Et si l’objectif russe n’était pas de vaincre l’Ukraine, mais de vaincre l’Occident ? par Dominique Delawarde

Comme tout observateur intéressé par l’opération spéciale en Ukraine, je me suis interrogé à de multiples reprises sur le comportement général de l’Armée Russe, sur sa retenue, sur ses actions ou parfois son inaction, sur la placidité et le calme affichés par la gouvernance russe face à l’hystérie des gouvernances et des médias des pays membres de l’OTAN. J’ai donc cherché de nouvelles clefs pour tenter de comprendre les événements et leur donner du sens. Le texte d’un blogueur russe, m’a interpellé hier parce qu’il correspondait assez bien au cheminement de mes réflexions.

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Fermeture pour une durée indéterminée du gazoduc NorthStream 1 – Dominique Delawarde

Quelques heures après que le G7 ait indiqué son intention d’appliquer un prix plafond à l’achat de gaz russe, applicable bien sûr en fin d’année, au moment choisi par les pays membres du G7 pour s’assurer que leurs réserves soient pleines et suffisantes pour terminer l’hiver 2022-2023, Gazprom a « découvert une fuite de Gaz sur le gazoduc North Stream 1 » et a donc été « contraint » d’arrêter toute livraison de gaz à l’Europe par North Stream 1. Cet incident fâcheux aurait dû être prévu par les pays membres du G7 dont les dirigeants, bardés de certitude, croient pouvoir imposer leur volonté à la Russie sans avoir à craindre la moindre réaction de sa part …..

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Armée de l’Air états-unienne: Matériel Majeur – La haute technologie US en faillite

L’OTAN étant très largement équipé de F35 puisque ses états membres constituent une clientèle captive, il n’est pas forcément judicieux de sa part de provoquer simultanément la Chine, à Taïwan et la Russie en Ukraine. En effet, la supériorité aérienne indispensable pour assurer la victoire est très loin d’être assurée avec des « fers à repasser », en cas d’engagement de haute intensité. Il y a dans le jusqu’au boutisme des néoconservateurs occidentaux, toujours condescendants, dominateurs et sûrs d’eux même, alors qu’ils sont en situation de faiblesse, un comportement que l’on peut qualifier de suicidaire.

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Une présidence Trump aurait-elle pu prévenir la guerre en Ukraine ? – Dominique Delawarde

La victoire dans ce bras de fer entre les mondialistes de l’OTAN et les souverainistes, menés par la Russie et la Chine, qui refusent la soumission à l’hégémonie occidentale ira au camp qui l’emportera sur le plan économique. Ployant sous un océan de dette, incontestablement moins résilient aux privations qui s’annoncent, le camp occidental qui agit dans l’improvisation permanente et qui se tire des balles dans les pieds tous les matins, semble bien mal parti pour l’emporter.

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Le rôle de l’État Hébreu dans les diverses crises aux frontières de la Russie – Dominique Delawarde

Alors que les rôles de l’OTAN et de l’UE dans l’évolution de la crise Ukrainienne sont désormais parfaitement connus et documentés, le rôle très discret et les interventions directes ou indirectes de l’État hébreu, dans les coulisses où sur le terrain, lors des crises intervenants aux frontières de la Russie, méritent une attention particulière.

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L’Italie sera-t-elle le grain de sable dans la machine de « guerre permanente » de l’Otan ?

Alors que le Parlement avait auparavant approuvé la décision de Draghi sur l’envoi d’armes, le groupe de députés s’y opposant, initialement minuscule, est devenu majoritaire en quelques jours. A l’origine, seuls la gauche radicale et de petits groupes au sein du M5S (Mouvement cinq étoiles), de la Lega et du Parti démocrate (PD) lui-même s’opposaient à cette décision. Cependant, depuis les déclarations du pape contre « les aboiements de l’Otan à la porte de la Russie », la situation a radicalement changé. Le M5S, dirigé par l’ancien Premier ministre Giuseppe Conte, et la Lega, dirigée par Matteo Salvini, sont désormais publiquement opposés à de nouvelles livraisons d’armes et favorables à une négociation de paix. L’opposition au sein du PD, dirigée par l’ancien ministre Graziano Delrio, a pris de l’ampleur au point que la direction du PD, pro-Otan, a changé de camp, sans doute dépassés par les événements.

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Différence de leadership des armées de Russie et de l’OTAN sur le front ukrainien

Cette opération était spéciale parce que l’essentiel des opérations au sol allaient se dérouler dans un pays frère et dans des zones dans lesquelles une partie importante de la population n’était pas hostile à la Russie (le Donbass). Il ne s’agissait donc pas d’une opération classique de haute intensité face à un ennemi irréductible, il s’agissait d’une opération dans laquelle la technique du rouleau compresseur russe, écrasant les forces, les infrastructures et les populations adverses par l’artillerie (comme en Allemagne lors de la 2ème guerre mondiale) était impossible à envisager. Cette opération était spéciale parce qu’il s’agissait davantage, dans le Donbass, d’une opération de libération d’une population amie, otage des bataillons de représailles ukro-nazis, et martyrisée depuis 8 ans, opération dans laquelle les populations et l’infrastructure civiles devaient être épargnées autant qu’il était possible.

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Ukraine : Le « Barbarossa financier » qui s’annonce

L’enjeu de ce qui se passe en ce moment en Ukraine, ce n’est bien évidemment pas l’Ukraine, et encore moins le Donbass, dont tout le monde ou presque ignorait l’existence même jusqu’à ce jour, mais la pérennité du roi-dollar américain qui ne tient et n’existe que grâce à l’écrasante supériorité militaire américaine sur le monde. S’attaquer au dollar, ce qu’a fait la Russie en réclamant ce qui n’était que son dû légitime, c’est, pense l’Amérique, s’attaquer à elle… mortellement à elle car elle est insolvable de l’ensemble de ses dettes. L’Amérique se comporte comme ce débiteur insolvable, ce voyou, qui n’a, pense-t-il, que le recours de tuer son créancier qui réclame son dû, ou celui qui dénonce qu’il est un voyou. L’Amérique n’a qu’une réponse, c’est la guerre. C’est ce qui se passe.

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Joe Biden: un président US à la dérive – Dominique Delawarde

Le taux d’approbation du président Biden, chouchou des grands médias occidentaux (donc européens et français), a chuté de manière régulière sans rebond significatif. Il atteint aujourd’hui un plus bas à moins de 40 %d’approbation, jamais atteint dans l’histoire US à ce stade d’un premier mandat présidentiel.

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Covid-19 : Point de situation du Samedi 01 janvier 2022 0h00 GMT

La faible létalité du virus Omicron en font, semble-t-il, un véritable vaccin. L’explosion du nombre de cas est une excellente chose, car dans le même temps, la mortalité recule rapidement sur l’ensemble de la planète et seule le nombre de décès compte vraiment. Nous atteignons aujourd’hui des plus bas en nombre de décès que nous n’avions pas connu depuis quinze mois.

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