Ainsi va la Chine en 2024

Ainsi va la Chine, à mille lieux de ce qu’on imagine en Occident. Poursuivant leur odyssée, les Chinois ne vont pas remplacer leur système par le système occidental. Il est admis depuis 1949 que le parti communiste est l’organe dirigeant de la société et qu’il en fixe les orientations politiques. Ce parti accepte le débat interne mais il ne veut pas de concurrent externe. On peut le déplorer, mais c’est aux Chinois d’en décider. Cette direction unifiée donne sa cohésion à l’ensemble du système. Elle est jugée sur ses résultats, conformément à une éthique d’inspiration confucéenne où les dirigeants sont tenus de servir et non de se servir.

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Les évêques français et le « principe de Peter » (Paix Liturgique)

J’ai évoqué dans un précédent article la réaction, vraiment en dessous de tout (ne vous fiez pas aux commentaires des médias, qui montent en épingle à dessein leur maigre protestation) des évêques de la CEF à la parade vomitive sur les bords de la Seine de Vendredi soir (cf. Paris 2024. Les évêques français à côté de la plaque). Certes, il y a des exceptions, mais ce sont toujours les mêmes, et elles sont rarissimes (Mgr Aillet, Mgr Rey). Une lettre de Paix Liturgique fait le point, et elle est impitoyable, mais justifiée.

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Europa, storia di un’ideologia

Se metà degli aventi diritto non ha votato, mentre le manovre di palazzo per riportare Ursula von der Leyen suscitano poco interesse nei cittadini del vecchio continente, il motivo non è troppo complicato: la mancanza di spirito nazionale che superi i confini storici fra gli Stati. Lo sosteneva anche Lucien Febvre: l’Europa è un ideale privo di fede, incapace di suscitare un vero e proprio interesse collettivo.

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Bernanos et la « masse disponible » des temps totalitaires – Nicolas Bonnal

Le problème, le vrai problème c’est la dévaluation du matériel humain ; et là Bernanos surprend avec des arguments… en or massif (Zweig en parle aussi au début de ses mémoires) :
« Les événements n’ont pas plus de volume qu’avant, ce sont les hommes qui sont dévalués. La dévaluation de l’homme est un phénomène comparable à celui de la monnaie. N’attendez pourtant pas que les dévalués conviennent de leur dévaluation! Si le billet de mille francs pouvait parler, il dirait que le bifteck est devenu aussi précieux que l’or, il n’oserait jamais avouer que C’est lui qui ne vaut plus que cent sous. Ainsi les hommes dévalués préfèrent se venger sur l’histoire de leur dévaluation. Ils sont de plus en plus enclins à nier l’histoire, à ne voir en elle que l’ensemble des fatalités historiques… »

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Maurice Bardèche et la race à prix unique – Nicolas Bonnal

« La Personne Humaine est, en outre, habituellement munie d’un passeport international, d’une autorisation d’exportation, d’une dispense d’impôt et du droit de réquisitionner les appartements. Ajoutons que la Personne Humaine ainsi définie est tout spécialement dépositaire de la conscience universelle : elle en est, pour ainsi dire, le vase d’élection. Elle possède pour cela des organes d’une sensibilité exquise qui manquent aux autres hommes : ainsi dans le pays où elle vient d’arriver, elle désigne avec sûreté les véritables patriotes et détecte à une grande distance les organismes réfractaires aux vibrations de la conscience universelle. »

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Comment l’occident zombie survit à sa mort – Nicolas Bonnal (2017)

Qu’est-ce qui n’est pas mort en Occident ?  Qu’est-ce qui ne relève pas encore du phénomène zombi ? Les économies hallucinées (James Kunstler), les cent mille milliards  de dettes qui ne terrorisent que les naïfs (on ira tous à un million de milliards de $, imprimez !), les nations abolies, fusionnées, les peuples remplacés ou stérilisés, les religions profanées, tout en fait, y compris la terre et son atmosphère (voyez comment vivent la Chine ou l’Inde de notre René Guénon pour rire un peu), relève de la parodie, de la mort défigurée et du mort-vivant.

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