Eloge de la théorie de la conspiration – Nicolas Bonnal
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Lire la suitee sujet effrayant mériterait un livre détaillé. La société ouverte de Soros veut
imposer le chaos partout : comme le chaos n’est pas naturel (relisez Gilles Chatelet) il
faut l’imposer par la force, un peu comme le néolibéralisme s’impose par les thérapies
de choc. Mais d’où vient cette société ouverte qui veut nous clouer le bec ?
De Gaulle était, dans ses goûts artistiques, un « ancien » ; il
écrivait comme Chateaubriand, goûtait la prose classique d’un
Mauriac bien davantage que celle torrentielle de son ministre de la
Culture ; il préférait Poussin à Picasso, Bach à Stockhausen. La
France était pour lui l’héritière de l’Italie de la Renaissance, et de la
conception grecque de la beauté. Malraux, lui, était un « moderne »
; hormis quelques génies exceptionnels (Vermeer, Goya,
Rembrandt), il rejetait en vrac l’héritage classique de la
Renaissance, et lui préférait ce qu’il appelait « le grand style de
l’humanité », qu’il retrouvait en Afrique, en Asie, au Japon, en
Amérique précolombienne. Il jetait pardessus bord la conception
gréco-latine de la beauté et de la représentation
Avec des messies comme ça qui tiennent l’informatique, la presse et les billets de banque, nous
sommes mal partis. Delassus annonce même le Grand Reset, simple application des idéaux socialistes
et maçonniques.
Beaumont comprend comme Baudelaire et aussi Edgar Poe qu’avec l’Amérique on entre dans un
nouvel âge du monde : l’âge de l’intérêt matériel, du conformisme moral (la tyrannie de la majorité)
et de la standardisation industrielle. Et comme Chateaubriand et avant Nietzsche il pense que :
« Tout d’ailleurs s’était rapetissé dans le monde, les choses comme les hommes. On voyait des
instruments de pouvoir, faits pour des géants, et maniés par des pygmées, des traditions de force
exploitées par des infirmes, et des essais de gloire tentés par des médiocrités. »
Beaumont a raison : le monde moderne c’est Lilliput.
Le Coup de Gueule de Nicolas Bonnal, la rubrique de Café Noir du mardi 25 avril 2023.
Lire la suiteRien sur le Grand Reset, rien sur la ruine du continent, rien sur cette guerre au
puissant binôme Chine-Russie, rien sur les milliards US qui contrôlent nos
politiciens, rien sur le camp de concentration numérique. De l’anti-Macron
mais pas trop : car sinon on aurait Marie Le Pen qui reste comme Hitler – dixit
une des idiotes. Marine Le Pen (je la connais comme Lévy d’ailleurs) joue au
centre et échouera ou fera du Meloni.
Dans les années 80, Hollywood envoyait Schwarzenegger égorger des latinos en Amérique centrale ou du sud (Commando, Predator, Collateral Damage); ou bien, quand on avait moins d’argent, on envoyait Chuck Norris. Dans les années 90, alors que l’on prépare l’opinion aux attentats du 11 septembre et aux guerres qui s’ensuivent, on ne cesse de montrer au public des films consacrés au terrorisme islamiste. Enfin, dans les années trente, pour remonter le cours du temps, les épisodes de Buck Rogers nous initiaient au péril jaune.
Lire la suiteIci ce qui m’intéresse c’est de rappeler que tous les gouvernements de ce continent zombi approuvent systématiquement ce que font les américains. Les américains ont droit de vie et de mort sur toute cette planète et tout le monde est content en Europe. Vers 1850 c’est l’Europe occidentale – le couple franco-britannique – qui a ce droit (et refusera de le partager avec l’Allemagne) et qui, avant les USA, s’estime le messie des nations sur cette pauvre terre – pour la piller ou la détruire ou la moderniser…
Lire la suiteLe nationalisme moderne a puisé ses sources les plus magiques dans le romantisme et ses matins de magicien. Ces révolutions nationales se heurtèrent toutes à la loi d’airain du capitalisme ou des bureaucraties impériales, mais elles inspireront de loin l’histoire du XXème siècle et son socialisme magique. L’appel à l’irrationnel est une donnée essentielle de ce mouvement.
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