Premiers enseignements géopolitiques de la guerre en Ukraine

Une fois encore ce n’est pas malheureusement la voix de la France qui, dans les cinq prochaines années, décidera de l’avenir de l’Europe et de ses rapports avec la Russie, mais celle de l’Allemagne, où le pouvoir politique est plus à l’écoute des intérêts économiques de ses entreprises et de ses citoyens.

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Ukraine, Russie, Syrie… Appréhender l’échiquier mondial – Claude Janvier

La Syrie posséderait les plus grandes réserves de pétrole off-shore en Méditerranée, avec 2,5 milliards de barils, soit les plus importantes de tous les voisins à exception de l’Irak. Les Occidentaux de ce fait, et derrière eux l’oligarchie financière mondiale « libérale », tentent par tous les moyens, depuis 2011, de faire tomber le régime syrien en multipliant les provocations, la guerre civile, les menaces, les mesures de rétorsion et les attaques sous faux drapeau. Voilà donc à quoi sert l’Ukraine : A tenter d’inféoder la Russie à l’oligarchie financière « libérale » et à la faire plier sur le dossier syrien. Voilà ce qui se négocie en sous main. Si c’est bien le cas, on le saura vite, soit par l’ouverture d’un nouveau conflit en Syrie, soit par par une impossibilité de solutionner le conflit Ukrainien.

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Opération en Ukraine: « Il était possible d’éviter que la Russie passe au plan B »

Cela fait donc sept ans que la Russie patiente et demande à Kiev de respecter les accords de Minsk, réclame à la France et à l’Allemagne de les faire respecter par Kiev puisqu’elles en étaient garantes. En outre, comme il y a une décision du Conseil de sécurité de l’Onu, personne ne peut en sortir. Ni l’Ukraine, ni même la France, les États-Unis ou l’Angleterre et les membres des Nations unies qui étaient signataires de cette résolution et qui devaient obliger l’Ukraine à les appliquer. Cela n’a pas été fait! Zelenski a fait absolument le contraire de ce pour quoi il a été élu. Malgré tout, si la France et l’Allemagne avaient fait leur travail, c’est-à-dire de faire pression sur Kiev pour l’application des accords de Minsk, il n’y aurait pas eu d’autre alternative pour Kiev que d’obéir à ces injonctions sous peine de perdre l’aide européenne.

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Ce n’est pas à propos de l’Ukraine

Les troupes russes près de la frontière de l’Ukraine ne vont pas entrer dans le pays. C’est tout simplement insensé. S’emparer de terres dévastées par leurs élites dirigeantes antinationales et corrompues, serait l’un des pires scénarios. Les troupes sont là pour empêcher un nouvel assaut contre les républiques du Donbass. L’OTAN ne constitue pas une menace immédiate. Nous avons observé ses capacités de combat en Afghanistan. Mais nous la voyons comme un dangereux virus qui répand l’agressivité et s’en nourrit. Il est également évident que plus elle se rapproche de nos frontières, plus elle peut devenir dangereuse.

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Attitude bipolaire autour de la future « invasion de l’Ukraine par la Russie » entre hystérie occidentale et calme apparent à Kiev

Si l’Ukraine semble continuer ses préparatifs pour une offensive dans le Donbass, pourquoi alors faire croire que tout va bien ? Premièrement, pour écarter d’elle l’accusation d’avoir provoqué l’escalade et la reprise du conflit, en faisant croire qu’elle n’a pas de plans belliqueux, et qu’elle n’est que la victime de la méchante Russie.

Deuxièmement, parce que l’hystérie occidentale a des effets délétères sur l’économie ukrainienne, comme l’a révélé le lapsus du Premier-ministre Ukrainien.

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