Le Colonel et sénateur américain Richard Black : « En Syrie nous avons toujours travaillé avec les terroristes. »

le président Poutine a fait un effort désespéré pour arrêter la marche vers la guerre en décembre 2021. Il est allé jusqu’à mettre des propositions écrites spécifiques sur la table avec l’OTAN, des propositions de paix pour désamorcer ce qui se passait. Parce qu’à ce stade, l’Ukraine massait des troupes pour attaquer le Donbass. Et donc, il essayait d’éviter cela. Il ne voulait pas la guerre. Et l’OTAN a simplement rejeté ces propositions ; ne les ont jamais prises au sérieux, n’ont jamais entamé de négociations sérieuses.À ce moment-là, Poutine voyant que des Ukrainiens armés, avec des armes pour tuer les troupes russes étaient littéralement à leurs frontières, a décidé qu’il devait frapper en premier.

Lire la suite

Les juifs américains face à la menace de la Cour Suprême sur la « liberté de l’avortement »: vers une nouvelle instrumentalisation de l’antisémitisme ? – Claude Timmerman

Inutile de dire qu’à six mois des élections – quand 86% des femmes, aux USA (à 1% ou 2% près selon les sondages depuis plus de 10 ans) sont partisantes de l’avortement, et on ne parle pas de l’action des associations militantes féministes et ouvertement pro-avortement – lancer un tel pavé dans la marre est l’assurance d’une victoire démocrate contre les républicains…

Lire la suite

Différence de leadership des armées de Russie et de l’OTAN sur le front ukrainien

Cette opération était spéciale parce que l’essentiel des opérations au sol allaient se dérouler dans un pays frère et dans des zones dans lesquelles une partie importante de la population n’était pas hostile à la Russie (le Donbass). Il ne s’agissait donc pas d’une opération classique de haute intensité face à un ennemi irréductible, il s’agissait d’une opération dans laquelle la technique du rouleau compresseur russe, écrasant les forces, les infrastructures et les populations adverses par l’artillerie (comme en Allemagne lors de la 2ème guerre mondiale) était impossible à envisager. Cette opération était spéciale parce qu’il s’agissait davantage, dans le Donbass, d’une opération de libération d’une population amie, otage des bataillons de représailles ukro-nazis, et martyrisée depuis 8 ans, opération dans laquelle les populations et l’infrastructure civiles devaient être épargnées autant qu’il était possible.

Lire la suite

Les Etats-Unis assument de faire la guerre à la Russie et de le faire jusqu’au bout de leur pouvoir

Le ton des Etats-Unis face à la Russie a changé, c’est en tout cas ce qui est affirmé aujourd’hui dans le New York Times : mener ce combat en Ukraine pour faire tomber la Russie, pour qu’enfin le monopole de la gouvernance atlantiste ne soit plus jamais remis en cause. Le fond reste le même, puisque c’est bien le même combat qui est mené depuis que la Russie a relevé la tête, mais désormais les choses sont dites. 

Lire la suite

Guerre d’information ou guerre cognitive ?

La capacité américaine de guerre de l’information est sans comparatif : quand on en vient à parler de manipuler les perceptions, à produire une réalité alternative et à utiliser l’esprit comme une arme, les États-Unis n’ont pas de rivaux. Le déploiement coercitif d’instruments de pouvoir non militaires pour renforcer son hégémonie et attaquer n’importe quel État qui rivalise avec eux est également indéniable. Et c’est précisément pourquoi la Russie n’a pas eu d’autres choix que l’option militaire pour défendre ses intérêts et sa sécurité nationale. Et quand votre existence en tant que nation est en danger, gagner ou perdre la guerre de l’information dans le metaverse occidental devient relativement hors de propos. Gagner chez soi et s’assurer que vos partenaires et alliés comprennent votre position et la rationalité derrière vos actions ont inévitablement la priorité.

Lire la suite

« L’Ukraine est le laboratoire du mondialisme » : Entretien avec Lucien Cerise

L’intervention militaire russe de 2022 a donc pour finalité, non pas de lancer une guerre, mais de mettre fin avec huit ans de retard à la guerre lancée par le régime de Kiev contre le Donbass en 2014. Le retour à la paix et à la vie normale en Ukraine sont cependant inacceptables pour Kiev et ses soutiens internationaux, car cela signifierait revenir à des relations pacifiques avec la Russie. Pour ma part, je savais dès 2014 que cette région du monde allait devenir l’épicentre d’une possible troisième guerre mondiale. Le complexe militaro-industriel anglo-américain a absolument besoin d’entretenir un ennemi pour justifier son existence.

Lire la suite

L’Europe suspendue entre l’être et le non-être : est-ce une patrie commune ou un cadavre atlantique ?

L’Europe a renoncé à son indépendance et à un rôle puissant dans le contexte géopolitique mondial. Le statut de l’Europe est comparable à celui d’un colonialisme consentant, c’est-à-dire un groupe de pays économiquement avancés, à la prospérité généralisée, mais politiquement aseptisés, culturellement américanistes, dépourvus de pouvoir de décision et de responsabilité en matière de défense et de politique internationale, délégués aux États-Unis. Ce statut colonial, perpétué jusqu’à ce jour, a représenté la sortie de l’Europe de l’histoire.

Lire la suite

Ukraine, tout était écrit dans le plan de la Rand Corp.

Avant tout, stipule le plan, il faut attaquer la Russie sur son flanc le plus vulnérable, celui de son économie fortement dépendante de l’exportation de gaz et de pétrole : à cet effet on va utiliser les sanctions commerciales et financières et, en même temps, faire en sorte que l’Europe diminue l’importation de gaz russe, en le remplaçant par du gaz naturel liquéfié étasunien. Dans le cadre de cette stratégie -prévoyait en 2019 le plan de la Rand Corporation- “fournir des aides létales à l’Ukraine, exploiter le plus grand point de vulnérabilité extérieure de la Russie, avec une aide en matériel et en conseillers militaires – fournis par les USA à l’Ukraine – attentivement calibrée afin de provoquer des coûts pour la Russie sans provoquer un conflit de large ampleur dans lequel la Russie, à cause de la proximité, aurait des avantages significatifs”.

Lire la suite