Christophe Guilluy et le grégarisme écolo-bobo – Nicolas Bonnal

Les livres de Christophe Guilluy sont riches, et plutôt que d’en faire une présentation globale, je
traiterai une question essentielle – celle du bobo qui semble devenir une entité eschatologique dans
le monde menaçant –mais aussi délirant – où nous vivons. Bio, parfois homo, puéril, homogénéisé,
aseptisé, unisexe (même avec des gosses), xénophile, francophobe, multiculturel, solidement abruti
par ses médias subventionnés, avec son cadre de vie surprotégé et par le bonisme dont parlait le
grand historien US Stanley Payne, le bobo est effrayant.

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De Gaulle face à la doctrine Hallstein : où comment le projet hitlérien et himmlérien de l’Europe fut reconduit après la guerre – Nicolas Bonnal

Walter Hallstein, pour ceux qui ne le sauraient pas encore (malgré François Asselineau ou Etienne
Chouard) est un ancien juriste nazi devenu patron de la première commission européenne. C’est lui
qui a fait de notre Europe un Lebensraum germano-américain à la solde du mondialisme et du
déracinement. Comme disait mon ami John Laughland dans son livre publié il y a déjà vingt ans, les
origines de leur Europe ne sont pas démocratiques. Leur source est pourrie (tainted). L’involution
satanique de l’institution n’a rien pour nous surprendre.

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SOROS, BERGSON ET LES BLASPHÈMES DE LA SOCIÉTÉ OUVERTE – Nicolas Bonnal

e sujet effrayant mériterait un livre détaillé. La société ouverte de Soros veut
imposer le chaos partout : comme le chaos n’est pas naturel (relisez Gilles Chatelet) il
faut l’imposer par la force, un peu comme le néolibéralisme s’impose par les thérapies
de choc. Mais d’où vient cette société ouverte qui veut nous clouer le bec ?

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Eric Zemmour et la destruction de la culture française (par Malraux)sous de Gaulle – Nicolas Bonnal

De Gaulle était, dans ses goûts artistiques, un « ancien » ; il
écrivait comme Chateaubriand, goûtait la prose classique d’un
Mauriac bien davantage que celle torrentielle de son ministre de la
Culture ; il préférait Poussin à Picasso, Bach à Stockhausen. La
France était pour lui l’héritière de l’Italie de la Renaissance, et de la
conception grecque de la beauté. Malraux, lui, était un « moderne »
; hormis quelques génies exceptionnels (Vermeer, Goya,
Rembrandt), il rejetait en vrac l’héritage classique de la
Renaissance, et lui préférait ce qu’il appelait « le grand style de
l’humanité », qu’il retrouvait en Afrique, en Asie, au Japon, en
Amérique précolombienne. Il jetait pardessus bord la conception
gréco-latine de la beauté et de la représentation

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Les bouchers de Tel Aviv et de Washington

Israël assiste aujourd’hui, impuissant, au déclin de son principal allié et de ses soutien néoconservateurs et mondialistes US, et à la recomposition des équilibres géopolitiques et géo-
économiques mondiaux qui ne se fera pas en sa faveur. N’en déplaise à l’État d’Israël qui a raté son coup en Syrie, grâce ou à cause de la Russie, le vrai «Printemps syrien» va pouvoir commencer, sous la gouvernance de …. Bachar el Assad !

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Youssef Hindi – LA GUERRE DES ÉTATS-UNIS CONTRE L’EUROPE

Youssef Hindi a rassemblé là ce qui lui permet d’établir le récit d’une guerre permanente, vitale, économique, celle qui oppose les États-Unis à l’Europe. Cette guerre a une histoire, mais elle a aussi une généalogie, et pour la reconstituer, il faut remonter à Athènes et à son hégémonie maritime. Dans un second temps, l’auteur déplace le point de vue

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