Machiavel, toujours…

Il est du plus haut intérêt de constater combien de « journalistes » concluent des événements récents à l’isolement de la Russie. Les faits sont pourtant là, établis par les votes à l’ONU lors de la résolution condamnant la Russie, établis aussi par les déclarations des dirigeants. Si la Chine s’est opposée, l’Inde s’est abstenue, comme la Turquie elle-même, membre de l’OTAN. En Asie, quelques-unes des puissances montantes, comme le Vietnam peu suspect d’allégeance à la Chine, s’est également abstenu. Et le Mexique, comme l’Argentine, comme le Brésil, ont fait savoir leur opposition aux sanctions. Le calcul est vite fait ; ce sont des pays représentant plus des deux tiers de la population mondiale qui ont voté contre la condamnation de la Russie, ou se sont abstenus. Et ce sont des dizaines de pays qui entendent bien continuer à commercer avec la Russie, et le font savoir.

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La guerre de libération continentale ou l’émancipation des peuples captifs

Vues d’un point de vue historique et géopolitique correct, les actions de la Russie s’avèrent n’être qu’une réaction à l’offensive continue de l’Occident. Pour la Russie, l’Ukraine est la dernière redoute de défense. Face à cette agression, matérialisée également par le meurtre d’environ 14 000 civils en 8 ans dans la région du Donbass, commis par le régime de Kiev, la Russie n’a nulle part où se retirer. C’est pourquoi l’opération d’aujourd’hui n’est qu’une contre-offensive. En d’autres termes, d’un point de vue russe, ce pays est à nouveau engagé dans une guerre patriotique comme celle de 1812 contre l’invasion de l’armée de Napoléon ou des hordes nazies d’Hitler entre 1941 et 1945. C’est en fait une nouvelle Guerre pour la Défense de la Patrie.

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« Nous ne sommes pas vos esclaves », riposte le dirigeant du Pakistan aux Européens qui lui demandent de condamner la Russie

S’adressant aux envoyés de l’Union européenne, le Premier ministre pakistanais Imran Khan a déclaré que son pays n’était « pas l’esclave » des Européens, faisant référence à la demande de l’Union européenne qu’Islamabad condamne l’opération militaire russe en Ukraine.

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L’Europe suspendue entre l’être et le non-être : est-ce une patrie commune ou un cadavre atlantique ?

L’Europe a renoncé à son indépendance et à un rôle puissant dans le contexte géopolitique mondial. Le statut de l’Europe est comparable à celui d’un colonialisme consentant, c’est-à-dire un groupe de pays économiquement avancés, à la prospérité généralisée, mais politiquement aseptisés, culturellement américanistes, dépourvus de pouvoir de décision et de responsabilité en matière de défense et de politique internationale, délégués aux États-Unis. Ce statut colonial, perpétué jusqu’à ce jour, a représenté la sortie de l’Europe de l’histoire.

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Buchanan et le grand effondrement moral et militaire américain (et occidental)

L’effondrement américain (ou français) est physique, moral, culturel, spirituel, anthropologique. A-t-il gagné la majeure partie de la population ou simplement les minorités (y compris la minorité catho Bergoglio) qui soutiennent cette sanie globalisée, c’est un autre problème. On le saura cette année car si la masse apeurée et abrutie avalise tous ces monstres (réélire Macron ou les démocrates) et la guerre contre la population ou la Russie, nous sommes cuits à titre personnel. Finalement la Chine et la Russie ont pris ce que le capitalisme avait de bon tout en gardant ce que le communisme avait de bon. Nous, nous avons pris ce que le communisme et le capitalisme avaient de pire. Et cela semble motiver la masse imbibée de télé. Mais n’anticipons pas.

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Les prix de l’énergie en Europe s’envolent alors que les médias occidentaux annoncent l’invasion imminente de l’Ukraine par la Russie

Lundi, Fatih Birol, directeur de l’Agence internationale de l’énergie, a déclaré aux participants d’une conférence au Caire que la politisation du gaz en Europe n’est pas une bonne idée car elle se traduit par une hausse des prix pour les consommateurs. Le Royaume-Uni a déjà plafonné les prix de l’énergie pour les ménages afin d’atténuer la hausse des coûts.

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L’APRES-KØVÍD: PROLÉGOMÈNES À UN NOUVEAU MOYEN-ÂGE

Ce qui vient d’arriver – c’est-à-dire, d’un point de vue sanitaire : pratiquement rien ; et, d’un point de vue politique : la fin d’un monde, qui était à la fois celui de la rationalité calculante, de l’universalisme démocratique et du droit afférent à ce dernier – la fin de l’Occident.

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Mon nom est Légion : l’occident et le démon des organisations.

L’ONU nous prépare son pacte carbone, l’OMS le puçage médical et l’OTAN une guerre nucléaire d’extermination contre la Chine et la Russie. En ces temps d’apocalypse, voyons ce qui relie ces trois évènements : les « organisations ». On ajoutera l’union européenne, tant notre Satan aime être plusieurs (pensez aussi au G7 maçonnique). C’est dans l’Evangile selon Saint Marc, cet évangile qui dégoûte le pape et ses cathos vaccinés maintenant : Et il lui demanda : Quel est ton nom ? Et il lui dit : J’ai nom Légion, car nous sommes plusieurs. Pour les organisations économiques, mais aussi de nos jours pour les organisations politiques et en règle générale pour les organisations religieuses, le désir de dominer les autres, de conquérir, de commander, de s’emparer, de soumettre, de manipuler, d’exploiter, à l’échelle mondiale, nationale, de l’entreprise ou de la famille, est une tendance objectivement inévitable qui est depuis toujours le principal moteur de l’histoire collective, voire individuelle. 

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Le système économique occidental touche à sa fin

Nous sommes à l’évidence au seuil d’un énorme chambardement qui balayera toutes les institutions occidentales. Ce cataclysme pourrait être évité d’une manière simple, en changeant l’équilibre des rémunérations entre le travail et le capital. Cette solution est pourtant improbable car elle impliquerait la fin des super-fortunes.

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Pourquoi j’ai quitté Palo Alto (Californie) pour m’installer à Varsovie

La Pologne se trouve à un tournant de son histoire : la croissance économique y est catalysée par une main-d’œuvre hautement qualifiée et très diverse, et renforcée par des investissements étrangers d’une grande importance. De nombreux ressortissants européens quittent le Portugal, l’Italie, ou encore l’Espagne, pour s’installer en Pologne, en raison de son taux de chômage très bas, de son PIB en constante augmentation et de ses faibles taux de criminalité.

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