l’image du « monde libre » s’est bien ternie. Semer le chaos a bien montré à des
peuples qui rêvaient d’un mode de vie jugé aisé que le « bien » n’était pas à l’œuvre. Les taliban ont
exhibé qu’ils étaient les vrais garants de l’arrêt de la culture du pavot et avaient un rôle positif à jouer
dans la restriction du trafic de drogue. Les États-Unis, installés illégalement en Syrie, ont largement
prouvé qu’ils étaient des voleurs, privant un pays qu’ils ont en toute connaissance de cause ruiné de
l’une de ses ressources principales.
Mais l’avidité est un mal qui ne se guérit jamais. Il y a donc eu le conflit ukrainien. Là, l’adversaire,
même si c’est par personne interposée, est d’une force au moins équivalente à celle de l’agresseur.
C’était dans la logique des décennies précédentes. Il fallait bien qu’à un moment quelqu’un se rebellât
contre l’Empire qui ne cessait de vouloir s’étendre en semant la discorde selon la doctrine bien connue
du diviser pour régner.
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