Marx et le devenir mongol de la globalisation – Nicolas Bonnal

Les Mongols rêvaient eux de créer un désert chinois (lire et relire l’éternel René Grousset, bible de Borges) et parlaient des populations à exterminer comme d’insectes. Et les nobles écossais ou spéculateurs londoniens chassèrent des dizaines de milliers de Gaëls de leurs Highlands pour créer ces réserves de chasse qui font rêver les plus riches et les ex-touristes trop romantiques. De même la Patagonie et les grands territoires britanniques de la couronne toujours maîtresse du monde (Canada, Australie, Nouvelle-Zélande) vont d’ici peu être encore plus vides qu’à l’accoutumée. C’est Hitler qui parle du devoir de dépeupler dans un livre célèbre et ce ne sont pas nos champions allemands, suisses (Ursula, Klaus, leur montagne magique) ou américains (Hitler donne dans « Mein Kampf » en exemple l’eugénisme US pratiqué par la dynastie Gates) qui iront le contredire.

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La « démocratie », version Union européenne – Thierry Meyssan

L’Union européenne présente l’élection des eurodéputés et celle du président de la Commission comme des manifestations de son caractère démocratique. Pourtant tout ceci n’est qu’un théâtre d’ombres. L’essentiel a déjà été discuté ailleurs, sans que nul n’en entende parler. Cette mise en scène devrait suffire à faire accroire que la pièce, déjà écrite, surgit soudainement de la volonté populaire.

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Avant tout, personne n’est en concurrence avec les États-Unis

Les élites américaines sont, en matière de sécurité, obsédées par la menace que représentent la Chine et la Russie pour la primauté mondiale des États-Unis. Il s’agit d’une grave erreur de calcul stratégique. Le réseau mondial étasunien d’alliés puissants et de bases (alors que la Chine et la Russie n’en ont pratiquement pas), leur puissance maritime inégalée et la possession de la seule monnaie véritablement mondiale signifient qu’aucun autre pays ne peut défier Washington sur la scène mondiale en tant que leader.

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Le système fermé du capitalisme de guerre

Le système économique et politique occidental est « désespérément dépassé et devient donc un système fermé et totalitaire », affirme l’universitaire italien Fabio Vighi. Les quelques super-riches (0,01 %) qui profitent encore du système capitaliste sont prêts à tout pour prolonger son existence. La dernière astuce des banquiers pour gérer et ralentir l’effondrement est toujours la même : la guerre

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Néolibéralisme. Comment le libéralisme est devenu un anticonservatisme – Pierre Le Vigan

Tel est donc le néolibéralisme ou bien plutôt le libéralisme de type II. On peut aussi parler de libéralisme ultime. Ce n’est pas seulement une doctrine économique visant à supprimer les services publics et le secteur public. Ce n’est pas seulement une doctrine visant à diminuer les interventions de l’État dans l’économie. Du reste, l’État ne cesse d’intervenir dans l’économie pour soutenir les très grandes entreprises et les banques. Ce qui a disparu, c’est l’État stratège au service d’objectifs nationaux et plus généralement d’une certaine idée du bien commun. La seule stratégie de l’État consiste à sauver un capitalisme de plus en plus financier (fusion du capital bancaire et du capital industriel, le dernier étant sous la domination du premier), et à faire remonter son taux de profit. C’est une opération vitale car le capitalisme est de moins en moins lié à des activités productives, et dépend de plus en plus d’activités parasitaires.

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Michael Hudson : La fin de la civilisation occidentale

Le plus grand défi auquel les sociétés ont été confrontées a toujours été de savoir comment mener commerce et crédit sans laisser les marchands et les banquiers s’enrichir en exploitant leurs clients et leurs débiteurs. Toute l’Antiquité reconnaissait que la volonté d’acquérir de l’argent créait une dépendance, une forme d’exploitation socialement nuisible. Les valeurs morales de la plupart des sociétés s’opposaient à l’égoïsme, surtout sous la forme de l’avarice et de l’addiction à la richesse, que les Grecs appelaient philarguria – amour de l’argent, manie de l’argent. Les personnes et les familles qui se livraient à une consommation ostentatoire avaient tendance à être ostracisées, car il était reconnu que la richesse était souvent obtenue aux dépens des autres, en particulier des faibles.

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L’atomisation de l’Homme et de l’Humanité

S’il est souvent connu que certains groupes humains souhaitent faire naître leur ordre à partir du chaos, les raisons pour cela le sont moins. Nous verrons cependant ici comment ces dernières impliquent l’atomisation de l’Humanité, jusqu’à celle de l’individu, selon le degré de chaos recherché, et quelle forme d’ordre peut en émerger.

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Les États-Unis et l’Europe sont bien décidés à déclencher la troisième guerre mondiale

Les États-Unis et l’Europe – les Britanniques en particulier – échappent à tout contrôle et bafouent le droit international en menant des frappes militaires au Yémen, en Syrie et en Irak. L’Occident prétend qu’il s’agit d’un acte d’autodéfense, mais au lieu de tuer ou d’arrêter des individus spécifiques responsables d’attaques, ils se livrent à une punition collective. Je pense que nous arrivons à un point où la colère contre l’Occident va exploser et où les États-Unis et l’Europe vont goûter à leur propre médecine. Tout cela aurait pu être évité, mais les États-Unis et la Grande-Bretagne ont convaincu leurs citoyens que des attaques contre des pays étrangers sans le soutien des Nations unies étaient tout à fait appropriées. Ce n’est pas le cas. Ces actions ébranlent le soutien international à l' »ordre international fondé sur des règles » proclamé par les États-Unis.

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

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