Contribution à la “semaine libertarienne”: économie de marché, capitalisme…quelques définitions – Edouard Husson

vec Palma, nous avons montré combien l’abolition forcée du bimétallisme par l’Angleterre, en 1820, au profit du seul étalon-or, a été néfaste pour l’économie. En effet, l’argent-métal servait aux échanges de proximité, à ce que Braudel appelle l’économie de marché, stricto sensu; tandis que l’or servait aux échanges économiques de grande distance et à une épargne de longue durée. Le vote du Parlement britannique a littéralement asséché l’économie de proximité et l’a mise à la merci du grand capitalisme. Marx remarque la première crise économique moderne, celle de 1825. Mais le barbu se trompe en la désignant comme une crise se “surproduction”; c’est en fait une crise de rareté monétaire!  Le drame du XIXè siècle, c’est l’abandon généralisé de l’étalon-argent sous pression britannique. Cela va des crises cycliques que connaît le capitalisme naissant aux bouleversements dramatiques en Asie où, pour compenser le drainage de leur or par les Anglais, les Indiens vident la Chine de son argent, ne lui laissant que sa monnaie de nickel et la pauvreté. Contrairement à ce que raconte Lénine, l’impérialisme n’est pas le produit du “capitalisme” mais de la distorsion, forcée par la puissance britannique, du système plurimétallique naturel.

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L’Opération militaire spéciale en Ukraine et la lutte pour la Fin de l’Histoire – Alexandre Douguine

La Russie sous Poutine est devenue l’obstacle évident à ce projet de fin de l’histoire, et depuis le début de l’Opération militaire spéciale, elle constitue un défi direct à ce vœu mondialiste.

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Totalitarisme français : les prophéties de Tocqueville et Marx – Nicolas Bonnal

« Après avoir pris ainsi tour à tour dans ses puissantes mains chaque individu, et l’avoir pétri à sa guise, le souverain étend ses bras sur la société tout entière ; il en couvre la surface d’un réseau de petites règles compliquées, minutieuses et uniformes, à travers lesquelles les esprits les plus originaux et les âmes les plus vigoureuses ne sauraient se faire jour pour dépasser la foule ; il ne brise pas les volontés, mais il les amollit, les plie et les dirige ; il force rarement d’agir, mais il s’oppose sans cesse à ce qu’on agisse ; il ne détruit point, il empêche de naître ; il ne tyrannise point, il gêne, il comprime, il énerve, il éteint, il hébète, et il réduit enfin chaque nation à n’être plus qu’un troupeau d’animaux timides et industrieux, dont le gouvernement est le berger. »

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Marx et le délire administratif à la française

Il n’y a rien de français en France en résumé. Tout est étatique. Et Marx observe tristement : « Toutes les révolutions politiques n’ont fait que perfectionner cette machine, au lieu de la briser. Les partis qui luttèrent à tour de rôle pour le pouvoir considérèrent la conquête de cet immense édifice d’État comme la principale proie du vainqueur. »

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L’abolition de l’État de droit et la renaissance de la violence politique – Youssef Hindi

La fin de l’État de droit et la renaissance de la violence politique, produits directs du couple historico-dialectique « dictature/révolte ».

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