« La France et le monde sont dans une situation où il n’y a plus rien à faire ; je ne souhaite pas que leréférendum réussisse » : le Général de Gaulle face au Kali-Yuga français – Nicolas Bonnal

Debré et de Gaulle sont conscients de tout. L’Histoire de France est terminée et cela va se sentir. Debré écrit donc :
« J’évoque ces forces violentes qui désirent tant l’intégration de la France dans l’Europe, c’est-à-dire en
fin de compte la fin de la France, et je crains aussi que les divisions de l’Occident et l’incapacité
américaine ne conduisent notre civilisation au déclin décisif. Je parle d’abord des forces qui poussent à
l’intégration européenne: tous ceux qui Sont hostiles à l’Etat, tous ceux qui ne comprennent pas la
nécessité d’une pensée et d’une action indépendantes, se précipitent vers la supranationalité. Subsiste uniquement le monde des affaires, dans la mesure où le monde des affaires permet gagner de
l’argent et d’avoir des revenus. Mais sinon il n’y a plus rien

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Young Leaders et politiciens-robots : quand Boris Vian expliquait le futur – Nicolas Bonnal

Vian traducteur de Marlowe écrit après la guerre quatre parodies de romans noir : le plus connu est
le plus mauvais, j’irai cracher sur vos tombes. Le meilleur est Et on tuera tous les affreux, ouvrage
méconnu qui pastiche plusieurs genres : le film d’aventures dans les îles ; le porno (eh oui) ; le roman
noir et la SF.

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Christophe Guilluy et le grégarisme écolo-bobo – Nicolas Bonnal

Les livres de Christophe Guilluy sont riches, et plutôt que d’en faire une présentation globale, je
traiterai une question essentielle – celle du bobo qui semble devenir une entité eschatologique dans
le monde menaçant –mais aussi délirant – où nous vivons. Bio, parfois homo, puéril, homogénéisé,
aseptisé, unisexe (même avec des gosses), xénophile, francophobe, multiculturel, solidement abruti
par ses médias subventionnés, avec son cadre de vie surprotégé et par le bonisme dont parlait le
grand historien US Stanley Payne, le bobo est effrayant.

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De Gaulle face à la doctrine Hallstein : où comment le projet hitlérien et himmlérien de l’Europe fut reconduit après la guerre – Nicolas Bonnal

Walter Hallstein, pour ceux qui ne le sauraient pas encore (malgré François Asselineau ou Etienne
Chouard) est un ancien juriste nazi devenu patron de la première commission européenne. C’est lui
qui a fait de notre Europe un Lebensraum germano-américain à la solde du mondialisme et du
déracinement. Comme disait mon ami John Laughland dans son livre publié il y a déjà vingt ans, les
origines de leur Europe ne sont pas démocratiques. Leur source est pourrie (tainted). L’involution
satanique de l’institution n’a rien pour nous surprendre.

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SOROS, BERGSON ET LES BLASPHÈMES DE LA SOCIÉTÉ OUVERTE – Nicolas Bonnal

e sujet effrayant mériterait un livre détaillé. La société ouverte de Soros veut
imposer le chaos partout : comme le chaos n’est pas naturel (relisez Gilles Chatelet) il
faut l’imposer par la force, un peu comme le néolibéralisme s’impose par les thérapies
de choc. Mais d’où vient cette société ouverte qui veut nous clouer le bec ?

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Eric Zemmour et la destruction de la culture française (par Malraux)sous de Gaulle – Nicolas Bonnal

De Gaulle était, dans ses goûts artistiques, un « ancien » ; il
écrivait comme Chateaubriand, goûtait la prose classique d’un
Mauriac bien davantage que celle torrentielle de son ministre de la
Culture ; il préférait Poussin à Picasso, Bach à Stockhausen. La
France était pour lui l’héritière de l’Italie de la Renaissance, et de la
conception grecque de la beauté. Malraux, lui, était un « moderne »
; hormis quelques génies exceptionnels (Vermeer, Goya,
Rembrandt), il rejetait en vrac l’héritage classique de la
Renaissance, et lui préférait ce qu’il appelait « le grand style de
l’humanité », qu’il retrouvait en Afrique, en Asie, au Japon, en
Amérique précolombienne. Il jetait pardessus bord la conception
gréco-latine de la beauté et de la représentation

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Gustave de Beaumont et la critique radicale de la démocratie américaine – Nicolas Bonnal

Beaumont comprend comme Baudelaire et aussi Edgar Poe qu’avec l’Amérique on entre dans un
nouvel âge du monde : l’âge de l’intérêt  matériel, du conformisme moral (la tyrannie de la majorité)
et de la standardisation industrielle. Et comme Chateaubriand et avant Nietzsche il pense que :
« Tout d’ailleurs s’était rapetissé dans le monde, les choses comme les hommes. On voyait des
instruments de pouvoir, faits pour des géants, et maniés par des pygmées, des traditions de force
exploitées par des infirmes, et des essais de gloire tentés par des médiocrités. »
Beaumont a raison : le monde moderne c’est Lilliput.

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