Pasolini et la culture comme arme de destruction massive – Nicolas Bonnal

Pasolini observe que le vrai Grand Remplacement, celui des âmes et des cerveaux, a eu lieu avec notre américanisation, l’hédonisme et la télévision. « leur silence et leur passivité ont l’apparence d’une atroce névrose euphorique, qui leur fait accepter sans aucune résistance le nouvel hédonisme avec lequel le pouvoir réel remplace les hautes valeurs morales du passé. »

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Vers une belle débâcle occidentale – Nicolas Bonnal

La folie occidentale est certes ancienne, elle est d’origine anglo-saxonne. Il y a à la fois une volonté de piller le monde, de le transformer moralement (sur le mode biblique et puritain, donc incohérent ou inconsistant – cf. Hobson), de le raser au besoin (Hiroshima, Dresde, Hambourg, Vietnam, etc.) tout en se fondant sur une religion régulièrement satanique : repenser au Hellfire club, dont on pourrait en parler pendant des heures. L’affolement culturel et sociétal d’aujourd’hui n’a pas d’autre source : on se réveille avec une gueule de bois à la Dorian Gray.

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Patrick McGoohan, le prisonnier et le nouvel ordre mondial – Nicolas Bonnal

On a déjà souligné que le combat du prisonnier semble biaisé, piégeant. Omar Khayyâm nous avait prévenus il y a mille ans sur ces grandes guerres feintes (quatrain CIII) :
« Voici la seule vérité. Nous sommes les pions de la mystérieuse partie d’échecs jouée par Allah. Il nous déplace, nous arrête, nous pousse encore, puis nous lance, un à un, dans la boîte du néant. »

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Frédéric Bernays et Louis-Ferdinand Céline face au conditionnement moderne – Nicolas Bonnal

Céline : « Pour s’imposer au goût, à l’admiration des foules les plus abruties, des spectateurs, des électeurs les plus mélasseux, des plus stupides avaleurs de sornettes, des plus cons jobardeurs frénétiques du Progrès, l’article à lancer doit être encore plus con, plus méprisable qu’eux tous à la fois. »

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Question à mille milliards : êtes-vous climato-sceptique ou climato-génocidaire ?- Nicolas Bonnal

Toute la culture médiatique depuis que je suis né ne tourne qu’autour de ces idées ; apocalypse, dystopie, pénurie, fin des ressources, etc. Ma femme les a recensées dans son livre sur Philip K. Dick qui a tout décrit entre les années cinquante et soixante-dix, y compris malheureusement le grand abrutissement télévisé déjà montré dès le début par des maîtres comme Stanley Donen , Preminger ou Nunnally Johnson . Cette culture de la catastrophe sur fond de crétinisation préalable nous préparait très bien au cauchemar techno actuel qui a fabriqué des gens prêts à mourir pour la cause. Car il y a ceux prêts à tuer pour la cause et ceux qui sont prêts à mourir pour la cause, qui auront finalement pris et repris du vaccin pour cette raison.

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Remarques sur Chesterton et un extraordinaire discours de Giorgia Meloni -Nicolas Bonnal

Giorgia Meloni au cours d’un discours extraordinaire, référencé et courageux, a attaqué les marchés financiers et a défendu l’indéfendable (pour la presse française ou autre), la famille, le pays (je préfère ce mot à patrie maintenant, la patrie on est trop morts pour elle, et pour son Etat, voyez mon Coq hérétique), le droit de ne pas être un numéro.

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Le match Amérique-Asie vu par le mage Abellio en 1960 – Nicolas Bonnal

L’égoïsme universel émane de la race anglo-américaine. Partant de là, l’égoïsme couvrira toute la Terre. Toutes les inventions qui recouvrent la Terre d’un réseau d’égoïsme viennent d’Angleterre et d’Amérique. A partir de là-bas donc, toute la Terre sera recouverte d’une toile d’égoïsme, de mal. Mais une petite colonie se formera à l’est comme la semence d’une vie nouvelle pour l’avenir. La culture anglo-américaine consume la culture de l’Europe […] mais la race elle-même va à sa ruine. Elle porte en elle la disposition à être la race du Mal.

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Bertrand de Jouvenel et la démocratie totalitaire- Nicolas Bonnal

Comment se fait-il qu’en termes de tyrannie, règles, lois, guerres et conquêtes (coloniales ou autres), la démocratie puisse tout se permettre ? Réponse : le droit de vote. Bitru supporte tout depuis qu’on lui a donné le droit de vote – à commencer par la conscription et la guerre ad mortem contre les « tyrans ».

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Syndrome du Titanic : Ernst Junger et la culture de la panique – Nicolas Bonnal

Il est de fait que les progrès de l’automatisme et ceux de la peur sont très étroitement liés, en ce que l’homme, pour prix d’allègements techniques, limite sa capacité de décision. Il y gagne toutes sortes de commodités. Mais, en contrepartie, la perte de sa liberté ne peut que s’aggraver. La personne n’est plus dans la société comme un arbre dans la forêt ; elle ressemble au passager d’un navire rapide, qui porte le nom de Titanic, ou encore de Léviathan. Tant que le ciel demeure serein et la vue agréable, il ne remarque guère l’état de moindre liberté dans lequel il est tombé. Au contraire : l’optimisme éclate, la conscience d’une toute-puissance que procure la vitesse. Tout change lorsqu’on signale des îles qui crachent des flammes, ou des icebergs. Alors, ce n’est pas seulement la technique qui passe du confort à d’autres domaines : le manque de liberté se fait sentir, soit que triomphent les pouvoirs élémentaires, soit que des solitaires, ayant gardé leur force, exercent une autorité absolue. 

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