Russie : l’impératif de la renationalisation des élites politico-économiques

Alors que toutes les structures occidentales, les Etats-Unis et leurs satellites adoptent des sanctions toujours plus nombreuses, et même symboliques, ayant pour but de rabaisser les Russes (interdits d’entrer dans la zone européenne avec leur dentifrice, shampoing, smartphone, cosmétiques … papier WC), 37,7% estiment qu’il ne faut pas renforcer la politique de sanctions en Russie contre l’Occident. Seulement 39,1 % la soutiennent. Ce n’est certainement pas avec cette désertion des élites russes, que la Russie pourra remporter le conflit. Sans une véritable reprise en main de ces élites politico-économiques, qui ne pourra se faire qu’avec un message clair du pouvoir à son plus haut niveau, non-équivoque, anti-globaliste sur la forme et sur le fond, sans une remise en cause des cultes globalistes dans la politique publique russe à tous les niveaux, ce ne sera pas possible.

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La Russie a-t-elle dépassé l’Allemagne pour le PIB/PPA, selon le FMI et la Banque mondiale ?

Chacun devrait commencer à comprendre que les opérations militaires entre l’occident otanien et la Russie en Ukraine ne sont que la partie  émergée de l’iceberg d’un bras de fer planétaire entre le camp de l’hégémon US et celui de la multipolarité conduite par la Russie et ses amis BRICS et OCS. C’est la résilience économique et financière qui désignera le vainqueur et la dédollarisation progressive de l’économie mondiale constituera l’élément déterminant sur le résultat de ce bras de fer.

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Ukraine. C’est une guerre d’usure – Entretien

Cet été, les forces armées ukrainiennes devaient entrer en Crimée, c’était la propagande, objectif maximal de la contre-offensive. Mais ils n’avaient rien à voir avec une véritable planification. Les attentes réelles se résumaient au fait que l’offensive devait rapidement détériorer la position stratégique des troupes russes et créer les conditions de négociations avec la Russie pour mettre fin au conflit armé en position de force. Ce point de vue était partagé non seulement par les dirigeants ukrainiens, mais aussi par les Américains, dont la position était décisive dans cette affaire. On supposait que les troupes russes recevraient un coup qui aggraverait leur situation et que la Russie serait alors obligée de négocier.

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La disparition du chef de PMC Wagner, une impossible analyse ?

Nous avions qualifié « d’impossible » l’analyse du « coup » avorté du PMC[1] Wagner le 24 juin 2023. Il semble bien que le décès dans le crash de son avion, du « cuisinier », le fondateur de la compagnie, Evgueni Prigojine, le 24 aout, soit destiné à demeurer dans le même mystère[2]. Comme toujours, ceux qui savent ne parleront pas, et ceux qui parlent ne savent pas. Aussi ne s’agit-il pas de présenter un pseudo « décryptage » qui ne reposerait que sur des conjectures et des supposés, mais seulement de livrer quelques informations et hypothèses, susceptibles de nourrir la réflexion personnelle de chacun.

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L’ancien Premier ministre italien Conte : la stratégie de l’OTAN sur l’Ukraine a échoué

Giuseppe Conte a déclaré que la stratégie de l’OTAN à l’égard de l’Ukraine n’a pas donné les résultats escomptés. Dans le même temps, il a souligné que les sanctions économiques imposées à la Fédération de Russie n’avaient pas ébranlé l’économie russe.

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Commentaire de Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères

nous rejetons fermement les accusations de la ministre française, qui sont dépourvues de tout bon sens et de toute preuve. Pour le reste, nous ne pouvons que répéter ce que nous avons déjà expliqué à plusieurs reprises. Comme le disent les Français eux-mêmes, les faits sont têtus. Il est évident pour tout observateur objectif que l’Initiative céréalière de la mer Noire a servi les intérêts des grandes entreprises américaines et européennes sous une couverture humanitaire.

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L’autarcie : l’économie souveraine de l’Empire – Alexandre Douguine

Une telle idylle d’une balance commerciale strictement nulle basée sur un commerce extérieur strictement nul n’est possible que si le pays a suffisamment de tout. Tout est là – et, dans ce cas hypothétique, tout lui appartient.

Une telle autosuffisance est appelée « autarcie ». Ce mot sonne comme un « juron » et une « hérésie » pour les économistes élevés dans le paradigme libéral. Mais les partisans de l’autarcie économique n’étaient pas des marginaux, mais des sommités de la pensée économique à l’échelle mondiale, comme Friedrich List et même John Maynard Keynes.

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