De la génération Mitterrand au peuple nouveau de Macron – Nicolas Bonnal

Le peuple nouveau n’a pas fini de nous étonner avec son crétinisme électoral : il est de gauche ou d’extrême-gauche bien tempérée, écolo, russophobe, américanisé jusqu’à l’os, pleurnichard humanitaire. Il est super ce peuple. Et il est prêt à vivre sans rire de l’éolienne et de la bicyclette (pour repousser Poutine et la Chine avec Biden ?) avant de se coller antenne et puce dans son cerveau branché.

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A propos de Macron et de son « peuple nouveau »

De la dette à Notre-Dame en passant par les gilets jaunes, les confinements, le million d’amendes, la désagrégation intérieure du pays (bien vu le stade de France), les masques, les vaccins forcés, les journées portes ouvertes aux migrants (365 par an), l’annihilation de l’hexagone comme puissance ou la montée eschatologique de la stupidité, reconnue même par une presse subventionnée à 100%. De même on va vers le Grand Reset, les privations, le camp numérique, les rationnements (quand ce n’est fait), le vaccin six fois par an, la privation d’eau pour cause de changement climatique et certainement pas de sécheresse, et tout le monde s’en fout ou presque.

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Guerre économique contre la Russie : première guerre mondiale menée au nom de la culture de l’annulation (« Cancel culture »)

La question de savoir qui va gagner ou perdre ce nouveau type de guerre, dépendra grandement de la Chine. En effet, les Etats-Unis demandent à la Chine de faire pression sur la Russie afin qu’elle échoue à imposer une négociation sur le statut de l’Ukraine qui soit défavorable à la vision atlantiste et mondialiste expansionniste. Pour cette Amérique de la « cancel culture », le rêve est de former un condominium américano-chinois sur le monde pour préserver sa suprématie géopolitique tout en diminuant le poids de la Russie. Elle pourra ensuite un jour supprimer (« cancel ») aussi la Chine selon la même principe qui est appliqué à la Russie au moyen du  concept de  Nouvelle Guerre froide.

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Saint Joseph : en finir avec les mièvreries

Il arrive qu’à force de rabâcher les mérites d’un saint on finisse par s’en lasser. C’est peut-être le risque que l’on court parfois avec Saint Joseph. Défiguré par la dévotion dix-neuvièmarde qui produisit les pires statues d’église : ces gentils garçons en plâtre, aux joues rouges et dont le regard mièvre nous donne à voir une sorte d’enfant sage, ennuyeux, benêt, efféminé et trop prudent. Osons, malgré cela, évoquer le grand saint Joseph, le vrai, et revenir sur ce que fut sa vie, et espérons que cette cette méditation nous fera de lui un portrait plus conforme. Qui est saint Joseph ? Un jeune homme issu d’une lignée royale. Hébreux, il appartient à l’une de ces tribus qui composent le peuple d’Israël au premier siècle de notre ère. Sans doute cultivé, en raison de son éducation et de son origine sociale, il vit dans l’empire romain, à l’époque où aussi la culture grecque s’est répandue dans tout le bassin méditerranéen. Malgré son ascendance aristocratique, Joseph est un humble charpentier, sa seule richesse c’est le travail de ses mains. Pour désépaissir les brumes qui couvrent ce grand saint, dans ce que sa vie peut nous dire à nous post-modernes, je vous propose de porter notre attention sur l’un des mystères les plus profonds, celui du rapport entre la nature et de la grâce : Joseph est avant tout un homme, loin d’être médiocre, on peut supposer qu’il a reçu une éducation qui a fait éclore en lui de nombreuses vertus naturelles. La providence a certainement guidé ses parents et formé son caractère. Mais nous ne pouvons comprendre le mystère de saint Joseph si nous oublions les dons qu’il a reçu de Dieu. La vocation de saint Joseph est très spéciale, elle est même unique, et donc inimitable. Mais dans une certaine mesure, tout chrétien peut mener semblable existence, non pas en singeant une vocation à laquelle Dieu ne nous appelle pas, mais en marchant comme Saint Joseph dans la voie que la providence divine nous présente. Les dons que Dieu donnent à Joseph sont ceux qui lui permettent d’accomplir sa très haute mission sur terre : être le gardien de Vierge Marie, du Christ, et du secret sur la divinité de l’enfant Jésus, en attendant sa vie public. Joseph est né pour cela, mais aussi pour que l’exemple de sa vie soit une source de contemplation pour tout chrétien. Les vertus naturelles du jeune charpentier en font donc sans doute un être exemplaire : homme intérieur, solide travailleur, généreux en amitié. On peut dire qu’il était d’un naturel excellent. Mais plus que l’héroïcité, il y a quelque chose de surnaturel en lui. Le vrai sens de la chasteté Je vous propose de nous arrêter sur chacune de ses vertus pour mieux comprendre ce qui se joue ici. La chasteté de Joseph est insensée d’un point de vu terrestre et humain. Il est bon et naturel que l’homme s’unisse à la femme pour enfanter une descendance. Dans notre époque pour le moins perturbée, il devient de plus en plus « normal » de contourner cette loi de la nature pour enfanter. Heureusement, il reste encore un peu de bon sens chez quelques chrétiens pour s’opposer à cette folie que rend possible aujourd’hui la technique. Mais la chasteté des parents du Christ n’a rien à voir avec tout cela : elle n’est pas négation de la chair et de la nature mais bien au contraire, elle est ascension, dépassement, croissance vers la sur-nature. Ce n’est pas une contradiction de la nature mais un accomplissement plus parfait. La virginité chrétienne ne doit pas être confondue le puritanisme anglo-saxon et ses rejetons, qui par haine de la nature et du corps finissent par engendrer les bêtes monstrueuses du wokisme et de la cancel-culture. Rappelons-nous le mot de Pascal « Qui veut faire l’ange, fait la bête ». Les péchés de l’esprit sont d’ailleurs souvent bien plus monstrueux que les faiblesses ordinaires de la chair. Le Christ était plus indulgent à l’égard des prostituées que des pharisiens. La chasteté chrétienne est principalement un refus des plaisirs avilissants. Bossuet disait que : « la virginité est comme un milieu entre les esprits et les corps, elle nous fait approcher des natures spirituelles […] Car qu’est-ce que le mystère de l’incarnation? C’est l’union très étroite de Dieu et de l’homme, de la divinité avec la chair. “Le Verbe a été fait chair“ dit l’Evangéliste; voilà l’union, voilà le mystère. Parce que la disproportion entre la beauté immortelle de Dieu et la faiblesse de nos corps blessés était telle, il fallut que le foyer dans lequel le verbe s’incarnat prépare la chair à être unie à cet esprit pur. » La chasteté de saint Joseph est donc une vertu virile car elle nécessite une grande maîtrise de ses passions et donc une force de caractère supérieure. Mais elle ne peut se comprendre qu’en vertu de la mission exceptionnelle de St Joseph. Nous ne devons pas voir en elle un modèle à imiter tel quel, comme si la virginité des parents du Christ était la condamnation de l’union charnelle des corps. Chacun a à être chaste à des degrés différents, en vertu de la mission qui lui a été donnée par Dieu. A son plus bas degrés elle consiste à ne pas se laisser dominer par ses pulsions. L’idéal surnaturel vers lequel nous tendons, et qui constitue l’accomplissement parfait de notre humanité s’accomplira au ciel, c’est celui du corps glorieux : une chair bien réelle, mais purifiée de ses attraits pour la concupiscence, et débarrassée des servitudes et de la pesanteur dont le péché originel a grévé nos corps blessés. Fidélité Dans son sermon sur saint Joseph, Bossuet nous indique que l’époux de Marie, reçut de Dieu une « fidélité inviolable, qui ne puisse être ébranlée par aucuns périls ». Laissez-moi vous lire ces quelques lignes de l’évêque de Meaux : « Quand Jésus entre quelque part, il y entre avec sa croix, il y porte avec lui toutes ses épines, et il en fait part à tous ceux qu’il aime. Joseph et Marie étaient pauvres; mais ils n’avaient pas encore été sans maison, ils avaient un lieu pour se retirer. Aussitôt que cet enfant vient au monde, on ne trouve point de maison pour eux, et leur retraite est dans une étable. Qui leur procure cette disgrâce, sinon celui dont il est écrit que, « venant en son propre bien, il n’y a pas été reçu par les siens, » et qu’il n’a pas de gîte assuré où il puisse reposer sa tête? Mais n’est-ce pas assez de leur indigence? Pourquoi leur attire-t-il des persécutions? Ils vivaient ensemble dans leur ménage, pauvrement, mais avec douceur, surmontant leur pauvreté par leur patience et par leur travail assidu. Mais Jésus ne leur permet pas ce repos : il ne vient au monde que pour les troubler, et il attire tous les malheurs avec lui. Hérode ne peut souffrir que cet enfant vive : la bassesse de sa naissance n’est pas capable de le cacher à la jalousie de ce tyran. Le Ciel lui-même trahit le secret: il découvre Jésus-Christ par une étoile; et il semble qu’il ne lui amène de loin des adorateurs, que pour lui susciter dans son pays propre un persécuteur impitoyable.Que fera ici saint Joseph ? Représentez-vous, chrétiens, ce que c’est qu’un pauvre artisan, qui n’a point d’autre héritage que ses mains, ni d’autre fonds que sa boutique, ni d’autre ressource que son travail. Il est contraint d’aller en Egypte et de souffrir un exil fâcheux, et cela pour quelle raison ? Parce qu’il a Jésus-Christ avec lui. Cependant croyez-vous, fidèles, qu’il se plaigne de cet Enfant incommode, qui le tire de sa patrie et qui lui est donné pour le tourmenter? Au contraire, ne voyez-vous pas qu’il s’estime heureux de souffrir en sa compagnie, et que toute la cause de son déplaisir, c’est le péril du divin Enfant qui lui est plus cher que lui-même ? Mais peut-être a-t-il sujet d’espérer de voir bientôt finir ses disgrâces ? Non, fidèles; il ne l’attend pas; partout on lui prédit des malheurs. Siméon l’a entretenu des étranges contradictions que devait souffrir ce cher Fils : il en voit déjà le commencement, et il passe sa vie dans de continuelles appréhensions des maux qui lui sont préparés. […] Voyez, fidèles, par quelles souffrances Jésus éprouve la fidélité, et comme il ne veut être qu’avec ceux qui souffrent. Ames molles et voluptueuses, cet Enfant ne veut pas être avec vous ; sa pauvreté a honte de votre luxe ; et sa chair destinée à tant de supplices, ne peut supporter vôtre extrême délicatesse. Il cherche ces forts et ces courageux qui ne refusent pas de porter sa croix, qui ne rougissent pas d’être compagnons de son indigence et de sa misère. » Cette grande vertu de saint Joseph c’est sa fidélité au Christ. Quiconque aime le Christ doit passer par les épreuves et la contradiction. Il faut pour cela une grande foi et une vision surnaturelle des évènements. Rappelons-nous néanmoins ce qui se joue ici, ce sont les dons gratuits de Dieu qui permettent à l’homme d’aller au delà des forces de sa nature. C’est le miracle de la vie chrétienne que de participer à l’oeuvre de Dieu en étant surélevé par sa grâce. Humilité Enfin, évoquons la vie cachée de notre humble charpentier. Ici encore, la piété du XIXème siècle l’a parfois déformée en faisant de l’humilité une fausse timidité, un misérabilisme calculé, une pudeur gênée, et une tristesse affectée. Au nom de l’humilité on cautionne la laideur des églises, et l’esprit de pauvreté sert d’excuse à la bassesse d’âme et au mauvais goût. La discrétion du père du Christ ne se comprend, elle aussi, qu’en vertu de sa mission : garder le secret de Dieu. Seuls Marie et lui savent qui est le Christ, ils doivent attendre le temps voulu pour révéler aux hommes sa divinité. Le Christ a choisi de rester caché durant trente ans pour apprendre aux hommes que Dieu ne se montre que très exceptionnellement dans sa gloire. Le divin reste invisible au regard des hommes de peu de foi. Jésus est pourtant bien présent ici bas, mais il faut la lumière de la foi pour le voir. Qu’est-ce que cela signifie ? La vie terrestre est une longue nuit, la vie chrétienne est un grande épreuve. Plus nous nous rapprocherons de Dieu, plus nous nous laisserons traversés par la vérité et le bien, et plus nous serons calomniés, moqués et persécutés car telle est la malédiction que les chrétiens doivent porter sur leur dos. Lisons encore quelques lignes du sermon de Bossuet : « Chrétiens, ne savez-vous pas que Jésus-Christ est encore caché ? Il souffre qu’on blasphème tous les jours son nom, et qu’on se moque de son Evangile, parce que l’heure de sa grande gloire n’est pas arrivée. Il est caché avec son Père, et nous sommes cachés en Dieu avec lui, comme parle le divin Apôtre. Puisque nous sommes cachés avec lui, ce n’est pas en ce lieu d’exil que nous devons rechercher la gloire; mais quand Jésus se montrera en sa majesté, ce sera alors le temps de paraître. […] Il ne dit pas : Heureux ceux qu’on loue; mais il dit dans son Evangile : « Heureux ceux que l’on maudit pour l’amour de moi ». Tremblez donc, dans cette gloire qui vous environne, de ce que vous n’êtes pas jugés dignes des opprobres de l’Evangile. Mais si le monde nous les refuse, chrétiens, faisons-nous-en à nous-mêmes; reprochons-nous devant Dieu notre ingratitude et nos vanités ridicules : mettons‑nous à nous-mêmes devant notre face toute la honte de notre vie ; soyons du moins obscurs à nos yeux par une humble confession de nos crimes ; et participons comme nous pouvons à la confusion de Jésus, afin de participer à sa gloire. »En cette fête de saint Joseph, demandons à ce grand saint de nous faire entrer dans le mystère de la grâce. N’oublions jamais que Dieu s’intéresse à nous ! Il modèle nos coeurs de ses mains, il guide nos pas et nous donne des ailes. Ne craignons pas la croix, Dieu donne sa force à ceux qui l’aiment. Comme saint Joseph, en cette période de trouble, lorsque les nuages noirs s’amoncèlent à l’horizon, ayons confiance dans les voies du Seigneur.

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Le monde de la mode comme matrice méphitique de la dictature écologiste et woke

Antiraciste avant tout le monde (années soixante déjà), la mode a imposé l’agenda multiculturel anti-blanc d’aujourd’hui : si seulement il pouvait nous débarrasser des « créateurs » blancs dégénérés d’aujourd’hui ! On nage dans le Sardanapale de notre cher Artaud qui sous-titrait ainsi son livre : l’anarchiste couronné.

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Les relations pour le moins étranges entre la CIA et le « wokisme »

Cependant, cette victoire reste en demi-teinte puisqu’elle devrait pousser le mouvement « woke » à assumer une contradiction désormais évidente. Dès sa création, le « wokisme » n’a eu de cesse de se présenter comme le David vertueux luttant contre le Goliath institutionnel oppressif. A moins qu’elle ne soit un moyen de plus pour pénétrer certaines sociétés civiles étrangères comme ce fut le cas entre 1947 et 1974. Durant cette période de la guerre froide, un département spécial de la CIA manipula sans qu’elles s’en doutent, des revues d’extrême gauche dans le monde occidental pour affaiblir l’URSS par des discours critiques émanant de son propre camp idéologique.

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