Gustave de Beaumont et la critique radicale de la démocratie américaine – Nicolas Bonnal

Beaumont comprend comme Baudelaire et aussi Edgar Poe qu’avec l’Amérique on entre dans un
nouvel âge du monde : l’âge de l’intérêt  matériel, du conformisme moral (la tyrannie de la majorité)
et de la standardisation industrielle. Et comme Chateaubriand et avant Nietzsche il pense que :
« Tout d’ailleurs s’était rapetissé dans le monde, les choses comme les hommes. On voyait des
instruments de pouvoir, faits pour des géants, et maniés par des pygmées, des traditions de force
exploitées par des infirmes, et des essais de gloire tentés par des médiocrités. »
Beaumont a raison : le monde moderne c’est Lilliput.

Lire la suite

Impasse française : avertissement pour les rares survivants – Nicolas Bonnal

Rien sur le Grand Reset, rien sur la ruine du continent, rien sur cette guerre au
puissant binôme Chine-Russie, rien sur les milliards US qui contrôlent nos
politiciens, rien sur le camp de concentration numérique. De l’anti-Macron
mais pas trop : car sinon on aurait Marie Le Pen qui reste comme Hitler – dixit
une des idiotes. Marine Le Pen (je la connais comme Lévy d’ailleurs) joue au
centre et échouera ou fera du Meloni.

Lire la suite

Hollywood et la russophobie – Nicolas Bonnal

Dans les années 80, Hollywood envoyait Schwarzenegger égorger des latinos en Amérique centrale ou du sud (Commando, Predator, Collateral Damage); ou bien, quand on avait moins d’argent, on envoyait Chuck Norris. Dans les années 90, alors que l’on prépare l’opinion aux attentats du 11 septembre et aux guerres qui s’ensuivent, on ne cesse de montrer au public des films consacrés au terrorisme islamiste. Enfin, dans les années trente, pour remonter le cours du temps, les épisodes de Buck Rogers nous initiaient au péril jaune.

Lire la suite

La guerre de Crimée (1853-1856) et la russophobie à travers les âges – Nicolas Bonnal

Ici ce qui m’intéresse c’est de rappeler que tous les gouvernements de ce continent zombi approuvent systématiquement ce que font les américains. Les américains ont droit de vie et de mort sur toute cette planète et tout le monde est content en Europe. Vers 1850 c’est l’Europe occidentale – le couple franco-britannique – qui a ce droit (et refusera de le partager avec l’Allemagne) et qui, avant les USA, s’estime le messie des nations sur cette pauvre terre – pour la piller ou la détruire ou la moderniser…

Lire la suite

Heine et Balzac, prophètes d’Adolf Hitler – Nicolas Bonnal

Le nationalisme moderne a puisé ses sources les plus magiques dans le romantisme et ses matins de magicien. Ces révolutions nationales se heurtèrent toutes à la loi d’airain du capitalisme ou des bureaucraties impériales, mais elles inspireront de loin l’histoire du XXème siècle et son socialisme magique. L’appel à l’irrationnel est une donnée essentielle de ce mouvement.

Lire la suite

Chesterton et la menace féministe en Occident  – Nicolas Bonnal

Autoritaire, illogique et humanitaire, la gesticulation despotique du féminisme devient toujours plus effarante avec Borne-Biden-Ursula. J’ai évoqué le problème (avec Merkel) il y a sept ans, qui ne fait que se renforcer. Mais Chesterton voyait le danger venir, et Nietzsche avant lui. Todd évoqua aussi cette menace de la femme castratrice américaine (Hillary) qui cherche alors à détruire le monde arabe après avoir anéanti le mâle occidental.

Lire la suite

Le féminisme US par-delà le rien et le mâle – Nicolas Bonnal

Évoquons les harpies bellicistes… Sur ce sujet Philippe Grasset remarquait « la tendance  d’Obama à s’entourer de créatures essentiellement féminines, les Harpies diverses, Nuland, Rice, Flournoy, Clinton, Power, les personnages les plus extrémistes de toutes les administrations depuis des décennies, sinon les plus extrémistes de toute l’histoire de la diplomatie US

Lire la suite

Roberto Michels et les tendances oligarchiques de nos démocraties parlementaires – Nicolas Bonnal

« Bakounine était l’adversaire de toute participation de la classe ouvrière aux élections. II était en effet convaincu que dans une société où le peuple est dominé, sous le rapport économique, par une majorité possédante, le plus libre des systèmes électoraux ne peut être qu’une vaine illusion. “Qui dit pouvoir, dit domination, et toute domination présume l’existence d’une masse dominée”. »

Lire la suite

Tocqueville et la raréfaction des révolutions en démocratie – Nicolas Bonnal

Non seulement les hommes des démocraties ne désirent pas naturellement les révolutions, mais ils les craignent. Il n’y a pas de révolution qui ne menace plus ou moins la propriété acquise. La plupart de ceux qui habitent les pays démocratiques sont propriétaires ; ils n’ont pas seulement des propriétés, ils vivent dans la condition où les hommes attachent à leur propriété le plus de prix. Ainsi, dans les sociétés démocratiques, la majorité des citoyens ne voit pas clairement ce qu’elle pourrait gagner à une révolution, et elle sent à chaque instant, et de mille manières, ce qu’elle pourrait y perdre. L’argent rend impotent le petit-bourgeois ou le représentant de la classe moyenne politiquement.

Lire la suite