Les causes monétaires de la guerre en Ukraine

Ce n’est bien évidemment pas du sort des habitants de l’Ukraine dont les Américains se préoccupent. Ils s’en moquent. Les Américains, comme toujours, ne se soucient que de leurs intérêts. Les Américains en veulent à mort à la Russie, que ce soit celle de Poutine ou celle d’un autre s’il venait à être remplacé, parce que ce pays, depuis une vingtaine d’années, a entrepris de se débarrasser de ses créances d’État en dollars.

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Les dessous de la reddition d’Azovstal et des mercenaires étrangers : probable entente entre la Russie et l’Otan

Les Américains, qui ont toujours plaidé avec l’OTAN pour ne pas participer directement aux hostilités, auraient finalement intérêt à faire rapidement disparaître les preuves de leur implication dans les opérations de première ligne tandis que Moscou aurait tout intérêt à donner une large visibilité à la capture des conseillers militaires étrangers de connivence avec les milices néo-nazies : on ne peut cependant pas exclure un accord entre les deux puissances qui permette aux Occidentaux d’évacuer leurs soldats sans trop de visibilité en échange de quelque concession politique, militaire ou diplomatique.

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Éric Branca : « Face à l’unilatéralisme américain, les leçons toujours actuelles de la politique étrangère de De Gaulle »

De Gaulle lui-même faisait une distinction fondamentale entre le peuple américain, qui l’a toujours accueilli avec ferveur et dont 200 000 soldats sont morts pour chasser les Allemands du territoire national, et la politique des États-Unis, invariablement hostile à toute velléité d’indépendance de la part de ses alliés. Et ce, quelle que soit la couleur de l’administration au pouvoir. Le plus stupéfiant, le plus contraire, surtout, à légende dorée de l’Amérique libératrice, c’est la compromission jamais démentie de Roosevelt avec le régime de Vichy et ses hommes, et ce jusqu’en 1944, pour tenter d’empêcher la France de recouvrer l’entièreté de sa souveraineté nationale.

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L’Italie sera-t-elle le grain de sable dans la machine de « guerre permanente » de l’Otan ?

Alors que le Parlement avait auparavant approuvé la décision de Draghi sur l’envoi d’armes, le groupe de députés s’y opposant, initialement minuscule, est devenu majoritaire en quelques jours. A l’origine, seuls la gauche radicale et de petits groupes au sein du M5S (Mouvement cinq étoiles), de la Lega et du Parti démocrate (PD) lui-même s’opposaient à cette décision. Cependant, depuis les déclarations du pape contre « les aboiements de l’Otan à la porte de la Russie », la situation a radicalement changé. Le M5S, dirigé par l’ancien Premier ministre Giuseppe Conte, et la Lega, dirigée par Matteo Salvini, sont désormais publiquement opposés à de nouvelles livraisons d’armes et favorables à une négociation de paix. L’opposition au sein du PD, dirigée par l’ancien ministre Graziano Delrio, a pris de l’ampleur au point que la direction du PD, pro-Otan, a changé de camp, sans doute dépassés par les événements.

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Avortement : tout comprendre au projet de jugement de la Cour suprême des États-Unis

l’administration Biden va s’emparer de ce sujet pour remobiliser ses troupes, et essayer de contourner la Cour suprême en imposant l’avortement aux États fédérés, cette fois par un vote du Congrès. La publication frauduleuse de ce projet d’arrêt est probablement une initiative désespérée pour influencer les juges en causant un scandale mondial. Mais les juges ont déjà répondu par avance à ces pressions en déclarant qu’ils ne se prononcent pas en fonction des réactions de l’opinion publique, mais seulement du texte de la Constitution, de l’histoire constitutionnelle et des précédents juridiques. Enfin, si la teneur de ce projet d’arrêt était effectivement confirmée, le débat politique sur l’avortement serait réouvert dans chacun des États américains ; le verrou des arrêts Roe et Casey ayant sauté, rendant le pouvoir aux législateurs, la grande bataille de l’avortement ne ferait alors que commencer. 

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Pologne / Otan / UE / Russie : la politique étrangère du PiS

Jusqu’aujourd’hui, le PiS demeure le parti polonais présentant la ligne la plus « américanophile ». Selon l’ancien Ministre de la Défense Antoni Macierewicz, c’est précisément une des raisons expliquant les succès électoraux de ce parti. Selon lui, « les Polonais recherchent un sentiment de sécurité et le seul parti qui explique clairement et sans rougir l’importance d’une collaboration étroite avec l’OTAN et donc de fait avec les États-Unis, c’est le PiS.

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L’embargo américain contre la Russie « oublie » l’uranium

Le fait même que les sanctions sur les exportations d’uranium n’aient pas encore été imposées par la Russie indique qu’une étape importante vers le chaos dans les relations bilatérales n’a pas encore été franchie. Et c’est une bonne nouvelle : un cas rare d’interdépendance industrielle et commerciale capable d’endiguer le chaos géopolitique. Mais on ne sait pas combien de temps cela va durer, dans une phase d’escalade continue.

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La guerre en Ukraine et le crépuscule de l’Occident

Je pensais pour ce qui me concerne que l’Europe, après avoir pris sa part au cours des siècles passés à une semblable hypocrisie, avait désormais pour vocation et destin de remettre l’Occident sur le droit chemin, seule voie susceptible d’assurer, dans le nouveau monde qui émerge, la pérennité de notre civilisation, mieux encore, d’en favoriser la renaissance et, pour cela de se dégager de l’emprise de son avatar d’outre-Atlantique.

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Le Pakistan, dernière victime du jeu de « changement de régime »

La propension à considérer les Etats-Unis comme un allié unique et suffisant est, par conséquent, en perte de vitesse, même pour une personne du profil d’Imran Khan, dont les valeurs occidentales sont indiscutables au vu de sa formation. Et cette opinion est non seulement le propre d’un gouvernant, qui se vit dans la peau de la victime d’un dîner de cons en version macro, mais de l’opinion publique.

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