Pour le président de la Douma, l’Ukraine n’est plus un Etat

Le discours politique intérieur russe concernant l’Ukraine évolue au fur et à mesure de l’implication croissante des pays de l’OTAN dans ce conflit. La mise au service institutionnelle, économique et humaine de l’Ukraine conduit Volodine, le président de la Douma à déclarer la perte de l’étaticité par l’Ukraine. L’Ukraine est occupée par l’OTAN. Le pays est devenu une colonie américaine. Les ordres pour Kiev sont donnés depuis Washington. Les forces armées sont contrôlées par le Pentagone. Le régime de Kiev ne peut pas remplir de manière indépendante ses obligations sociales envers ses citoyens, payer les salaires et les pensions. Le système financier du pays est détruit.

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La faute aux gouvernements / Ne rien faire, c’est être complice – Claude Janvier

Excédé par le comportement laxiste d’une trop grande majorité de la population, catastrophé par le niveau du QI moyen, lassé d’entendre une multitude râler uniquement en privé – il ne faut surtout pas prendre de risques -, et fatigué de l’indifférence du plus grand nombre face à une oppression omniprésente visant à détruire l’humanité, voici quelques réflexions.

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Syndrome du Titanic : Ernst Junger et la culture de la panique – Nicolas Bonnal

Il est de fait que les progrès de l’automatisme et ceux de la peur sont très étroitement liés, en ce que l’homme, pour prix d’allègements techniques, limite sa capacité de décision. Il y gagne toutes sortes de commodités. Mais, en contrepartie, la perte de sa liberté ne peut que s’aggraver. La personne n’est plus dans la société comme un arbre dans la forêt ; elle ressemble au passager d’un navire rapide, qui porte le nom de Titanic, ou encore de Léviathan. Tant que le ciel demeure serein et la vue agréable, il ne remarque guère l’état de moindre liberté dans lequel il est tombé. Au contraire : l’optimisme éclate, la conscience d’une toute-puissance que procure la vitesse. Tout change lorsqu’on signale des îles qui crachent des flammes, ou des icebergs. Alors, ce n’est pas seulement la technique qui passe du confort à d’autres domaines : le manque de liberté se fait sentir, soit que triomphent les pouvoirs élémentaires, soit que des solitaires, ayant gardé leur force, exercent une autorité absolue. 

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Existe-t-il une philosophie politique dans la tradition néo-platonicienne? – Daria Dugina

L’objectif de chaque personne, dirigeant et subordonné, est de construire un état juste et cohérent avec la hiérarchie ontologique du monde. C’est ce concept d’interprétation de la politique et de l’âme en tant que manifestation de l’axe ontologique que Proclus Diadochos développe dans son commentaire des dialogues de Platon.

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Finalement, les lois mondialisées de Macron passeront cet été – Eric Verhaeghe

Ce silence de la classe politique sur les vrais sujets du moment s’explique en partie par la nullité même des élus : qui a compris que l’écran de fumée qui se dresse est uniquement l’exécution d’une politique aveuglément pro-américain écrite ailleurs ? qui a compris que les votes qui se succèdent, article après article, à l’Assemblée Nationale, ne sont que des coups de pioche donnés dans la terre pour creuser notre tombe ?

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Le dernier homme et la critique nietzschéenne de l’Etat moderne – Nicolas Bonnal

Nietzsche prévoit non pas le grand remplacement mais le grand rétrécissement mental, spirituel et cérébral : « La terre sera alors devenue plus petite, et sur elle sautillera le dernier homme, qui rapetisse tout. Sa race est indestructible comme celle du puceron ; le dernier homme vit le plus longtemps. « Nous avons inventé le bonheur, » – disent les derniers hommes, et ils clignent de l’œil. Ils ont abandonné les contrées où il était dur de vivre : car on a besoin de chaleur. On aime encore son voisin et l’on se frotte à lui : car on a besoin de chaleur. »

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Si vous admettez que les gouvernements occidentaux considèrent que les citoyens sont leurs ennemis alors tout devient clair.

Dans le cadre de leur révolution, l’État élabore des plans pour empêcher toute protestation ou dissidence. Le soi-disant projet de loi sur la sécurité en ligne n’est rien de moins qu’une toute nouvelle façon d’assurer la censure et le silence de quiconque contesterait l’entrave de nos droits et libertés, notre rassemblement comme du bétail vers un esclavage numérique

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La présidence Macron et la dé-civilisation française – Nicolas Bonnal

L’Etat romain dégénéré a créé le citoyen idiot (tonto) dont a parlé Ortega Y Gasset dans sa rébellion des masses. Ces masses sont d’ailleurs des créations de l’Etat moderne : c’est le dernier homme de Nietzsche et le citoyen transformée en turc dont parle Tocqueville, qui ajoute qu’on lui ôtera au citoyen moderne le trouble de penser et la peine de vivre, l’euthanasie mentale précédant l’autre. Et ce peuple nouveau pour parler comme l’autre semble content de son sort puisqu’on le voit revoter Macron (je sais, il y a des abstentions…) aux législatives sans oublier Mélenchon. Ces deux individus sont des émanations du PS, le parti fourre-tout et catho de gauche qui a aujourd’hui gangréné tous les partis : le PS c’était le parti fonctionnaire, le parti totalitaire à la française qui aura tout créé même ses milliardaires : c’est le parti de la gauche caviar et de la bourgeoisie sauvage.

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Henry David Thoreau et la difficile désobéissance civile

La clé de l’obéissance civile c’est la PEUR (avec une bonne épidémie alors…) : « En m’entretenant avec les plus affranchis de mes concitoyens, je m’aperçois qu’en dépit de tous leurs propos concernant l’importance et la gravité de la question, et leur souci de la tranquillité publique, le fort et le fin de l’affaire c’est qu’ils ne peuvent se passer de la protection du gouvernement en place et qu’ils redoutent les effets de leur désobéissance sur leurs biens ou leur famille. »

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Un nouveau projet impérial pour la Russie

Ainsi, les frontières administratives, immuables pour un État-nation, pour un État-empire réalisant son expansion par l’avancement de ses codes culturels et civilisationnels, ne sont pas si importantes. Ils peuvent l’être, mais leur glissement d’un côté à l’autre, leur flou ou leur conventionnalité ne sont pas une raison d’offense nationale, et encore moins une raison de guerre, compte tenu du fait que l’empire vit et s’étend. Ou, au moins, palpi

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