Après la fin de la guerre de l’OTAN

La panique du désastre financier en Occident a commencé à s’installer. En conséquence, le président français Macron a dit au président Zelensky (c’est-à-dire à Washington) de renoncer à une partie de la souveraineté de l’Ukraine et d’entamer enfin des négociations sérieuses avec la Russie. Macron essaie également de libérer les mercenaires français d’Azovstal à Mariupol, mais le problème est bien plus important que cela, car l’Europe entière est confrontée à un effondrement économique. Et le Premier ministre italien, Mario Draghi, a demandé au président Biden de contacter le président Poutine et de « donner une chance à la paix ».

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L’Ukraine peut-elle militairement gagner la guerre ?

De manière générale, on peut estimer que les trois mois de guerre en Ukraine ont consommé, côté ukrainien, l’équivalent d’au moins deux années de production de toute l’industrie d’armement occidentale. Outre l’aspect financier – ces armes coûtent cher et cela pèse sur les économies occidentales -, on peut légitiment s’interroger sur la capacité et la volonté des Occidentaux de continuer à livrer des armes aux Ukrainiens dans de telles quantités sans affaiblir leurs propres capacités militaires alors que l’industrie est incapable de suivre le rythme. A titre de comparaison, la France a commandé 1 950 exemplaires du nouveau missile antichar MMP de MBDA, livrables d’ici 2025, ce qui représente une semaine de consommation dans le contexte ukrainien. Il est donc possible, au contraire de ce qui est souvent dit, que le temps joue en faveur de la Russie car elle ne dépend de personne pour soutenir son effort de guerre, contrairement à l’Ukraine.

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Les dessous de la reddition d’Azovstal et des mercenaires étrangers : probable entente entre la Russie et l’Otan

Les Américains, qui ont toujours plaidé avec l’OTAN pour ne pas participer directement aux hostilités, auraient finalement intérêt à faire rapidement disparaître les preuves de leur implication dans les opérations de première ligne tandis que Moscou aurait tout intérêt à donner une large visibilité à la capture des conseillers militaires étrangers de connivence avec les milices néo-nazies : on ne peut cependant pas exclure un accord entre les deux puissances qui permette aux Occidentaux d’évacuer leurs soldats sans trop de visibilité en échange de quelque concession politique, militaire ou diplomatique.

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L’Europe et l’Ukraine : du syndrome de Stockholm au complexe de l’autruche

Désormais, c’est la Finlande et la Suède qui expriment ardemment leur volonté de rejoindre l’Otan… pour se protéger de la Russie naturellement ! Un raisonnement sidérant d’aveuglement voire de mauvaise foi, puisque c’est précisément l’avancée géographique ininterrompue de l’OTAN vers les frontières russes au cours de 5 phases d’élargissement, et les encouragements et soutien militaire actifs donnés à l’Ukraine comme à la Géorgie pour rejoindre l’Alliance qui ont, depuis plus de 20 ans, nourri le complexe obsidional russe et finalement conduit le président Poutine à lancer son intervention armée en Ukraine. Nous n’avons encore qu’entrevu les conséquences dramatiques non pour Washington mais pour nous, Européens, de cette folie stratégique.

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Le rôle de l’État Hébreu dans les diverses crises aux frontières de la Russie – Dominique Delawarde

Alors que les rôles de l’OTAN et de l’UE dans l’évolution de la crise Ukrainienne sont désormais parfaitement connus et documentés, le rôle très discret et les interventions directes ou indirectes de l’État hébreu, dans les coulisses où sur le terrain, lors des crises intervenants aux frontières de la Russie, méritent une attention particulière.

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L’Italie sera-t-elle le grain de sable dans la machine de « guerre permanente » de l’Otan ?

Alors que le Parlement avait auparavant approuvé la décision de Draghi sur l’envoi d’armes, le groupe de députés s’y opposant, initialement minuscule, est devenu majoritaire en quelques jours. A l’origine, seuls la gauche radicale et de petits groupes au sein du M5S (Mouvement cinq étoiles), de la Lega et du Parti démocrate (PD) lui-même s’opposaient à cette décision. Cependant, depuis les déclarations du pape contre « les aboiements de l’Otan à la porte de la Russie », la situation a radicalement changé. Le M5S, dirigé par l’ancien Premier ministre Giuseppe Conte, et la Lega, dirigée par Matteo Salvini, sont désormais publiquement opposés à de nouvelles livraisons d’armes et favorables à une négociation de paix. L’opposition au sein du PD, dirigée par l’ancien ministre Graziano Delrio, a pris de l’ampleur au point que la direction du PD, pro-Otan, a changé de camp, sans doute dépassés par les événements.

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Pologne / Otan / UE / Russie : la politique étrangère du PiS

Jusqu’aujourd’hui, le PiS demeure le parti polonais présentant la ligne la plus « américanophile ». Selon l’ancien Ministre de la Défense Antoni Macierewicz, c’est précisément une des raisons expliquant les succès électoraux de ce parti. Selon lui, « les Polonais recherchent un sentiment de sécurité et le seul parti qui explique clairement et sans rougir l’importance d’une collaboration étroite avec l’OTAN et donc de fait avec les États-Unis, c’est le PiS.

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Différence de leadership des armées de Russie et de l’OTAN sur le front ukrainien

Cette opération était spéciale parce que l’essentiel des opérations au sol allaient se dérouler dans un pays frère et dans des zones dans lesquelles une partie importante de la population n’était pas hostile à la Russie (le Donbass). Il ne s’agissait donc pas d’une opération classique de haute intensité face à un ennemi irréductible, il s’agissait d’une opération dans laquelle la technique du rouleau compresseur russe, écrasant les forces, les infrastructures et les populations adverses par l’artillerie (comme en Allemagne lors de la 2ème guerre mondiale) était impossible à envisager. Cette opération était spéciale parce qu’il s’agissait davantage, dans le Donbass, d’une opération de libération d’une population amie, otage des bataillons de représailles ukro-nazis, et martyrisée depuis 8 ans, opération dans laquelle les populations et l’infrastructure civiles devaient être épargnées autant qu’il était possible.

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« L’Europe est un champ de bataille entre deux visions du monde » – Entretien avec Daria Platonova

Je pense qu’il est nécessaire de réaliser que le système de propagande médiatique vise à renforcer l’influence américaine sur le continent européen. D’ailleurs, on en parle souvent en Italie. Il est très important de comprendre qu’aujourd’hui le régime de Kiev est le bastion avancé d’une idéologie mondialiste destructrice avec des idées de xénophobie, de haine radicale et de tyrannie.

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Deux généraux italiens récusent le bellicisme: « Ce n’est pas notre guerre, arrêtons de suivre les États-Unis ! »

« La guerre a commencé avec l’intervention de la Russie, qui ne fait pas partie de l’OTAN, en Ukraine, qui ne fait pas davantage partie de l’OTAN : c’est un affrontement entre deux pays européens qui n’ont rien à voir avec l’OTAN et rien à voir avec l’Italie. Je ne pense pas que nous puissions discuter de neutralité ou d’autre chose ».

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