Question à mille milliards : êtes-vous climato-sceptique ou climato-génocidaire ?- Nicolas Bonnal

Toute la culture médiatique depuis que je suis né ne tourne qu’autour de ces idées ; apocalypse, dystopie, pénurie, fin des ressources, etc. Ma femme les a recensées dans son livre sur Philip K. Dick qui a tout décrit entre les années cinquante et soixante-dix, y compris malheureusement le grand abrutissement télévisé déjà montré dès le début par des maîtres comme Stanley Donen , Preminger ou Nunnally Johnson . Cette culture de la catastrophe sur fond de crétinisation préalable nous préparait très bien au cauchemar techno actuel qui a fabriqué des gens prêts à mourir pour la cause. Car il y a ceux prêts à tuer pour la cause et ceux qui sont prêts à mourir pour la cause, qui auront finalement pris et repris du vaccin pour cette raison.

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Remarques sur Chesterton et un extraordinaire discours de Giorgia Meloni -Nicolas Bonnal

Giorgia Meloni au cours d’un discours extraordinaire, référencé et courageux, a attaqué les marchés financiers et a défendu l’indéfendable (pour la presse française ou autre), la famille, le pays (je préfère ce mot à patrie maintenant, la patrie on est trop morts pour elle, et pour son Etat, voyez mon Coq hérétique), le droit de ne pas être un numéro.

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Le match Amérique-Asie vu par le mage Abellio en 1960 – Nicolas Bonnal

L’égoïsme universel émane de la race anglo-américaine. Partant de là, l’égoïsme couvrira toute la Terre. Toutes les inventions qui recouvrent la Terre d’un réseau d’égoïsme viennent d’Angleterre et d’Amérique. A partir de là-bas donc, toute la Terre sera recouverte d’une toile d’égoïsme, de mal. Mais une petite colonie se formera à l’est comme la semence d’une vie nouvelle pour l’avenir. La culture anglo-américaine consume la culture de l’Europe […] mais la race elle-même va à sa ruine. Elle porte en elle la disposition à être la race du Mal.

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Bertrand de Jouvenel et la démocratie totalitaire- Nicolas Bonnal

Comment se fait-il qu’en termes de tyrannie, règles, lois, guerres et conquêtes (coloniales ou autres), la démocratie puisse tout se permettre ? Réponse : le droit de vote. Bitru supporte tout depuis qu’on lui a donné le droit de vote – à commencer par la conscription et la guerre ad mortem contre les « tyrans ».

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Syndrome du Titanic : Ernst Junger et la culture de la panique – Nicolas Bonnal

Il est de fait que les progrès de l’automatisme et ceux de la peur sont très étroitement liés, en ce que l’homme, pour prix d’allègements techniques, limite sa capacité de décision. Il y gagne toutes sortes de commodités. Mais, en contrepartie, la perte de sa liberté ne peut que s’aggraver. La personne n’est plus dans la société comme un arbre dans la forêt ; elle ressemble au passager d’un navire rapide, qui porte le nom de Titanic, ou encore de Léviathan. Tant que le ciel demeure serein et la vue agréable, il ne remarque guère l’état de moindre liberté dans lequel il est tombé. Au contraire : l’optimisme éclate, la conscience d’une toute-puissance que procure la vitesse. Tout change lorsqu’on signale des îles qui crachent des flammes, ou des icebergs. Alors, ce n’est pas seulement la technique qui passe du confort à d’autres domaines : le manque de liberté se fait sentir, soit que triomphent les pouvoirs élémentaires, soit que des solitaires, ayant gardé leur force, exercent une autorité absolue. 

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Jean-Luc Godard et le crépuscule des dieux – Nicolas Bonnal

Godard pour moi n’a existé que dans les années soixante, au temps de la splendeur de Bardot, de Belmondo, de Marina Vlady. On vit à l’heure de la Conquête du cool décrit par Frank, et Godard incarne à la fois une révolte formelle – qui a totalement disparu depuis du cinéma – et politique, une révolte proche dans l’esprit de celle des situationnistes. En quelques films il remet en cause la réalité de la France bourgeoise, consumériste et gaulliste – et ne propose rien. Quand il va proposer quelque chose (la Chine maoïste, les BBlack panthers, etc.), il va sombrer.

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De Macron à Mitterrand : remarques sur la dictature pérenne du parti socialiste en France – Nicolas Bonnal

Quelques analystes de papier-mâché vantaient la disparition du parti socialiste en France. En réalité il est puissant comme jamais, en France, en Allemagne ou en Amérique. Car le parti socialiste ou la social-démocratie est le parti de la Fin des Temps, le parti de l’Etat omniprésent et forcené, et de la guerre éternelle. Le PS en France comme le SPD en Allemagne ou le parti démocrate en Amérique constituent aussi l’armature de l’État profond de ces malheureux pays et il semble qu’ils agissent comme une tunique de Nessus dont on ne puisse jamais se débarrasser. C’est que la masse des cancres vote pour eux et que la droite crève.

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Tocqueville et Thucydide face au bellicisme démocratique/occidental/thalassocratique – Nicolas Bonnal

Dans sa guerre du Péloponnèse, Thucydide raconte la Guerre de Trente ans menée par les Athéniens contre le reste de la Grèce et, s’ils l’avaient pu, contre le reste du monde. Thucydide cite au livre II (chapitres XXXV-XL) les grandes lignes du discours du stratège Périclès, qui convainc son peuple de démarrer la guerre. J’en cite les principaux points, où Périclès ne cesse de marteler son message : la supériorité ontologique de la démocratie qui lui fait un devoir d’éliminer tout adversaire.

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