L’UE, éternel supplétif de Washington, va faire la sous-traitance géopolitique des Etats-Unis en Ukraine

La sous-traitance géopolitique est la nouvelle nouvelle doctrine de Washington, qui cherche à déléguer la gestion du conflit à l’Union européenne, tout en continuant à imposer ses priorités géopolitiques. A Washington, la tête du pôle impérial euro-atlantiste, la Grande Stratégie géopolitique, à l’UE, le supplétif de l’empire, les objectifs tactiques de cette stratégie. Il n’y a donc pas d’abandon de Kiev par Washington, et les livraisons d’armes, renseignements et financement se poursuivent, l’UE y prenant une part de plus en plus importante.

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Métapolitique et décision stratégique : une hiérarchie spirituelle

« J’entends dire que les philosophes allemands ont inventé le mot métapolitique, pour être à celui de politique ce que le mot métaphysique est à celui de physique. Il semble que cette nouvelle expression est fort bien inventée pour exprimer la métaphysique de la politique, car il y en a une, et cette science mérite toute l’attention des observateurs. »

Comte Joseph de Maistre

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Ukraine : vers quelle «fin de conflit» nous dirigeons-nous ?

comment va se finit ce conflit ? Car la stratégique dite de la défense active tenue par la Russie atteint elle aussi ses limites et Jean-François Geneste se demande si elle ne devient pas in fine contre-productive. Il se propose d’analyser cette question d’un point de vue technique

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Engels en tant que théoricien militaire

Un aspect intéressant d’Engels réside dans ses écrits sur la théorie militaire, un aspect qui a été transmis dans de nombreuses parties de la tradition politique qu’il a contribué à façonner. Engels a acquis une expérience dans ce domaine lors d’une rébellion ratée en 1849, au cours de laquelle il s’est forgé une réputation de chef militaire courageux et compétent.

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La doctrine de la concurrence stratégique

« Plus les Etats-Unis seront compétitifs en termes d’accès, de bases et de vols, de développement d’une base industrielle de défense, de renforcement des alliances et des partenariats, et de promotion du développement technologique, mieux ils seront positionnés pour combattre et gagner un conflit armé ».

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Ni gauche, ni droite ? L’exemple d’un front transversal anti-ploutocratique

Bien que Rudi Dutschke soit toujours vénéré en tant que personne par ses héritiers rouges et verts, son profil politique s’est estompé. Il y a de bonnes raisons à cela : tout ce que le rebelle représentait est en contradiction avec l’idéologie de la gauche actuelle – et favoriserait la stratégie d’un éventuel front transversal.
Que peuvent bien dire les antifascistes d’aujourd’hui de l’offre de Dutschke à un « néonazi méprisant » – tout en méprisant les « institutions démocratiques librement élues » ? (…) Ils hurleraient sans doute et s’apprêteraient à leur tour à attaquer violemment Dutschke »

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L’intérêt militaire de détruire les infrastructures énergétiques

Nos sociétés sont extrêmement dépendantes de l’énergie et la technologie accroît toujours plus cette dépendance. En s’attaquant aux infrastructures énergétiques du pays, la Russie s’assure de perturber en profondeur l’outil militaire ukrainien. Si on ne peut exclure une volonté de « punir » et de faire pression sur la population ukrainienne par ce biais, il est peu probable que ce soit la raison principale de cette campagne de frappes. La seule vraie question est : pourquoi maintenant ? Lors de l’attaque de l’OTAN sur le Kosovo en 1999 et de l’invasion de l’Irak en 2003, les infrastructures énergétiques ont été détruites à respectivement 70 % et 80 % dans les premières 24 heures du conflit afin de désorganiser autant que possible les forces adverses. Cela rejoint l’idée que l’opération militaire lancée le 24 février dernier devait, dans la tête des responsables russes, être très courte et impacter le moins possible une population civile accueillant favorablement les troupes russes…

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Guerre sans contact, manipulation du potentiel contestataire, les leçons du Kosovo appliquées à l’Ukraine

Aujourd’hui, alors que la partition de l’Ukraine est raisonnablement le seul mode de résolution possible du conflit, deux forces s’y opposent, d’une part, la frange ultranationaliste, que l’on peut identifier au « potentiel contestataire de la population »  et d’autre part, les Etats-Unis, « principal investisseur de la guerre sans contact » qu’elle mène plusieurs décennies en Ukraine.

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