Anatole France et la folie américaine

Les peuples qui n’ont ni commerce ni industrie ne sont pas obligés de faire la guerre; mais un peuple d’affaires est astreint à une politique de conquêtes. Le nombre de nos guerres augmente nécessairement avec notre activité productrice. Dès qu’une de nos industries ne trouve pas à écouler ses produits, il faut qu’une guerre lui ouvre de nouveaux débouchés. C’est ainsi que nous avons eu cette année une guerre de charbon, une guerre de cuivre, une guerre de coton. Dans la Troisième- Zélande nous avons tué les deux tiers des habitants afin d’obliger le reste à nous acheter des parapluies et des bretelles. »

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A propos de Macron et de son « peuple nouveau »

De la dette à Notre-Dame en passant par les gilets jaunes, les confinements, le million d’amendes, la désagrégation intérieure du pays (bien vu le stade de France), les masques, les vaccins forcés, les journées portes ouvertes aux migrants (365 par an), l’annihilation de l’hexagone comme puissance ou la montée eschatologique de la stupidité, reconnue même par une presse subventionnée à 100%. De même on va vers le Grand Reset, les privations, le camp numérique, les rationnements (quand ce n’est fait), le vaccin six fois par an, la privation d’eau pour cause de changement climatique et certainement pas de sécheresse, et tout le monde s’en fout ou presque.

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Zinn et nuisance américaine/ Remarques fatiguées sur l’infatigable puissance maléfique américaine – Nicolas Bonnal

Ce pays qui n’en est pas un (Etats-Unis d’Amérique ?) est une nuisance, il est là pour mettre fin au monde ; des dizaines de grands esprits l’ont dit, y compris américains (de Poe à Miller en passant par London ou Sinclair), chacun à leur manière ; mais c’est Dostoïevski qui remarque que l’Amérique jouit d’un charisme extraordinaire digne d’Oz ; elle emmène le monde à sa suite c’est-à-dire à sa destruction ontologique et spirituelle, comme le charmeur de Hamelin emmène ses rats. Le problème est que l’Amérique restera nocive même si elle prend une branlée en Ukraine après en avoir pris une en Afghanistan et ailleurs : car cette entité n’est pas un empire mais une matrice. Pour l’élite totalitaire américaine comme pour l’élite totalitaire européenne, la guerre est une affaire intérieure, destinée à faire plier la masse.

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Pourquoi le Français va réélire Macron à hauteur de 60% – Nicolas Bonnal avec Edouard Drumont

« Tout vient se briser contre une indifférence absolue, contre une sorte d’ataraxie, d’impassibilité générale, qui n’est point l’ataraxie stoïque dont parle Proudhon, mais plutôt une inertie maladive, une prostration sur laquelle rien n’agit. »

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Karl Polanyi et la destruction du monde par le marché – Nicolas Bonnal

La destruction créatrice du monde moderne (lisez les descriptions épouvantées de Tocqueville à Manchester : il parle de labyrinthe infect, d’asile de la misère, de Styx de ce nouvel enfer) est une blague ; le monde moderne est une destruction destructrice (« lumpenprolétariat de tous les pays, unissez-vous par le MC Do et Walt Disney ! »). Voyez ce qui arrive dans ce monde où tout le monde devient obèse, abruti, technophile, sauf une minorité de classe moyenne encore ouverte et cultivée, en voie de paupérisation et de remplacement sur ordre. Le capital mondialisé se sert de cette planète comme un champ utilitaire, il élimine les peuples et détruit leurs cultures partout, et puis rien d’autre.

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De Pétain à Macron : Bernanos contre leur France robotisée – Nicolas Bonnal

« Des millions et des millions d’hommes ne croyaient plus à la liberté, c’est-à-dire qu’ils ne l’aimaient
plus, ils ne la sentaient plus nécessaire, ils y avaient seulement leurs habitudes, et il leur suffisait d’en
parler le langage. Depuis longtemps, l’État se fortifiait de tout ce qu’ils abandonnaient de plein gré.
Ils n’avaient que le mot de révolution à la bouche, mais ce mot de révolution, par une comique
chinoiserie du vocabulaire, signifiait la Révolution Socialiste, c’est-à-dire le triomphal et définitif
avènement de l’État, la Raison d’État couronnant aussi l’édifice économique… »

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Buchanan et le grand effondrement moral et militaire américain (et occidental)

L’effondrement américain (ou français) est physique, moral, culturel, spirituel, anthropologique. A-t-il gagné la majeure partie de la population ou simplement les minorités (y compris la minorité catho Bergoglio) qui soutiennent cette sanie globalisée, c’est un autre problème. On le saura cette année car si la masse apeurée et abrutie avalise tous ces monstres (réélire Macron ou les démocrates) et la guerre contre la population ou la Russie, nous sommes cuits à titre personnel. Finalement la Chine et la Russie ont pris ce que le capitalisme avait de bon tout en gardant ce que le communisme avait de bon. Nous, nous avons pris ce que le communisme et le capitalisme avaient de pire. Et cela semble motiver la masse imbibée de télé. Mais n’anticipons pas.

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Henry David Thoreau et la difficile désobéissance civile

La clé de l’obéissance civile c’est la PEUR (avec une bonne épidémie alors…) : « En m’entretenant avec les plus affranchis de mes concitoyens, je m’aperçois qu’en dépit de tous leurs propos concernant l’importance et la gravité de la question, et leur souci de la tranquillité publique, le fort et le fin de l’affaire c’est qu’ils ne peuvent se passer de la protection du gouvernement en place et qu’ils redoutent les effets de leur désobéissance sur leurs biens ou leur famille. »

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Du Grand Reset à la grande claque économique occidentale

Le futur (le présent) de l’occident, c’est donc la déglingue, comme disait Lucien Cerise. Cette déglingue est folle, est provoquée par la politique (les banquiers Draghi-Macron sont de furieux destructeurs) mais pas seulement : l’écroulement face à la pénurie énergétique qu’on a trop longtemps masqué derrière l’écologie et le « réchauffement climatique » se produit sous nos yeux et nous allons tous en pâtir.
Car s’il faut se réjouir de l’effondrement US ou européen, vu ce que ces épaves morales et culturelles sont devenues, il ne fait pas non plus trop trompeter. « Le destin du Spectacle n’est pas de finir en despotisme éclairé », disait Guy Debord, qui pressentait sans doute ce mixte de déglingue et d’atroce tyrannie.

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Totalitarisme français : les prophéties de Tocqueville et Marx – Nicolas Bonnal

« Après avoir pris ainsi tour à tour dans ses puissantes mains chaque individu, et l’avoir pétri à sa guise, le souverain étend ses bras sur la société tout entière ; il en couvre la surface d’un réseau de petites règles compliquées, minutieuses et uniformes, à travers lesquelles les esprits les plus originaux et les âmes les plus vigoureuses ne sauraient se faire jour pour dépasser la foule ; il ne brise pas les volontés, mais il les amollit, les plie et les dirige ; il force rarement d’agir, mais il s’oppose sans cesse à ce qu’on agisse ; il ne détruit point, il empêche de naître ; il ne tyrannise point, il gêne, il comprime, il énerve, il éteint, il hébète, et il réduit enfin chaque nation à n’être plus qu’un troupeau d’animaux timides et industrieux, dont le gouvernement est le berger. »

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