosovo appliquées à l’Ukraine

Aujourd’hui, alors que la partition de l’Ukraine est raisonnablement le seul mode de résolution possible du conflit, deux forces s’y opposent, d’une part, la frange ultranationaliste, que l’on peut identifier au « potentiel contestataire de la population »  et d’autre part, les Etats-Unis, « principal investisseur de la guerre sans contact » qu’elle mène plusieurs décennies en Ukraine.

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Le constructeur russe Sukhoï envisage une version navalisée de son avion de 5e génération Su-57

La doctrine maritime russe évoque la construction de porte-avions avancés. De notre point de vue, ce qui serait le plus prometteur consisterait à bâtir un groupe aéronaval basé sur un chasseur de cinquième génération et utilisant également des drones. Les bases posées dans le cadre du programme Su-57 permettrait de le faire dans les plus brefs délais

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L’Europe et l’Ukraine : du syndrome de Stockholm au complexe de l’autruche

Désormais, c’est la Finlande et la Suède qui expriment ardemment leur volonté de rejoindre l’Otan… pour se protéger de la Russie naturellement ! Un raisonnement sidérant d’aveuglement voire de mauvaise foi, puisque c’est précisément l’avancée géographique ininterrompue de l’OTAN vers les frontières russes au cours de 5 phases d’élargissement, et les encouragements et soutien militaire actifs donnés à l’Ukraine comme à la Géorgie pour rejoindre l’Alliance qui ont, depuis plus de 20 ans, nourri le complexe obsidional russe et finalement conduit le président Poutine à lancer son intervention armée en Ukraine. Nous n’avons encore qu’entrevu les conséquences dramatiques non pour Washington mais pour nous, Européens, de cette folie stratégique.

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