Tocqueville et la raréfaction des révolutions en démocratie – Nicolas Bonnal

Non seulement les hommes des démocraties ne désirent pas naturellement les révolutions, mais ils les craignent. Il n’y a pas de révolution qui ne menace plus ou moins la propriété acquise. La plupart de ceux qui habitent les pays démocratiques sont propriétaires ; ils n’ont pas seulement des propriétés, ils vivent dans la condition où les hommes attachent à leur propriété le plus de prix. Ainsi, dans les sociétés démocratiques, la majorité des citoyens ne voit pas clairement ce qu’elle pourrait gagner à une révolution, et elle sent à chaque instant, et de mille manières, ce qu’elle pourrait y perdre. L’argent rend impotent le petit-bourgeois ou le représentant de la classe moyenne politiquement.

Lire la suite

La campagne menée par le président Roosevelt pour inciter à la guerre en Europe

Le présent essai se concentre sur la campagne secrète menée par Roosevelt pour provoquer la guerre en Europe, avant l’éclatement des hostilités, au mois de septembre 1939. Il s’agit surtout des pressions qu’il a exercées sur la Grande-Bretagne, la France et la Pologne pour les pousser à la guerre contre l’Allemagne, en 1938 et 1939.

Lire la suite

Décadence morale et dépérissement démographique des peuples : retour sur les analyses d’Ibn Khaldun – Nicolas Bonnal

Un certain nombre de peuples occidentaux ou occidentalisés et pas forcément chrétiens sont en train de disparaître : effondrement moral, démographique, culturel, etc. ; la civilisation occidentale extermine. Voyons à nouveau Ibn Khaldun alors :

« Un peuple vaincu et soumis dépérit rapidement.

Lorsqu’un peuple s’est laissé dépouiller de son indépendance, il passe dans un état d’abattement qui le rend le serviteur du vainqueur, l’instrument de ses volontés, l’esclave qu’il doit nourrir. Alors il perd graduellement l’espoir d’une meilleure fortune. Or la propagation de l’espèce et l’accroissement de la population dépendent de la force et de l’activité que l’espérance communique à toutes les facultés (p.308) du corps. Quand les âmes s’engourdissent dans l’asservissement, et perdent l’espérance et jusqu’aux motifs d’espérer, l’esprit national s’éteint sous la domination de l’étranger, la civilisation recule, l’activité qui porte aux travaux lucratifs cesse tout à fait, le peuple, brisé par l’oppression, n’a plus la force de se défendre et devient l’esclave de chaque conquérant, la proie de chaque ambitieux. Voilà le sort qu’il doit subir, soit qu’il ait fondé un empire et atteint ainsi au terme de son progrès, soit qu’il n’ait rien accompli encore. L’état de servitude amène, si je ne me trompe, un autre résultat : l’homme est maître de sa personne, grâce au pouvoir que Dieu lui a délégué ; s’il se laisse enlever son autorité et détourner du but élevé qui lui est posé, il s’abandonne tellement à l’insouciance et à la paresse, qu’il ne recherche pas même les moyens de satisfaire aux exigences de la faim et de la soif. C’est là un fait dont les exemples ne manquent dans aucune classe de l’espèce humaine. Un changement semblable a lieu, dit-on, chez les animaux 1 carnassiers : ils ne s’accouplent point dans la captivité. Le peuple asservi continue ainsi à perdre son énergie et à dépérir jusqu’à ce qu’il disparaisse du monde. Au reste l’existence éternelle n’appartient qu’à Dieu seul. »

Lire la suite

Sommet international pour la liberté religieuse à Washington : une manipulation géopolitique contre le christianisme orthodoxe

La tenue les 31 janvier et 1er février du premier Sommet international pour la liberté religieuse (International Religious Freedom Summit), orchestré par la crème de l’establishment américain et accueillant l’Ukraine en invité d’honneur, ne doit rien au hasard. Ces débats religieux ne sont que la continuation de la politique étrangère américaine par d’autres moyens.

Lire la suite

Qui va gagner cette guerre ? – Nicolas Bonnal

Cette guerre aide à ruiner les peuples occidentaux et à enrichir les riches : les agendas ainsi sont remplis, les carnets de commande sont pleins, les actionnaires contents – les nonagénaires génocidaires euphoriques comme jamais. La brutale et interminable opération spéciale a renforcé facilement le pouvoir des oligarques qui a coup d’invocation humanitaire mènent toujours les masses hébétées ou enthousiastes à l’abattoir – ici sociale et carbonique – comme ils veulent.

Lire la suite

Entretien avec Alexandre Douguine, le philosophe « le plus dangereux d’Occident »

La tradition est un retour aux racines. Ce n’est pas un retour au passé mais une redécouverte de l’éternité. La modernité a commencé avec la négation de l’éternité. L’éternité n’existe pas pour elle-même. Il est essentiel de redécouvrir la dimension éternelle de l’être. L’éternité n’est pas non plus une durée indéfinie, c’est une autre dimension de l’être, perpendiculaire à la ligne du temps, à la fois verticale et transversale. Elle n’appartient pas seulement au passé mais aussi au présent et au futur. Il faut redécouvrir la dimension tri-dimensionnelle de l’être avec l’aide des poètes, des mystiques, des philosophes et des théologiens. Les comptables et les managers ne peuvent nous aider dans cette tâche. Faute de quoi, nous céderons aux injonctions mortifères de la civilisation moderne telle que la propose l’Occident.

Lire la suite

Romain Rolland : Un écrivain dont la pertinence est plus grande que jamais

Romain Rolland en 1933 :

« De même que dans les guerres de l’avenir, tous écoperont, et les civils, et les femmes, et les vieillards, les impotents et les enfants – de même dans la prison modèle du capitalisme international, chacun aura son numéro, on ne tolérera plus un seul indépendant… Oh ! sans violence ! Le mécanisme sera si parfait qu’il n’y aura de choix que de s’y soumettre ou de mourir de faim. Libertés de presse et d’opinion seront des chimères de l’ancien temps. Et plus un pays où échapper à l’oppression des autres. Les mailles du filet se resserrent peu à peu autour de la terre.i »

Lire la suite

L’antidote au chaos existe : le voici

La vie est une guerre. Parfois nous gagnons nos batailles, parfois non. Nous nous battons contre le monde pour garder la foi, pour maintenir les familles unies, pour payer les factures et pour faire fonctionner les véhicules. Il semble souvent que la guerre de la vie d’un homme soit simplement un combat sans fin contre l’entropie, le chaos et la décadence.

Lire la suite

Interview de Nikolaï Patrouchev, successeur potentiel de Vladimir Poutine

Les politiciens occidentaux n’ont pas la force et la capacité de changer la vie de leurs États pour le mieux, car ils ne sont plus des personnalités indépendantes depuis longtemps. Tout le monde a des liens avec les grandes entreprises, les lobbyistes et les fondations derrière leur dos. Ils ne cachent même pas ces faits. Il existe des exemples très récents. Il s’est avéré que des dizaines de députés européens étaient contrôlés par les structures de George Soros et que la Commission européenne, à la demande de l’une des plus grandes sociétés pharmaceutiques américaines au monde, a créé un certain nombre de stratagèmes de corruption pour l’achat de vaccins d’une valeur de dizaines de milliards d’euros. Il est clair que le vrai pouvoir en Occident est entre les mains de clans ingénieux et de sociétés multinationales.

Lire la suite